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Thème : DGSE

L’auteur conte les péripéties et nous livre la fin de l’histoire

La vérité sur le scandale d’Etat : le sabotage du "Rainbow Warrior", navire de Greenpeace.

Jacques-Marie BOURGET

Dans la nuit du 8 aout 1985, François Mitterrand, président de la République, écrit en urgence à son premier ministre Laurent Fabius. Et lui demande des « explications » sur le sabotage du navire de Greenpeace. En effet, dans l’hebdomadaire « VSD » encore à l’imprimerie, le journaliste Jacques-Marie Bourget révèle que l’opération a été conduite par les services français.

Et que « Sophie Turenge », prisonnière de la police néo-zélandaise est en réalité capitaine à la DGSE. C’est le début d’une affaire d’Etat, où l’on voit Mitterrand qui a donné le feu vert de cette opération, tenter de se défausser sur Fabius. Alors qu’il n’a même pas été informé du projet de sabotage. Aujourd’hui, l’auteur de ce scoop qui a ébranlé une République gouvernée par « Dieu », nous livre la fin de l’histoire : pourquoi les militaires ont-ils exigé du Président que le navire des écolos soit passé par le fond ? Ce n’était pas pour protéger les secrets atomiques tricolores. Mais tout autre chose. Il y a eu 35 ans le 10 juillet dernier éclatait à la fois une bombe à Auckland, en Nouvelle Zélande, et un énorme scandale d’Etat à Paris : le Rainbow Warrior, navire « amiral » de l’association écologiste Greenpeace coulait dans le port de la ville, saboté (on finira par l’apprendre un peu plus tard), par la DGSE, le service secret français. Deux mines collées à la coque ont été (…) Lire la suite »

La DGSE a le « droit » d’espionner ton Wi-Fi, ton GSM et ton GPS aussi

Jean-Marc MANACH

La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services spéciaux français) ne serait pas, en l’état, en mesure de collecter "systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France".

Une chose est de stocker "tous les mots de passe" qu'elle a pu intercepter sur les "réseaux grand public", comme je l'avais écrit en 2010 (voir Frenchelon : la DGSE est en « 1ère division »), une autre est de pouvoir espionner "la totalité de nos communications", en France, comme l'écrivait Le Monde, la semaine passée, avec ses "Révélations sur le Big Brother français". A contrario, et comme l'écrivait Le Monde mi-juin, la DGSE est bien "au cœur d'un programme de surveillance d'Internet" lui permettant de surveiller "le flux du trafic Internet entre la France et l'étranger en dehors de tout cadre légal"... Le monde a bien changé depuis les plombiers de la DST S'il est certes techniquement possible d'espionner tout type de réseau de communication, le maillage décentralisé du réseau Internet, en France, fait qu'il est par contre improbable que la DGSE ait pu concrètement, financièrement et structurellement, placer l'intégralité de nos télécommunications sous surveillance afin (…) Lire la suite »