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Thème : Malcolm X

L’Afrique dans la vision de Malcom X et Hugo Chavez.

Jesús Chucho García

On commémorait ce 21 février le cinquantième anniversaire de l’assassinat de Malcom X, leader de l’auto-conscience afro-nord-américaine. Ce 5 mars, on commémorera le deuxième anniversaire de la mort (induite ?) du président Hugo Chávez Frías… En quoi ces deux afro-descendants libres se rapprochent-ils au sujet du continent africain ?

Les idées dans le temps Malcom X était le nom de Malcom Little, mais son nom officiel était El Hajj Malik El Shabazz, s’étant converti à l’Islam après une jeunesse turbulente. De part son environnement familial, il connaissait l’histoire du légendaire panafricaniste jamaïcain Marcus Garvey. Ces deux aspects, à savoir l’Islam de tendance sunnite ainsi que les exposés de Garvey, lui permirent d’ approfondir son amour et sa connexion avec l’Afrique révolutionnaire. Son voyage à la Mecque lui fit remettre en question l’idée de l’islam radical qu’il tenait de son ancien Maitre Elijah Muhamad, ce qui eut pour lamentable conséquence de fixer la date de sa mort le 21 février 1965, pendant un discours à Harlem, New York. Dans un entretien accordé au journal Young Socialist, il s’exprimait ainsi « J’ai visité l’Égypte, l’Arabie, le Koweït, le Liban, le Soudan, l’Éthiopie, le Kenya, Tanganika et Zanzibar (actuellement la Tanzanie), le Niger, le Ghana, le Libéria et l’Algérie. Pendant ce (…) Lire la suite »

Il y a 50 ans, Malcom X

VILA

Il y a 50 ans jour pour jour, Malcom X était assassiné. Les circonstances n’ont pas été éclaircies mais tout porte à croire de l’implication de la police de New York et du FBI. D’ailleurs seule la moitié des 40.000 pages des dossiers du FBI ont été rendues publiques à ce jour selon Manning Marable, biographe de Malcolm.

Malcolm X est connu la plupart du temps comme un des dirigeants de l’organisation nationaliste noire Nation of Islam. Ce qui est moins connu, c’est qu’au cours de la dernière année de sa vie, Malcolm X a quitté Nation of Islam et que ses positions politiques avaient radicalement changé. Alors que le mouvement des droits civiques commençait à prendre de l’ampleur au début des années 60, la volonté de Malcolm de participer à la politique s’est heurtée au conservatisme des dirigeants de Nation of Islam qui ont voulu rester une organisation principalement religieuse et culturelle. Durant l’année qui a séparé son départ de Nation of Islam et son meurtre, ses idées et méthodes politiques ont rapidement évolué, il s’est nettement éloigné du nationalisme noir. Pendant la dernière année de sa vie, Malcolm a reconnu que le système capitaliste était la cause première de l’oppression et des humiliations dont souffraient les Afro-américains. Bien qu’il n’ait jamais rejeté l’Islam, il a (…) Lire la suite »

Malcolm X avait raison sur les États-Unis (TruthDig)

Chris HEDGES
NEW-YORK || — Malcolm X, contrairement à Martin Luther King, ne pensait pas que l’Amérique ait une conscience. Pour lui, il n’y avait pas de grande contradiction entre les nobles idéaux de la nation — une imposture à ses yeux — et l’échec de garantie de justice à l’égard des noirs. Il avait compris, peut-être mieux que King, les mécanismes inhérents à l’empire. Il n’espérait pas des dirigeants de l’empire qu’ils se reconnectent à la bonté en eux afin de construire un pays débarrassé de l’injustice et de l’exploitation. Il expliquait que depuis l’arrivée du premier bateau d’esclaves jusqu’à l’apparition de notre vaste archipel de prisons et de nos sordides colonies intérieures (NdT : Les réserves d’amérindiens), où les pauvres étaient piégés et exploités, l’empire Américain était inexorablement hostile à ceux que Frantz Fanon appelait les « damnés de la Terre ». Cela, et Malcolm en était conscient, ne changerait pas avant la destruction de l’empire. « Il est impossible que le (…) Lire la suite »