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Thème : Armes de destruction massive

Accepter l’initiative chinoise de renoncer à la première utilisation d’armes nucléaires dans le cadre d’un traité international !

Pressenza Berlin
Accepter l’initiative chinoise de renoncer à la première utilisation d’armes nucléaires dans le cadre d’un traité international ! Jusqu’à présent, la Chine a souligné à plusieurs reprises qu’elle ne développe et ne déploie des armes nucléaires qu’à des fins de défense. Lors de la deuxième réunion préparatoire à la 11e conférence d’examen du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) en juillet 2024, le représentant chinois a proposé que les cinq États officiellement dotés d’armes nucléaires, à savoir les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et la Grande-Bretagne, renoncent par traité à l’utilisation initiale d’armes nucléaires. IALANA demande au gouvernement allemand d’accepter cette demande et d’inviter ses alliés, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, à reprendre cette proposition et à entamer de telles négociations. Les Etats-Unis et l’OTAN ont jusqu’à présent refusé de faire ce pas. Au vu des tensions stratégiques croissantes, une mesure visant à rétablir (…) Lire la suite »

La Russie exhibe ses nouvelles armes et dit aux États-Unis "Reviens sur terre"

Moon of Alabama
Dans son discours annuel devant l'Assemblée fédérale de la Fédération de Russie, le Président Poutine a parlé des progrès accomplis par son pays et décrit les objectifs politiques russes. L'essentiel du discours a été consacré aux développements économiques et sociaux internes à la Russie. La dernière partie du discours de deux heures (vidéo, traduction simultanée en anglais) portait sur la nouvelle manière de l’armée russe de répondre à l'empiètement des États-Unis sur les frontières de la Russie et au système global de défense antimissile américain. Poutine a annoncé la fabrication et le déploiement de nouveaux types d'armes stratégiques qui, à elles toutes, rendront caduques les systèmes de défense antimissile des États-Unis. Cette partie du discours qui dure trente minutes commence à 1h18. En 2007, M. Poutine a pris la parole à la Conférence de Munich sur la sécurité et a critiqué la volonté étasunienne de créer un monde unipolaire : Qu'est-ce qu'un monde unipolaire ? On (…) Lire la suite »
L’art de la guerre

Otan et nukes ne sont pas des thèmes électoraux (Il Manifesto)

Manlio DINUCCI
Le Gouvernement [italien - NdR], qui dans la période électorale reste en place pour “traiter les affaires courantes”, est sur le point de prendre de nouveaux engagements contraignants dans l’OTAN pour le compte de l’Italie. Ils seront officialisés dans le Conseil Atlantique-Nord, qui se tient les 14 et 15 février à Bruxelles au niveau des ministres de la défense (pour l’Italie Roberta Pinotti). L’ordre du jour n’a pas encore été communiqué. Il est cependant déjà écrit dans le “National Défense Strategy 2018”, que le secrétaire à la Défense des États-Unis Jim Mattis a donné le 19 janvier. À la différence des précédents, le rapport du Pentagone est cette année top secret. Seul un résumé en a été publié, suffisant quand même pour nous faire comprendre ce qui se prépare en Europe. Accusant la Russie de “violer les frontières de nations limitrophes et d’exercer un pouvoir de veto sur les décisions de ses voisins”, le rapport déclare : “Le moyen le plus sûr de prévenir la guerre est (…) Lire la suite »

Poussée renouvelée pour que l’Australie construise des armes nucléaires

Peter SYMONDS
Une discussion a commencé au cours du dernier mois dans les cercles stratégiques et militaires australiens sur la nécessité de fabriquer des armes nucléaires, ou de développer la capacité de le faire, contre la prétendue menace posée par les puissances nucléaires, surtout la Chine. Le débat, en public au moins, est assez prudent, compte tenu de l’hostilité populaire généralisée à la guerre et donc de la possibilité que des protestations éclatent contre toute tentative de créer un arsenal nucléaire. Cependant, le fait même que la question soit activement discutée est un autre signe de l’aggravation rapide des tensions géopolitiques et de l’accélération de la course aux armements par les grandes puissances du monde entier. La poussée renouvelée pour les armes nucléaires est liée à un débat stratégique plus large sur le danger croissant de conflit entre les États-Unis et la Chine. Pour la plupart, le gouvernement Turnbull et les partis d’opposition, ainsi que les médias et les (…) Lire la suite »

Pour la ratification du traité d’interdiction des armes nucléaires

Claire VÉRILHAC

Budget 2018 : lettre-pétition aux parlementaires pour la ratification du traité d'interdiction des armes nucléaires. Alors que l'ONU vient d'adopter un traité interdisant les armes nucléaires (boycotté par la France, la Corée du Nord, Israël, etc) et alors que guerres et conflits ensanglantent la planète, il est urgent que les parlementaire français assument leurs responsabilités.

