Le repositionnement et le renforcement de la présence militaire de l'OTAN, de l'UE et des États-Unis en Afrique de l'Ouest passent aussi par la République islamique de Mauritanie. À l'occasion de la visite d'une délégation de représentants de l'OTAN pour le renforcement des capacités de défense (DCB) dans la capitale Nouakchott (1er-6 décembre 2024), l'alliance militaire de l'Atlantique Nord a remis un nombre indéterminé d'équipements de guerre (notamment des systèmes de télécommunication et de « défense » contre les missiles balistiques et des équipements médicaux) aux unités spéciales des forces armées mauritaniennes.
Le 24 décembre 2014, en fin de soirée, la Cour Criminelle de Nouadhibou (la deuxième ville de la Mauritanie) a condamné à mort pour blasphème Mohamed Cheikh Ould Mohamed Ould M'kheitir, un comptable de 29 ans, fils d'un fonctionnaire de la préfecture de cette ville.
Alors que François Hollande, a commémoré l’abolition de l’esclavage, rappelant que le préjudice ne pourra jamais être réparé, quelques jours auparavant 1100 esclaves salariés modernes trouvaient la mort suite à l’effondrement d’un immeuble au Bengladesh dans lequel ils travaillaient sans relâche, à coup de cravache, payés misérablement, afin que les riches puissent vendre pour quelques euros, des habits « à la dernière mode ».