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Thème : Finlande

1942 : débarquement en Afrique du Nord

Robert GIL
On nous parle très peu du rôle de la Finlande, allié de l’Allemagne, dans la bataille de Leningrad. En fait, la portion finlandaise de l’anneau de siège était beaucoup plus longue que la portion allemande. Les dirigeants finlandais demandaient officiellement la destruction de Leningrad et l’établissement de la frontière finno-allemande sur l’espace vide le long de la Neva. Toute la population russe des territoires de l’isthme de Carélie et de la Carélie elle-même, occupés par les Finlandais, a été emmenée dans des camps de concentration. Dans la soirée du 22 juin 1941, Churchill déclare dans un discours à la radio (1) : « Nous aiderons la Russie et le peuple russe avec tout ce que nous pouvons. Le danger pour la Russie est un danger pour nous et pour l’Amérique, et la lutte de chaque Russe pour sa maison et son foyer est la lutte de chaque homme libre dans tous les coins du monde ». Beau discours ! Mais qu’en est-il dans les faits ? Le 18 juillet 1941, Staline envoie à (…) Lire la suite »

OTAN ou non-alignement ?

Le correspondant socialiste
Le 4 avril, la Finlande a rejoint l'OTAN, devenant ainsi son 31e État membre. Ce faisant, l'OTAN a doublé la longueur de sa frontière avec la Russie. La Finlande accueillera désormais des bases militaires étasuniennes et de l'OTAN sur son sol, y compris la capacité de stationner des missiles nucléaires étasuniens à moins de 5 minutes de distance de frappe de Saint-Pétersbourg et à 7 minutes de Moscou. Dans le langage militaire, cela fournira aux États-Unis une « primauté nucléaire », c'est-à-dire une capacité de première frappe nucléaire. L'historien d'investigation Eric Zuesse explique : Les missiles nucléaires américains, "seront à seulement 7 minutes de distance de frappe éclair d'annihiler instantanément le commandement central de la Russie : si vite que pour que la Russie soit en mesure de reconnaître que le missile avait effectivement été lancé, puis de libérer [l'arsenal nucléaire] de la Russie en réponse, serait impossible. Jusqu'à aujourd'hui, aucun pays membre de (…) Lire la suite »
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Les écoliers finlandais décident du contenu et des méthodes de leur enseignement

ELSA SILIÓ

Le nouveau programme d’études de ce pays qui se distingue au classement PISA rend les élèves responsables de leurs progrès. Une si grande autonomie inquiète un peu les familles.

Helsinki - En finnois, les verbes ne se conjuguent pas au futur, ce qui donne une idée de l’attitude des Finlandais devant la vie. Leur devise est "Je peux le faire et je vais le faire". Les Finnois sont un peuple résistant, le pays a été dominé 650 ans par les Suédois, puis 110 ans par les Russes. Ses habitants ont intériorisé qu'ils devaient être autosuffisants et les écoliers le sont grâce à un modèle d’éducation presque sans devoirs, ni évaluations – envié à cause de ses brillants résultats – qui évolue constamment et qui leur donne désormais plus de pouvoir dans la classe et plus de responsabilité dans leur progression scolaire. Mais pourquoi modifier un modèle gagnant ? "Le monde ne s'arrête pas et nous non plus", répondent, avec surprise, l’enseignante Ilona Taimela et Pia Pakarinen, l’adjointe au maire d'Helsinki chargée de répartir les ressources et les enseignants dans les établissements de la capitale. "Les familles s’étonnent que nous modifions un système qui n'est pas (…) Lire la suite »
Ca caille ! Dans un paradis situé en Finlande, Adam aurait délaissé une Eve en doudoune et moon-boots.

Ce qui se dit et ce qui se voit si peu (de Finlande)

Eva Wissenz

J’ai lu récemment des choses pénibles sur la Finlande, notamment depuis que les Vrais Finlandais ont fait leur apparition officielle sur la scène politique.

Les épisodes racistes qu'on peut compter en Finlande, les réticences, les difficultés d'intégration (dues notamment à la grande complexité de la langue), tout cela existe et c'est évidemment plus que déplorable. Mais c'est tout de même par ailleurs un pays qui finance les arrivants étrangers pour les aider, justement, à s'intégrer. Il faut savoir que la Finlande n'a jamais colonisé personne, ce n'est pas un empire, pas de tradition aristocratique, petit pays, récemment urbanisé, forestier, méritant, travailleur, tenace, à l'esprit pratique et terriblement efficace sur bien des points, faisant des erreurs (notamment sur son évaluation du nazisme pendant quelques mois) et capable de repousser l'armée rouge à lui tout seul, quand même. Aussi, aux dernières élections présidentielles de 2012, se trouvait face au vainqueur de droite (l'actuel président Sauli Ninistö), Pekka Haavisto, écolo et ouvertement gay. Serait-ce seulement possible en France ? Bref, ce n'est pas le Paradis la (…) Lire la suite »

Finlande : le consensus social se fissure - la grève des dockers

reprise d’article
En Finlande, comme dans tous les pays nordiques, le consensus social a régné en maître depuis 1945. Pourtant la reconnaissance du fait syndical y a été tardive. La situation a évolué pendant la guerre ; en 1944 fut conclue une première convention générale. Au sortir de la guerre, la Finlande a su habilement gérer sa situation entre l'URSS et l'Occident. Tout en appartenant économiquement et idéologiquement au monde capitaliste, la Finlande, qui devait d'importants dommages de guerre à l'URSS, avait une économie dont les débouchés étaient assurés par son puissant voisin. Grâce à une politique volontariste de l'Etat, la Finlande a pu diversifier son économie en se spécialisant dans des créneaux à sa mesure, mais hautement technologiques, reposant sur l'exportation. L'électronique, la mécanique, la chimie, l'agro-alimentaire.. vont compléter l'activité industrielle liée à l'exploitation de ses vastes forêts. Dans le même temps la Finlande a entretenu avec l'URSS des relations (…) Lire la suite »