Les parlementaires seront appelés le 7 novembre à s'exprimer sur les orientations du budget de la défense, dans un nouveau contexte marqué par l'adoption aux Nations Unies, d'un traité d'interdiction des armes nucléaires. Le prix Nobel de la paix 2017 a été attribué à la campagne ICAN (Campagne Internationale pour Abolir les Armes Nucléaires) pour soutenir le désarmement nucléaire et l'action des sociétés civiles en faveur du désarmement nucléaire. Or la Ministre des armées a confirmé, à Brest le 21 septembre 2017, l'objectif d'affecter rapidement 6 milliards d'Euros (2020) de dépenses par an pour une nouvelle modernisation des armes nucléaires et plus particulièrement pour un nouveau renouvellement de la flotte de sous-marins nucléaires de la base de Crozon (29). Le budget de la défense 2018 avec une augmentation de crédits de 1,8 milliards d'Euros s'inscrit dans cette logique. C'est la raison pour laquelle, le collectif "En marche pour la paix" a décidé de lancer une (…) Lire la suite »

Grandes manoeuvres nucléaires à la Chambre des députés italienne (Il Manifesto)

Manlio DINUCCI
La veille du jour où le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires a été ouvert à la signature aux Nations Unies, à la Chambre des députés le 19 septembre a été approuvée, à une grande majorité (296 contre 72 et 56 abstentions), une motion du Partito Democratico (Pd) signée par Moscatt et autres. Elle engage le gouvernement à “continuer à poursuivre l’objectif d’un monde sans armes nucléaires à travers la centralité du Traité de non-prolifération (Tnp), en évaluant, en compatibilité avec les obligations prises au siège de l’Alliance atlantique, la possibilité d’adhérer au Traité pour interdire les armes nucléaires, approuvé par l’Assemblée générale de l’Onu”. La motion Pd, “sur laquelle le gouvernement a exprimé un avis favorable”, est un écran de fumée pour cacher le fait que l’Italie est soumise au réarmement nucléaire croissant USA/Otan en hébergeant, en violation complète du Tnp, les bombes nucléaires étasuniennes B-61 qui à partir de 2020 seront remplacées par les (…) Lire la suite »

Armement : Arabie Saoudite, Singapour et Maroc, meilleurs clients de la France en 2013

Michel Cabirol
Arabie Saoudite (1,92 milliard d’euros), Singapour (651,3 millions) et Maroc (584,9 millions). Voici les trois meilleurs clients des industriels de l’armement français en 2013. L’an dernier, ils ont cumulé à eux trois près de la moitié des exportations d’équipements militaires français (3,15 milliards) sur un total de 6,87 milliards d’euros de prises de commandes, qui ont explosé de 43 % en 2013 (4,8 milliards). Huit contrats d’un montant de plus de 200 millions ont été gagnés en 2013 (contre 3 en 2012). Soit un pactole de 2,82 milliards d’euros. Une performance qui permet à la France de rester au quatrième rang des exportateurs mondiaux d’armements, selon le rapport 2014 au Parlement sur les exportations d’armement de la France. Par ailleurs, l’an dernier, la France a livré pour 3,8 milliards d’armements, dont 924 millions au Proche et Moyen-Orient. Des livraisons stables sur les cinq dernières années (3,3 milliards en 2012, 3,7 milliards en 2011, 3,7 milliards en 2010, 3,7 (…) Lire la suite »
Comment une minuscule île grecque va devenir un dépotoir pour armes chimiques syriennes

Les armes chimiques syriennes et... Gavdos

Anastase ADONIS

Deux précisions du Grand Soir :
1) l’Ile est le petit point rouge (sous la Crète, en blanc) sur l’illustration ci-contre.
2) Ils sont où, les écolos ?
LGS

René Goscinny aurait sans doute créé un épisode au nom d’une solidarité évidente entre un « village gaulois » et une petite île paisible qui n’a rien demandé à personne. On aurait vu alors très probablement une expédition gauloise armée de potion magique embarquer pour Gavdos... un village d’irréductibles Gavdois qui lutte contre les pollueurs.

