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Thème : Droit au logement

Garantissons le logement pour tous

JRCF
Le 2 octobre dernier, 2822 enfants ont dormi dans la rue en France ! C’est 42% de plus qu’en septembre. 686 d’entre eux avaient en dessous de 3 ans. Ils ont dû dormir dans des conditions insupportables, sur des banquettes de voiture, dans des halls d’immeuble ou des tentes. Les familles ont beau contacter le 115 pour un hébergement, ils ne reçoivent aucune solution. Le chiffre de 2822 enfants est biensûr en dessous de la réalité, car c'est près de 70% de ces familles n’ont pas pu contacter le 115. La JRCF et le PRCF dénoncent cette véritable barbarie. La misère est aujourd’hui une conséquence de la crise d’un capitalisme-impérialisme exterministe qui, pour sauver assurer la bonne course aux profits, n’hésite pas à jeter des quantités de gens dans la rue. Il y aura cependant toujours moins de SDF que de logements vides et habitables. Les capitalistes préfèrent en effet spéculer sur le prix des logements pour réaliser leurs rentes, et évidemment laisser les logements aux gens qui (…) Lire la suite »

Espagne : près d’un demi-million d’expulsions, le produit d’une loi franquiste

Jérôme DUVAL, Fatima MARTIN

Entre 2008 et le second trimestre 2015, l’Espagne a connu 416.332 ordres d’expulsion de logements. (1) Les expulsions sont une des conséquences de la crise, mais la loi qui les autorise est bien antérieure. Il s’agit de la « loi hypothécaire » imposée par décret sous la dictature de Franco en 1946, et qui demeure en vigueur.

La « métaphysique » des expulsions L’Association hypothécaire espagnole (AHE) elle-même, qui rassemble les groupes financiers les plus actifs sur le marché espagnol des prêts hypothécaires, rappelle sur son site Internet que cette loi est la refonte d’un décret du 8 février 1946. Dans son guide « en caso de impago » (en cas de non-paiement) qui vise à rassurer les créanciers, il est fait état que : « si un emprunteur ne paie pas un crédit - qu’il soit personnel ou hypothécaire - il devra répondre avec tous ses biens, non seulement ceux qu’il possède présentement mais également ceux qu’il pourrait acquérir dans le futur, jusqu’à l’apurement complet de la dette ». Le contexte idéologique dans lequel agissait cette association relevait d’un mythe très répandu à l’époque, selon lequel, comme l’affirmait un ex-président de l’AHE Gregorio Mayaya, il était « métaphysiquement impossible que le prix des logements baisse ». C’est en raison de mensonges comme celui-ci, qui ont fortement (…) Lire la suite »