Certains préfèrent Danton, mais d’autres préfèrent Robespierre. Ils furent les stentors de la grande Révolution française de 1789. Ils n’étaient pas seuls évidemment. En réalité, la révolution n’a pas commencé en 1789. Elle a commencé dans les esprits bien avant 1789. Nous devons discuter, débattre des origines de notre révolution française. Discuter, débattre aussi des personnages clefs de cette révolution. Danton et Robespierre en sont clairement les deux piliers. Il nous faut revenir à leurs enfances, leurs études, leurs vies simplement. Une révolution n’est pas uniquement sociale, elle est aussi cérébrale. La révolution de 1789 n’échappe pas à cette règle universelle. Je m’excuse d’avance auprès des lecteurs pour la longueur de mon texte, mais il m’aurait été difficile de faire plus court.
Je participais l’autre soir à une « assemblée citoyenne » organisé par les gilets jaunes de Marignane, qui, connaissant mes « compétences politiques » m’invitent comme « intellectuel témoin ». Je n’ai pas plus droit à la parole que d’autres, mais j’ai la liberté de témoigner, avec ma « liberté de penser », au sens matérialiste du terme. La thématique du soir était le RIC.
Alors que la France bouillonne d’une mobilisation populaire, qui impressionne par son ampleur, son étendue et sa durée, portant des revendications pour la plupart progressiste et à bien des égards révolutionnaires, Georges Gastaud dans un article publié par l’association des Amis de Robespierre s’interroge sur ce qu’est être révolutionnaire, ce qu’est être robespierriste dans la France de 2018. « Nous publions bien volontiers le texte ci-dessous, proposé par notre ami Georges Gastaud, membre de l’ARBR depuis la création de notre association et co-fondateur et animateur dans les années 90 du journal robespierriste lensois « Le Régicide ». Certes, le point de vue exprimé n’oblige que son auteur, mais il arrive à point nommé pour éclairer le débat d’aujourd’hui. On parle, sur les ronds-points, et même dans la presse, de 1789. Ces jours-ci le regain d’intérêt des internautes pour la consultation de notre site, n’a pas échappé au président-webmaster de l’ARBR, ce qui lui laisse à penser que le Peuple de France qui se lève aujourd’hui n’oublie pas ses ancêtres sans-culottes et Robespierre en particulier. »
Le 29 janvier 2013, Jean-Luc Mélenchon et Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de Gauche, ont adressé une lettre à M. Rémy Pflimlin, Président de France Télévision, pour protester contre le contenu d’une émission du magazine d’histoire, « L’ombre d’un doute », diffusée sur France 3, sous le titre « Robespierre, bourreau de la Vendée ? » Ils demandent à M. Pfimlin d’accorder au plus vite un droit de réponse aux nombreux historiens et universitaires qui ont déjà protesté contre les mensonges et approximations scandaleuses de cette émission.
"Sur les principes de morale politique qui doivent guider la Convention nationale dans l’administration intérieure de la République".
Prononcé à la Convention le 5 février 1794 - 17 pluviôse An II
L’impérialisme en lutte contre son déclin porte partout la guerre, le chaos comme le seul moyen de maintenir sa domination. Partout il crée des poudrières auxquelles il peut au gré des urgences - vraies ou supposées - mettre le feu, diviser intérieurement les pays qu’il veut dominer, empêcher que se reconstitue des forces externes unifiées comme cela se voit actuellement au Moyen Orient, au Tibet, en Colombie. Partout où il trouve un pays qui par ses dissensions internes est devenu invivable pour sa population, il les exaspère et crée les antagonismes là où ils n’existent pas.