En prenant le prétexte de la visite de Mme Pelosi à Taïwan pour rompre le dialogue sur un certain nombre de sujets avec les États-Unis, la Chine se libère du carcan de mensonges climatiques dans lequel elle s’était laissé enfermer pour complaire à l’Oncle Sam et ses servants occidentaux dans leur nouvelle religion écologique. Jusqu’ici, la Chine a avancé masquée, faisant semblant de croire à toutes les balivernes climatiques, allant même parfois jusqu’à en faire un peu trop pour montrer sa détermination à contribuer au sauvetage de la planète, mais il semble que, désormais, les choses vont changer. Les Etats-Unis ne s’y sont pas trompés : la rupture du dialogue climatique qui, à première vue, semble si anecdotique, est une véritable catastrophe qui pourrait ébranler, ou même démolir toute l’architecture économico-politique que les occidentaux ont mis plus de 20 ans à construire. RI
Crise économique, manifestations, remaniements ministériels… Ça chauffe au Sri Lanka et, fait plutôt étonnant, les soubresauts de l’île asiatique défraient la chronique de nos médias occidentaux. Tous les pays du Sud ne sont pas logés à la même enseigne. Mais il faut souligner que dans la région de l’Océan indien, le Sri Lanka occupe une position stratégique. Un élément qui manque souvent dans les analyses et que la Dr Darini Rajasingham-Senanayake a le mérite de mettre en lumière .
Il y a un grand paradoxe dans la position militaire de plus en plus agressive des États-Unis et de l’OTAN à l’égard de la Russie et de la Chine, lorsqu’on la compare aux politiques économiques nationales clairement suicidaires de l’Agenda vert des États-Unis et des États de l’UE et de l’OTAN. Une transformation étonnante des économies des pays industriels les plus avancés du monde est en cours et prend de l’ampleur. Le cœur de cette transformation est l’énergie, et l’exigence absurde d’une énergie « zéro carbone » d’ici 2050 ou avant. Éliminer le carbone de l’industrie énergétique n’est pas possible à l’heure actuelle, ni peut-être jamais. Mais si l’on cherche à l’atteindre, cela signifie que les économies les plus productives du monde seront mises en pièces. Sans une base énergétique industrielle viable, les pays de l’OTAN deviennent une plaisanterie militaire. Nous ne pouvons pas parler d’énergie « renouvelable » pour le solaire, l’éolien et le stockage sur batterie. Nous devons parler d’énergie non fiable. C’est l’un des délires scientifiques les plus colossaux de l’histoire.