RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Laos

La mort vue d’en bas dans le pays le plus bombardé du monde

Rosita BOLAND

Les États-Unis ont largué 270 millions de bombes sur le Laos pendant la guerre du Vietnam. Plus de 40 ans plus tard, les appareils continuent de tuer des gens.

Je me trouve dans une rizière du nord du Laos, à quelques kilomètres de la grande ville la plus proche, Phonsavan. C’est tôt le matin mais il fait déjà chaud. À midi, il fera plus de 32 degrés et près de 40 degrés dans la capitale, Vientiane. J’ai suivi un homme appelé Mark Whiteside dans ce champ. On m’a dit de ne pas m’éloigner, de rester près de lui en tout temps. Maintenant, nous nous tenons l’un à côté de l’autre, et Whiteside pointe du doigt quelque chose de très proche de nous qui fait battre mon cœur. Il s’agit d’un objet partiellement révélé de la taille et de la forme d’une balle de tennis. C’est une bombe en grappes Blu-26. Que se passerait-il si elle explosait maintenant ? Whiteside, qui a travaillé dans le déminage en Angola pendant une décennie avant de venir au Laos, il y a environ 18 mois, répond en toute franchise. « Il y aurait des morts, dit-il. Parce que nous sommes tout près« . Ma collègue Brenda Fitzsimons, la photographe, est encore plus proche de (…) Lire la suite »

Les États-Unis en Asie : arrogants, sans remords, et prêts à en découdre à nouveau (New Eastern Outlook)

Tony CARTALUCCI

Les États-Unis sont séparés de l’Asie par un océan, et malgré cela, leurs décideurs, politiciens et même leur Secrétaire à la Défense, Ashton Carter, ont pris la liberté de déclarer la suprématie des États-Unis sur la région, positionnant leurs intérêts au-dessus de ceux de toutes les nations qui se trouvent en Asie.

Dans une dépêche de l’agence Reuters de juin 2016 intitulée Les États-Unis bombent le torse pendant que le reste de l’Asie s’inquiète de la dispute en mer de Chine méridionale, le Secrétaire Carter déclare : « Dans les décennies à venir, les États-Unis resteront l’armée la plus puissante et le principal garant de la sécurité dans la région, n’ayez aucun doute à ce sujet. » Les États-Unis, pensant pouvoir dicter leur conduite à toutes les nations asiatiques, n’ont fait rien de moins que s’auto-proclamer l’hégémon de la région. Ânonner sur la primauté américaine et le destin exceptionnel des États-Unis est une occupation à temps plein, pour les employés du ministère des Affaires étrangères américain. Cela inclut l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’Association des nations du sud-est asiatique (ASEAN, dans son acronyme en anglais), Nina Hachigian, qui a expliqué à ses abonnés sur Twitter que, suite à la récente visite d’Obama au Laos, elle « avait discuté avec des boutiquiers (…) Lire la suite »

L’Asie du Sud-Est oublie la terreur occidentale (Counterpunch)

Andre VLTCHEK
Les élites du Sud-Est asiatique ont oublié les dizaines de millions d’Asiatiques assassinés par l’impérialisme occidental à la fin et après la Seconde Guerre mondiale. Elles ont oublié ce qui s’est passé dans le Nord – les bombes incendiaires sur Tokyo et Osaka, les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, la liquidation barbare de civils coréens par les forces états-uniennes. Mais elles ont aussi oublié leurs propres victimes – les centaines de milliers, en fait des millions de gens, qui ont été déchiquetés, brûlés par des armes chimiques ou liquidés directement – des hommes, des femmes et des enfants au Vietnam, au Cambodge, au Laos, en Indonésie, aux Philippines et au Timor oriental. Tout est pardonné et tout est oublié. Et une fois de plus, l’Empire pivote fièrement vers l’Asie ; il s’en vante même. Cela va sans dire que l’Empire ne connaît ni la honte ni la décence. Il fanfaronne à propos de la démocratie et de la liberté, tandis qu’il ne prend même pas la peine de (…) Lire la suite »