Intégrée par l’Argentine, la Bolivie, l’Equateur, l’Uruguay et le Venezuela, la nouvelle entité aspire à créer un fonds pour fomenter le développement économique de la région dans le but de renforcer sa souveraineté.
Au cours des dernières années, de nouveaux acteurs ont fait leur
apparition en tant que pourvoyeurs de capitaux : il s’agit de la Chine,
des fonds souverains et plus récemment de la Banque du Sud. Ces nouveaux
venus sont perçus par les créanciers traditionnels comme des
trouble-fêtes, mais constituent-ils réellement une alternative ?
Michael Shank : En décembre 2007, sept pays d’Amérique du Sud ont officiellement lancé la Banque du Sud en réaction à une opposition grandissante à la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et autres Institutions financières internationales. Quelle est l’importance de ce changement et pourrait-il provoquer d’autres réactions dans les pays en voie de développement ? Se pourrait-il qu’un jour l’influence de la Banque Mondiale et du FMI soit totalement remise en cause ?