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Thème : Alex Saab

Les USA kidnappent en toute illégalité le diplomate vénézuélien Alex Saab au Cap-Vert

Dan KOVALIK
Le 16 octobre, l'homme d'affaires colombien et Envoyé spécial du Venezuela Alex Saab a été concrètement enlevé pour la deuxième fois, d'abord par le Cap-Vert sous la pression de Washington, et maintenant par les USA, en violation flagrante du droit international. Pendant près d'un an et demi, Saab a été emprisonné dans l’archipel du Cap-Vert, à 650 km au large de la côte nord-ouest de l'Afrique, dans l'Atlantique. Comme l'explique un article de l’agence Bloomberg, « Saab a été arrêté le 12 juin [2020] lorsque l'avion privé qu'il empruntait pour se rendre du Venezuela en Iran a fait une escale de ravitaillement sur l'île cap-verdienne de Sal ».[1] Ce que Bloomberg ne mentionne pas, c'est que l'avion de Saab a été contraint d'atterrir au Cap-Vert parce que deux autres pays voisins d'Afrique continentale, apparemment sous la pression des USA, ont refusé de le laisser atterrir. [2] Il n'y a pas de traité d'extradition entre le Cap-Vert et les USA et il n'y a pas eu d'ordre (…) Lire la suite »

Trump en a rêvé, Biden l’a fait

Maurice LEMOINE
France Culture (« l’esprit d’ouverture »), journal du 17 octobre 2021 au matin : « Extradition aux Etats-Unis d’Alex Saab, un proche de Maduro accusé d’avoir détourné l’aide alimentaire destinée au Venezuela. » Pour Libération (« CheckNews » à tous les étages), « l’opposition vénézuélienne et de nombreux journalistes qui ont enquêté sur le personnage affirment qu’il sait tout sur la corruption du régime de Nicolas Maduro ». Ce que confirme La Croix : « Soupçonné d’avoir profité de sa proximité avec Caracas pour détourner 350 millions de dollars, il pourrait détenir des informations compromettantes pour Maduro. » D’autant que, à en croire Le Monde (le quotidien « de référence »), reprenant l’Agence France Presse (AFP), l’opposant vénézuélien Julio Borges déclare qu’avec l’extradition commence « le passage devant la justice de quelqu’un qui a volé des millions de dollars aux Vénézuéliens, qui est responsable direct de la faim et de la crise humanitaire » dans ce pays. Bref, résume (…) Lire la suite »

Les États-Unis s’arrogent le droit de décider quels pays peuvent manger.

Caitlin JOHNSTONE
Les agences de presse AP et AFP, démultiplicateurs de propagande à l'échelle mondiale, ont toutes deux informé leurs lecteurs qu'un "fugitif" a été extradé vers les États-Unis. "Un homme d'affaires fugitif proche de Maduro, le président vénézuélien, est extradé vers les États-Unis", titre l'AFP. "Alex Saab, un fugitif proche du gouvernement socialiste du Venezuela, a été mis dans un avion à destination des États-Unis pour faire face à des accusations de blanchiment d'argent", a annoncé AP sur Twitter. On peut se demander ce qui fait de cet homme un "fugitif" et ce que ce statut a à voir avec son extradition vers un gouvernement étranger dont les lois ne devraient avoir aucune incidence sur sa vie. Il se trouve qu'Alex Saab, citoyen vénézuélien d'origine colombienne, est un "fugitif" de l'autorité autoproclamée du gouvernement américain, qui décide quelles populations de notre planète sont autorisées à avoir un accès facile à la nourriture. Son crime est de travailler à (…) Lire la suite »