Trois ans après l’affaire explosive Julian Assange/Paul Manafort, on se demande si le Guardian a respecté son engagement déclaré pour la vérité.
Cet article s’applique parfaitement aux journalistes mainstream français.
Le mari brésilien du journaliste du Guardian, Glenn Greenwald, qui a publié les révélations de l’ancien consultant de la NSA Edward Snowden, a été retenu pas moins de neuf heures à l’aéroport d’Heathrow : une mesure dénoncée par Amnesty international et contre laquelle le Brésil a protesté.
La semaine dernière, la police britannique a arrêté David Miranda, le partenaire du reporter du Guardian, Glenn Greenwald, à l’aéroport de Heathrow, a saisi son ordinateur et ses clés USB et l’a obligé à donner les mots de passe. La police pensait que l’ordinateur et les clés USB contenaient des informations sur l’intrusion de l’Agence Nationale de Sécurité étasunienne dans les communications privées de millions de gens qui n’étaient suspects d’aucun délit.
Le journal britannique The Guardian a déclaré à plusieurs reprises qu’il est partisan de la mise en accusation d’Edward Snowden aux États-Unis.