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Thème : Augusto Pinochet

Tragique 11 septembre, comme chacun le sait

Maxime VIVAS

Le texte qui suit est celui de mon éditorial prononcé le lundi 11 septembre à l’antenne de Radio Mon Païs (radiomonpais.fr) à Toulouse dans le cadre d’une émission culturelle hebdomadaire que j’anime et ou s’expriment cinq chroniqueurs : théâtre, cinéma, littérature, histoire et revue de presse (par Bernard Gensane).

Nous sommes le 11 septembre et personne n’a oublié un tragique 11 septembre de l’autre côté de l’Atlantique, un 11 septembre qui a plongé le monde dans l’effroi. Ces avions porteurs de mort dans le ciel. Les cris d’épouvante et les larmes des familles des victimes (des milliers de victimes). Ce 11 septembre une démocratie a été la cible de fanatiques qui ne savent même pas ce que le mot démocratie veut dire. Ce 11 septembre, du haut du ciel, la mort est tombée, brusquement, sans préavis. Ce 11 septembre a été la froide mise en œuvre d’un plan ourdi dans l’ombre par, aurait dit Aragon, des « assassins que craignent les panthères et dont tremble un poignard quand leur main l’a touché ». Comment le continent américain pourrait-il être le même après le 11 septembre ? Après ce carnage, après tant de vies innocentes prises par la violence de l’acier, d’un acier guidé par des monstres ? Ces avions porteurs de mort dans le ciel. Et la démocratie pour cible. Et la liberté pour (…) Lire la suite »

Chili : 40 ans après le coup d’État de Pinochet – La nouvelle route de la servitude

Derien AURAN

Le lundi 20 août 1973, les États-Unis décidèrent de donner un nouveau million de dollars aux partis d’opposition et aux grévistes chiliens. Le Comité qui prit la décision se nommait "Comité quarante" et se dédiait à la lutte anticommuniste en liaison avec le Pentagone et la CIA. Le Comité était présidé par Henry Kissinger (EL SEMENAL. Especial : los 22 dias que sacudieron a Chile. Dimanche 8 septembre 2013).

La lutte anticommuniste est, en soi, une pantalonnade puisque les États-Unis ont toujours financé et aidé la Russie bolchévique. La banque anglo-saxonne, depuis le XIXème siècle, est la cause de toutes les guerres, de tous les crimes de guerre. Elle est la source de l’inhumanité. Et elle continue... Lorsqu’on peut acheter le monde avec des dollars qui ne coûtent rien à produire, et que les benêts ainsi soudoyés sont contents : pourquoi changer ? Si personne ne l’empêche de nuire, jamais elle ne s’arrêtera... Assassiner ceux qui donnent l’exemple de l’indépendance Le 11 septembre 1973, la cause réelle du coup d’État contre Salvador Allende mêlait deux facteurs : l’intérêt matériel et l’exemple. Le chapitre des intérêts matériels est toujours fondamental chez les bêtes "enférocées" par l’idée que la richesse est preuve d’élection divine. Or, le gouvernement Allende avait exproprié la multinationale ITT qui, comme toutes les multinationales anglo-saxonnes, ne se limitait pas à faire (…) Lire la suite »
Un certain 11 septembre, le plus terrible de tous

Le renversement d’Allende, raconté par Washington

Hernando CALVO OSPINA

Le 11 septembre 1973, Salvador Allende, président démocratiquement élu du Chili, mourait pendant un coup d’Etat militaire ourdi et financé depuis les Etats-unis.
La répression fit 3 800 morts ou disparus (évaluation minimale) et plus de 37 000 torturés. Des centaines de milliers de Chiliens furent contraints à l’exil. Une aube noire se leva sur le Chili de Pinochet.

Le 11 septembre 2001, l’attentat contre le World Trade Center à New-York fit 2992 morts (en comptant les 19 pirates de l’air) selon les chiffres officiels du rapport de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis. Il s’ensuivit une aube noire pour l’Afghanistan et l’Irak où périrent des centaines de milliers de citoyens, hommes, femmes enfants.

Socialiste, Salvador Allende était un des fondateurs du PS chilien. C’est la raison pour laquelle le parti solférinien pleure à chaudes larmes tous les 11 septembre, à chaque anniversaire de l’écroulement des tours jumelles.

Le Grand Soir.

En 1961, dès qu'il prit possession du pouvoir, le président Kennedy nomma un comité chargé des élections qui se dérouleraient au Chili trois ans plus tard. Selon l'enquête d'une Commission du Sénat[1], il était composé de hauts responsables du Département d'Etat, de la Maison Blanche et de la CIA. Ce comité fut reproduit à l'ambassade étasunienne de Santiago. Empêcher que le candidat socialiste Salvador Allende ne gagne les élections en était l'objectif. [2] Allende était un marxiste, convaincu qu'on pouvait arriver au gouvernement par la voie pacifique et à partir de là, renverser les structures de l'Etat au bénéfice des majorités pauvres. Il disait que pour arriver à un tel but, on devait nationaliser les grandes industries, celles qui étaient aux mains des Etats-Unis, en priorité, car c'étaient elles qui exploitaient les ressources stratégiques. Ces idées, et d'autres idéaux sociaux, le rendirent indésirable aux yeux de Washington : il pouvait devenir un exemple pour les (…) Lire la suite »
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