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Thème : communication

Comment « leur » propre com’ les détruit ?

Gilbert GUINGANT

Nous ne croyons plus un mot de ce gouvernement. Ils ne sont plus crédibles sur rien. Ils commettent erreurs sur erreurs. Et alors ? Normalement, il devrait y avoir comme d’énergiques ajustements. Or, pas du tout ! A la place, ils accusent les populations du fait flagrant qu’ils commettent erreurs sur erreurs. Ce ne peuvent être ces gouvernements les auteurs de ces résultats désastreux. Ils sont « trop intelligents » pour cela. Au point de n’avoir besoin ni de débats, ni de référendums, ni de Parlement, ni de consultations, etc. D’ailleurs il n’y a pas de désindustrialisation. Vous pensez bien que nous y aurions pensé avant. C’est donc complètement impossible. Ou alors ce ne peut être que la faute du peuple. Quoi donc sa faute ? Eh bien de subir nos excellentes décisions, et de ne pas s’en sentir mieux etc. C’est ainsi que « leur » com’ se retourne entièrement contre eux ? Tant d’actuels évènements émergents l’attestent !

De parcourir rapidement la genèse de ce fait rarissime fait obtenir ceci : Le prodige devient qu’il faille toujours moins de raisonnements afin de démanteler leur propagande. Oui, plus rapidement, de bonnes analyses nous conduisent au cœur central du sujet. Et à l’élucidation puissante de la situation actuelle. Agir va devenir toujours plus aisé. Ce qui signifie que, quel que soit le point de la situation que vous analysez, les conclusions convergent toutes. Et puis ? Se voit bien mis tout nu ce système de la bêtise au sommet, qui ne survit qu’à coups de dénis du réel, de répressions disproportionnées et de discours devenus vraiment déments Expérimenter c’est savoir. C’est surtout entrer dans le plus dur du sujet : là où il faut mettre toutes ses forces afin de vaincre les blocages bornés. Ce pourquoi le retour du réel devient le thème fort de ce texte. Les chiffres déchiffrent ? Par exemple, 45 % des ex-votants Macron sont contre sa réforme des retraites. Donc plus du tout (…) Lire la suite »

Peur de parler et parler à tort et à travers

Andrea SARTORI

Le gouvernement de Boris Johnson aborde le sujet délicat de la liberté de parole dans les universités anglaises, pour éviter que le Royaume-Uni tombe à son tour dans ce qui est, aux yeux de nombreux observateurs, une véritable dérive en cours sur les campus étasuniens.

L'initiative annoncée par Johnson a en effet pour but de lutter contre la censure, par le système universitaire, de la pensée, qui n'est pas nécessairement alignée sur les principes – théoriquement inclusifs et tolérants – de ce qu'on appelle la gauche liberal. En Italie, sur un plan en apparence différent et sur le versant europhile, Mario Draghi appelle Paola Ansuini à la direction de la communication du Palais Chigi, promettant de réduire drastiquement l'usage immodéré des annonces sur Twitter et Facebook auxquelles nous avaient habitués, entre autres, Rocco Casalino (1) et Matteo Renzi. Pour Draghi, la ligne à suivre semble maintenant être : nous communiquons, s'il y a quelque chose à dire. Ce sont là deux propositions qui proviennent de deux versants politiques opposés sur la question de l'Europe, mais toutes deux semblent présager un tournant culturel dans le rapport mouvementé que le langage entretient avec la politique, du moins dans des années où les médias sociaux, et (…) Lire la suite »