LGS "donne à lire" et... à discuter
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Devant l’inexorable avancée des forces gouvernementales syriennes en direction de Deraa, les représentants des rebelles de la prétendue « armée syrienne libre » (ASL) ont négocié par l’intermédiaire de la Russie un accord qui a acté le retour de la ville et de sa région sous l’autorité de Damas.
Bachar el-Assad est-il un tortionnaire ? Le Grand Soir avait répondu oui à l’époque où les chefs d’Etat lui déroulaient le tapis rouge et où les médias regardaient ailleurs. Nous avions signalé la Syrie parmi un des pays dans lesquels les USA sous-traitaient la torture.
Il y a donc peu de chance que, dans les circonstances actuelles, les Droits de l’Homme soient devenus une priorité dans un quelconque camp en Syrie.
La question que nous avons toujours posée, et que presque tout le monde se pose aujourd’hui est : faut-il remettre le Pouvoir à des fous de Dieu d’un fanatisme effrayant et d’une cruauté sans limite ?
Ici se mesure la bêtise(1) d’un hebdomadaire satirique qui nous désigna pour cela comme des nazis et ne voulut pas en démordre.
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Syrie. « La guerre civile oppose l’armée du régime à des milices rebelles qui sont, en majorité, islamistes ». C’est un grand reporter du Figaro qui le dit (voir ici : http://www.legrandsoir.info/que-reste-t-il-de-l-occident.html).
Et comme notre credo est de "donner à lire" à un lectorat averti, nous le faisons ici, sans peur et sans reproche.
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Ainsi l’entretien accordé par Bachar Al-Assad à Paris-Match est, par les commentateurs qui disent le juste, assimilé à un crime contre l’humanité. Pour avoir d’avantage fréquenté l’Irak ou la Serbie que la principauté de Monaco, il m’est donc arrivé de devoir donner la parole à des monstres, au nom du droit à ceux-ci de s’exprimer.
Le président Bachar al-Assad a jugé qu’une véritable opposition est une structure politique qui a une base populaire et un programme politique clair qui n’est pas imposé par des mercenaires venant de l’étranger, qui n’accepte pas d’intervention étrangère et qui n’est pas armée.
Dans une interview qu’il a accordée à la chaîne satellitaire "al-Mayadine", le président al-Assad a dit : "Nous n’avons pas de problème pour engager un dialogue avec n’importe quelle partie à condition qu’elle s’écarte du terrorisme et ne sollicite pas l’ingérence militaire ou la politique étrangère en Syrie".