Dans mon dernier article, j’en appelais à la métaphysique pour tenter de démontrer que le besoin de propriété (exacerbé par le système capitaliste que nous subissons) n’a pas de réel fondement anthropologique, sauf pour le couple sédentaire qui élève dans un foyer déterminé ses enfants et, à terme, leur lèguera un héritage (matériel).
Cela dit, la propriété individuelle, encouragée par les lois de l’hyperconsommation et l’égocentrisme régnant (ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui « la culture du selfie »), n’a, à mon sens, qu’une fonction de séduction et d’autosatisfaction. Voilà simplement une façon codifiée, avec l’argent pour valeur de référence, de discriminer les « possédants » des « non-possédants » en réservant l’autorité à une élite matérialiste.
Puisque l’héritage (que j’associe à l’« idée d’éternité ») s’impose ici comme une question centrale dans la marche en avant de l’homme en tant qu’individu engagé et en tant qu’être social, réfléchissons aux différents sens et (…)Lire la suite »