Le 14 avril 1961, cinq bateaux « marchands » se dirigèrent depuis l’Amérique Centrale vers la baie des Cochons à Cuba. Trois d’entre eux portaient les noms de « Barbara », « Houston », et « Zapata ». Ils transportaient une force paramilitaire de quelque 1500 hommes, appelée Brigade 2506.
Les jours précédents, des bombardiers B-29 peints aux couleurs des Forces Armées Révolutionnaires de Cuba attaquèrent les aéroports de trois villes cubaines. C’était le 15 avril 1961.
Il est ressorti récemment des enregistrements des conversations qui eurent lieu dans l’avion qui transportait à Washington le cadavre du président John Fitzgerald Kennedy qui révèlent que le général Curtis LeMay, chef de l’État-major de l’aviation, était à bord, mais que sa présence avait été occultée. LeMay et un autre général, Lyman Lemnitzer, furent impliqués dans une tentative de coup d’État, en juin 1962, qui fut soigneusement cachée à l’opinion publique. Le putsch fut reporté au 22 novembre 1963.
Le 22 novembre prochain marquera le 50ème anniversaire de l’assassinat de J.F. Kennedy et il fait peu de doutes que nos formateurs d’opinion y trouveront l’occasion de nous rappeler tout le bien qu’il faut penser de ce « héros » de l’Occident.
Pourtant, il ne suffit pas d’avoir été assassiné (par qui ?) pour entrer dans l’Histoire par la grande porte. Ce pur produit du système élitaire américain s’est en effet distingué par des décisions qui font de sa présidence une calamité pour les peuples du monde...