Le 14 septembre 2013, les Etats-Unis et la Russie ont conclu un accord pour éliminer les armes chimiques en Syrie sur la base des engagements pris par le gouvernement syrien. Le démantèlement du programme d'armes chimiques est sous la responsabilité de l'OIAC, à La Haye, qui a reçu aussi le prix Nobel. Il est encadré par la résolution 2118 de l’ONU qui stipule que la totalité des substances chimiques doit être détruite pour le 30 Juin 2014. Il est question de 1290 tonnes, dont 300 de gaz moutarde, sans compter les produits précurseurs, dits de catégorie 2 (c’est le cas d’isopropanol), qui servent juste à les fabriquer et dont le simple mélange donne du gaz moutarde et du gaz sarin). 700 tonnes d'agents chimiques, les plus potentiellement dangereux, doivent être transférés ainsi par le biais de moyens navals américains et détruits (jetés tous simplement) dans les eaux internationales. La destruction de ces agents devrait se faire par hydrolyse en haute mer…. L’Angleterre a accepté (…) Lire la suite »

Nucléaire : Les Iles Marshall poursuivent « Israël » et les Etats-Unis en justice

Alahednews

La République des Îles Marshall, un minuscule pays du Pacifique, a déposé une poursuite sans précédent contre les États-Unis et les huit autres puissances nucléaires, dont « Israël », réclamant de ces pays qu’ils assument leurs obligations envers le désarmement et les accusant de « violations flagrantes » du droit international.

L'archipel ayant servi à des dizaines d'essais nucléaires américains après la Seconde Guerre mondiale a intenté un recours judiciaire, jeudi, contre les neuf pays auprès de la Cour internationale de justice à La Haye, aux Pays-Bas. Une poursuite contre les États-Unis a également été déposée à San Francisco et vise spécifiquement le président Barack Obama, les départements et secrétaires à la Défense et à l'Énergie et l'Administration nationale de la sûreté nucléaire, selon l'Associated Press. Les Marshallais sont de véritables martyres du nucléaire. Les États-Unis ont commencé les essais en 1946. Ils ont fait exploser 67 bombes en 12 ans. Dont la tristement célèbre Bravo, larguée sur Bikini en 1954, et qui a dégagé un champignon atomique de 32 kilomètres d'altitude. Bravo était 1000 fois plus puissante que les bombes d'Hiroshima, souligne le gouvernement marshallais. Les Îles Marshall affirment que les neuf pays en question modernisent leurs arsenaux nucléaires plutôt que de (…) Lire la suite »

Pour en finir avec l’imposture du nucléaire iranien

Karim R’Bati

Contrairement à une certaine idée reçue, bien ancrée dans les esprits, à force de propagande médiatique, il n’y a pas de bonnes ni de mauvaises bombes nucléaires. Elles sont toutes sales, dangereuses et chacune d’elles fait peser, à elle seule, une lourde menace sur la paix mondiale.

Ce postulat étant admis, on ne saurait établir que deux catégories de pays dans le monde : des pays dont le territoire est sanctuarisé par des têtes nucléaires et des pays dont le territoire ne l’est pas. Si l’on ajoute à cela que le principe même d’une bombe nucléaire, sa raison d’être si vous voulez, est de ne pas être utilisée, c’est-à-dire de servir comme moyen de dissuasion, alors le constat le plus évident ne peut que s’imposer de lui-même. Et il est le suivant : Tout l’arsenal mondial des armes nucléaires ne sert absolument à rien, si ce n’est à menacer le destin de l’humanité toute entière et ce n'est qu’une vérité première. Or, au lieu de l’admettre, si le club fermé des états hégémoniques, qui pérore au nom de la communauté internationale, en alimentant l’imposture d’une prétendue menace que représenterait tel ou tel pays tiers, alors le bon sens le plus élémentaire exigerait de nous, citoyens du monde, que l’on décide librement entre deux alternatives radicales : I.- (…) Lire la suite »