Alexeï Navalny est mort. Il est mort le 16 février 2024. Il reste son image : son air désinvolte, comme si rien ne le concernait vraiment, sa dégaine de grand adolescent, son regard ironique et rieur, cette façon qu'il avait de tendre sagement ses poignets pour qu'on lui retire les menottes ou de rester debout patiemment à l'écoute des juges, et surtout ce large sourire à la fois joyeux et triste.
L’entretien accordé par Vladimir Poutine à Tucker Carlson a fait des vagues et suscité des réactions dans le monde entier. Bien sûr : elle représentait une première brèche dans la chape de plomb organisée par l'Occident, chantre de la liberté d'information et d'expression, sur la politique russe et ses motivations. En Russie aussi, les commentaires et exégèses se sont multipliés, au point que Vladimir Poutine a jugé utile de préciser ses vues dans cette seconde interview accordée au journaliste Pavel Zaroubine et publiée sur le réseau russe dzen.ru
Quelles que soient les circonstances de la mort d'Evgueni Prigogine, une chose est sûre, ceci ne serait jamais arrivé si les normes de l'État de droit avaient été respectées, c'est à dire si Prigogine avait été arrêté, pour être jugé de sa tentative de putsch, menée en pleine guerre de son pays.
Fulvio Scaglione a été rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire Famiglia Cristiana de 2000 à 2016. Correspondant de l'Union Soviétique et de la Russie, il a suivi la transition de la Russie et des anciennes républiques soviétiques, puis la guerre en Afghanistan, en Irak et les questions relatives au Moyen-Orient. Il est considéré comme la voix du pape François en matière de politique étrangère, une ligne plus progressiste qui tranche avec celle prônée par ses prédécesseurs plus proches de la droite néoconservatrice.
Il est fascinant de voir comment les correspondants de guerre russes jouent désormais un rôle similaire à celui des anciens commissaires politiques de l’URSS.
La rencontre du président Poutine avec un groupe de correspondants de guerre russes et de blogueurs de Telegram – notamment Filatov, Poddubny, Pegov de War Gonzo, Podolyaka, Gazdiev de RT – a été un exercice extraordinaire de liberté de la presse.
Interview d’Oleg Nesterenko, président du CCIE, accordé à la publication "L'Eclaireur des Alpes".
Ces derniers jours de mai , les principaux médias d'Occident font la propagande intense du projet d'assassinat de Poutine.
Les discours de Poutine se succèdent depuis le début du conflit en Ukraine. En fait, c'est un seul discours qui se précise au fur et à mesure. Son impact sur le monde, et notamment le monde non occidental, est considérable.C’est en Afrique où le discours a trouvé de suite le plus grand écho. Poutine semble y disposer d’une popularité qui gagne peu à peu tout le continent. Elle est portée par une jeunesse désormais instruite, à l’intelligence et la lucidité stupéfiantes et qui prend la tête de ce qui apparait bien comme une nouvelle lutte de libération. Mais celle-ci s’appuie cette fois ci sur des forces bien plus armées culturellement. Le mouvement est si fort qu’il gagne les armées africaines et notamment les jeunes officiers. Qu’y a-t-il dans ce discours qui suscite un tel enthousiasme et une telle adhésion.
Pour servir votre droit de savoir.
L'ordre de Vladimir Poutine de commencer la mobilisation partielle des forces militaires russes s'inscrit dans la continuité d'une confrontation entre la Russie et une coalition de nations occidentales dirigée par les États-Unis, qui a débuté à la fin de la guerre froide.