Imaginez un pays dans lequel des citoyens manifestent chaque semaine paisiblement contre les mesures iniques de leur gouvernement, contre les injustices sociales, contre le caractère autoritaire de leur président...lequel leur envoie sa police, qui frappe, éborgne, mutile, emprisonne des prisonniers « politiques ». Et le président d’un autre État européen, Loukachenko, déclare sans ambages : « Ce qui se passe en France, c'est une crise de pouvoir, un pouvoir autoritaire qui n'arrive pas à accepter la logique de la démocratie et qui s'accroche par la force. Il est clair que Macron doit partir ».
Le président biélorusse se dit également « impressionné par le courage des manifestants » en France. « Ils savent les risques qu'ils prennent en défilant tous les week-ends et pourtant, ils poursuivent le mouvement pour faire vivre la démocratie dans ce pays qui en est privé depuis si longtemps », ajoute M Loukachenko, pour qui « les femmes en particulier, qui défilent tous les samedis, (…)Lire la suite »
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21 août 2020
Discours de Loukachenko sur la place de l’Indépendance.
Traduction (perfectible) du discours du président Alexandre Loukashenko sur la place de l'Indépendance du Bélarus devant 60 000 participants.
Traduction : Non ! La Biélorussie n'est pas à vendre.
Cher amis !
Merci d'être venus
Je vous remercie vous, les résidents de Gomel ! Nous avons vécu ensemble durant un quart de siècle difficile et jamais vous ne m'avez déçu.
Merci concitoyen de Moguilev et résidents de Vitebsk !
Merci, résidents de Brest et de la province de Brest où j'ai passé les années les plus difficiles de ma jeunesse, les années de mon service militaire.
Merci, résidents de Grodno !
C'était alors, au milieu de la décennie 1990 quand nous commencions notre campagne électorale avec vous, résident de Grodno.
Merci, habitants de Minsk !
Vous m'avez supporté durant un quart de siècle, moi, un personne qui vint à vous depuis la province.
Chers amis, je ne vous pas appelés ici pour me protéger, bien que ce soit pour cela aussi ! Vous êtes venus ici pour que pour la première fois en un quart de siècle vous puissiez défendre votre pays, l'indépendance, vos épouses, sœurs et enfants !
Je ne (…)Lire la suite »