Artisan de la reprise fin juillet du dialogue direct entre Israël et les Palestiniens, le secrétaire d’État étasunien a incontestablement piégé Mahmoud Abbas et ses conseillers en leur faisant admettre leur retour à la table des négociations malgré le refus de Netanyahu et de son cabinet de geler l’extension de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Préalable posé pourtant depuis 2010 par l’Autorité palestinienne à son retour à cette table et a été déclaré par elle non négociable.