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Thème : Koweit

Israël et émirs dans l’Otan (Il Manifesto)

Manlio DINUCCI
Le jour même (4 mai) où s’est installé à l’Otan le nouveau Commandant Suprême Allié en Europe – le général étasunien Curtis Scaparotti, nommé comme ses 17 prédécesseurs par le Président des Etats-Unis – le Conseil de l’Atlantique Nord a annoncé qu’au quartier général de l’Otan à Bruxelles sera instituée une Mission officielle israélienne, dirigée par l’ambassadeur d’Israël auprès de l’Union européenne. Israël se trouve ainsi intégré encore plus dans l’Otan, à laquelle il est déjà étroitement relié à travers le « Programme de coopération individuelle ». Ratifié par l’Otan le 2 décembre 2008, trois semaines avant l’opération israélienne « Plomb durci » à Gaza, il comprend notamment la collaboration entre les services de renseignement et la connexion des forces israéliennes, y compris nucléaires, au système électronique Otan. Aux côtés de la Mission officielle israélienne auprès de l’Otan se trouveront celles du royaume de Jordanie et des émirats du Qatar et du Koweit, « partenaires (…) Lire la suite »

Onze ans de prison pour avoir critiqué l’émir du Koweït sur Twitter

afp

Houda al-Ajmi peut encore faire appel de cette lourde condamnation, mais la peine est exécutoire dès le jugement de première instance. L’émirat pénalise plus sévèrement depuis octobre les propos jugés hostiles au pouvoir sur Internet.

Par AFP Un tribunal koweïtien a condamné lundi une femme à onze ans de prison pour des propos sur Twitter jugés insultants envers l’émir et appelant à renverser le régime, selon une copie du jugement et un militant. Houda al-Ajmi a été reconnue coupable de trois chefs d’accusation : insulte envers l’émir, appel à renverser le régime et mauvaise utilisation de son téléphone portable, selon le jugement rendu par le tribunal et confirmé par le directeur de l’Association koweïtienne des droits de l’Homme, Mohammed al-Humaïdi, sur son compte Twitter. Houda al-Ajmi a rejeté ces accusations. En vertu de la loi, elle peut se pourvoir en appel, puis en cassation contre ce verdict de première instance. Elle a écopé de cinq ans de prison pour chacune des deux premières accusations et à un an pour la troisième, soit la plus lourde peine de prison prononcée par un tribunal koweïtien dans ce genre d’affaire depuis que le gouvernement a lancé en octobre une campagne de répression contre les (…) Lire la suite »