Trop faible pour créer de l’emploi durable et stopper la courbe ascendante du chômage de masse et de longue durée, la « reprise » annoncée de l’économie française (autour d’1 % à 1,6) n’a pas de quoi susciter l’enthousiasme dans les quartiers populaires. Outre qu’elle relève encore davantage de l’effet d’annonce que d’une réalité tangible, ses facteurs économiques seraient avant tout liés :
8300 hauts cadres de la finance ont perçu, en France, 2,4 milliards d’euros. C’était il y trois ans. Mais cette véritable captation de richesses, prélevée par les opérateurs de marché et leurs hiérarchies grâce à la spéculation financière, se poursuit.
Quelques idées qui ne demandent aucune culture particulière et que chacun est à même de trouver tout seul, ou de contredire si elles sont erronées.
Fidèle aux engagements de protéger le pouvoir d’achat et de maintenir continuellement le salaire plusieurs points au-dessus de l’inflation, le Président de la République Nicolas Maduro a annoncé ce mardi 29 avril une nouvelle hausse de 30 pour cent du salaire minimum des travailleurs et des revenus des retraités et pensionnés.
Le thème du salaire minimum européen a été présenté lors du référendum de Maastricht comme un futur bienfait de la construction européenne. Néanmoins, depuis 1992 celui-ci a été souvent occulté. A la veille des élections européennes de mai 2014, il refait maintenant surface.
En réponse au mécontentement des ouvriers dont les fermetures d’usines se multiplient, notamment dans le secteur particulièrement exposé de l’agroalimentaire, ce sujet est maintenant de plus en plus évoqué comme un possible remède à la concurrence déloyale exercée entre pays de l’Union Européenne.
Mais salaire minimum unique européen ou salaire adapté au niveau de vie de chaque pays, les pistes envisagées depuis le début de la construction de l’Europe, ne semblent guère à la hauteur de cette ambition sociale. Aussi, peut-être devrions-nous dés maintenant envisager la voie du salaire minimum européen et mondial à l’export.
Le débat autour de l’initiative 1:12 révèle un malaise grandissant face aux écarts salariaux. La question passionne d’autant plus que certains bénéficiaires de bonus mirobolants sont montrés du doigt en tant que responsables de la bérézina des marchés financiers et économiques. Pire encore, certains d’entre eux ont reçu des promotions sans avoir jamais eu de comptes à rendre devant la justice.
Lettre ouverte à :
– Barak OBAMA, président des Etats unis d’Amérique,
– José Manuel BARROSO, président de la Commission Europeenne,
– Robert AZEVEDO, directeur général de l’OMC,
– Guy RYDER, directeur général de l’OIT,
– et tous les chefs d’Etats des pays émergents ou en développement.