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Thème : Benoît XVI/Joseph Ratzinger

La démission de Benoît XVI : une église en questionnement

Chems Eddine CHITOUR

Dans le message surprise, en latin, où il a annoncé sa décision de démissionner le 28 février, le pape Benoît XVI a expliqué n’avoir « plus les forces » nécessaires pour exercer ses fonctions en raison de son « âge avancé ». « Par un texte précis, écrit Frédéric Mounier, fruit de longues méditations, Benoît XVI a fait éclater, lundi 11 février à 11 h 35, un coup de tonnerre dans l’Église ».

Ce geste, qui ouvre un conclave, pose des questions inédites, notamment le statut de l'ex-pape, en attendant que soit connu le successeur de Benoît XVI, courant mars. « Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, a-t-il dit, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien ». Il s'agit d'une démission préméditée. Plusieurs signaux, pour certains infimes, avaient, depuis plusieurs mois, éveillé l'intérêt des observateurs de la scène vaticane. Tout d'abord, dans son livre Lumière du Monde, répondant aux questions du journaliste allemand Peter Seewald, le pape avait clairement envisagé cette possibilité. Autre indice : lorsqu'il s'est rendu dans les Abruzzes, le 3 mai 2009, après le tremblement de terre de L'Aquila, Benoît XVI s'était longuement incliné devant la dépouille de son prédécesseur Célestin V ». L'invention de la papauté Comment est née la (…) Lire la suite »
L’Eglise a tissé des liens politiques et économiques avec la grande bourgeoisie, les banques, et les monarchies

Quand un pape prend sa retraite anticipée…

Diego Dalai et Flora Carpentier

Le pape Joseph Ratzinger (Benoît XVI), a décidé de renoncer à sa fonction à compter du 28 février sous prétexte d’un affaiblissement physique qui ne lui permettrait plus d’assumer ses responsabilités. Mais au lendemain de l’annonce de sa démission, aucun journaliste ni spécialiste un tant soit peu sérieux ne reprenait cette histoire d’état de santé.

Et pour cause : les raisons de la renonciation sont éminemment politiques. Ce sont les innombrables affaires de pédophilie et les scandales financiers, qui s'ajoutent à des rivalités pour le pouvoir au sein même de l'institution et de la Curie (sorte de gouvernement du Vatican), qui ont renforcé ces dernières années la crise déjà bien entamée de l'Église catholique, conduisant à la renonciation retentissante de Ratzinger. Des scandales qui font tâche d'huile Cette démission, loin de représenter un acte de « grandeur, d'humilité et de modernité », comme on pouvait le lire dans l'éditorial du Monde du 12 février, traduit plutôt l'impuissance de Ratzinger face aux scandales de corruption et de pédophilie qui ont entaché son pontificat. Le plus marquant de ces dernières années est sans nul doute celui qui a secoué l'Église catholique américaine, après qu'il a éclaté au grand jour en 2010, révélant que des centaines d'enfants avaient été abusés sexuellement par des prêtres du (…) Lire la suite »

Les révélations de la démission de Ratzinger

Chien Guevara

Actualité : pour la première fois depuis la naissance du catholicisme, un pape démissionne, trop fatigué, trop vieux, selon ses dires.
Personnellement, je ne le regretterai pas, et athée comme pas deux, sa démission ne m’intéresse pas plus que de savoir qui sera son successeur.

Par contre, ce que je trouve intéressant, c'est justement l'intérêt que porte ENFIN la presse aux causes et raisons de cette démission, révélant tout à coup au grand public, ce que tous les anti-vatican, connaissaient depuis toujours, leur donnant tout à coup l'occasion de passer de critiqueurs complotistes, à révélateurs avant-gardistes. Et là , je vous avoue, que je kiffe grave ! ! Je commence par un article, qui vous fera comprendre d'emblée, pourquoi je ne le regretterai pas : Comment Ratzinger a anéanti l'église du peuple en Amérique latine Joseph Ratzinger est essentiellement connu comme pape, mais ses principaux faits d'armes, il faut les chercher durant la période où il était Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. En cette qualité il fut en effet l'architecte d'une des plus vastes campagnes idéologiques et politiques de l'après-guerre, ce qu'on a appelé la « Restauration ». Néoconservatisme En 1978 Karol Wojtila (nom du pape Jean-Paul II, ndlr) est (…) Lire la suite »