Ce qui se passe chez Bridgestone, c’est exactement le scénario qui était écrit d’avance.
Le gouvernement fait une proposition pour supprimer la moitié des effectifs et ajouter une enveloppe de cent millions d’euros, les syndicats, l’ensemble des syndicats acceptent de discuter de ce projet inadmissible qui aujourd’hui est balayé d’un revers de la main par la direction de Bridgestone, qui pouvait croire à autre destin de ce projet ?
Quand le pouvoir ose venir avec un tel plan, la première chose à faire est de construire le rapport de force pour y faire face et non le valider, le cautionner, et le présenter comme une bonne solution et accompagner les menteurs qui sont à l’origine d’un projet qui valide la fermeture à très court terme.
La direction a obtenu que pendant plusieurs semaines après l’annonce d’une fermeture scandaleuse qu’il ne se passe strictement rien sur le site à part des négociations avec un gouvernement qui ne s’est jamais caché d’être le banquier des (…)Lire la suite »