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Thème : Monsanto

Comment les semences génétiquement modifiées et le « RoundUp » de Monsanto/Bayer déterminent la politique des États-Unis au Venezuela (MintPress News)

Whitney WEBB
Au fur et à mesure que la crise politique au Venezuela s’est développée, on a beaucoup parlé de l’intérêt manifeste de l’administration Trump pour la privatisation et l’exploitation des réserves pétrolières du Venezuela, les plus importantes au monde, par des géants américains du pétrole comme Chevron et ExxonMobil. Pourtant, l’influence d’une autre société américaine notoire, Monsanto – aujourd’hui filiale de Bayer – n’a pas été mentionnée. Alors que de nombreuses autres nations d’Amérique latine sont devenues « libres pour tous » pour l’entreprise de biotechnologie et ses filiales, le Venezuela a été l’un des rares pays à combattre Monsanto et d’autres géants agrochimiques internationaux et à gagner. Toutefois, depuis cette victoire – remportée sous le régime chaviste – l’opposition vénézuélienne, soutenue par les États-Unis, s’est efforcée d’y remédier. Aujourd’hui, alors que le gouvernement parallèle de Juan Guaidó tente de prendre le pouvoir avec l’appui des États-Unis, le fait que les principaux donateurs (...) Lire la suite »

De l’agent orange étasunien au Roundup européen : Le Vietnam poursuit sa lutte !

Guillaume SUING
Le Vietnam vient d’interdire sur son sol l’usage du célèbre glyphosate, fleuron du géant euro-étasunien Bayer-Monsanto, mieux connu sous son nom commercial Roundup. Cette décision, dans le sillage de la résistance de l’agro-écologie cubaine contre l’agrobusiness depuis les années 2000, s’inscrit aussi dans une politique nationale qui avait déjà infligé à Monsanto une première défaite juridique concernant le funeste « agent orange », puissant désherbant jadis utilisé dans le génocide étasunien des vietnamiens (plus de trois millions de victimes atteintes de cancer jusqu’à aujourd’hui dans le pays). Monsanto a d’ailleurs été condamné à verser des indemnités aux victimes. Bayer-Monsanto, d’autant plus vorace qu’il est désormais quasiment seul sur le marché mondial, ne se laissera pas faire et s’apprête à déposer des recours contre le Vietnam auprès de l’OMC pour lui infliger des sanctions économiques. La firme est d’ailleurs engagée dans une véritable guerre médiatique pour cacher les effets néfastes de son produit (...) Lire la suite »
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« Utopique » interdiction du glyphosate : La France aurait-elle besoin du secours des agronomes cubains ?

Guillaume SUING
Le 29 mai, dans le cadre du projet de loi sur l’Agriculture du ministre Stéphane Travers, après des jours interminables de débats et de votes à répétition sur les amendements, un vote se fait à la sauvette. Sciemment décalé par le président de l’Assemblée Nationale à un moment où l’absentéisme culmine, comme en témoigne le député François Ruffin, le Parlement rejette à la surprise générale l’amendement demandant l’interdiction du glyphosate, par une majorité de 63 députés sur 85 votants. Il faut être « réaliste », « tant qu’on n’a pas une alternative pour nos paysans »... La maffia européenne des pesticides en tout cas se frotte les mains : il y a quelques mois les sauveurs de la Nature, sous la bannière de notre Nicolas Rhone-Poulenc Hulot, furent déjà incapables d’imposer à Bruxelles l’interdiction, même à terme, de cette star incontestée des pesticides ; le glyphosate, mieux connu sous le nom de Round Up... La dernière « promesse » du candidat Macron était donc, ô surprise, une entourloupe de plus... quelque soit le (...) Lire la suite »
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Bayer-Monsanto : c’est bien plus et bien pire que le glyphosate et le dicamba !

Les Amis de la Terre des Landes

Alors que les méga-fusions de la dernière décennie ont beaucoup attiré l’attention, toute une série d’acquisitions de moindre taille par Bayer et Monsanto sont passées inaperçues, alors qu’elles vont permettre aux deux entreprises d’accroître et de consolider encore leur puissance, grâce aux BANQUES DE DONNÉES NUMÉRIQUES AGRICOLES.

Nous sommes à un moment critique pour nos systèmes alimentaires et agricoles. Si Bayer et Monsanto sont autorisés à finaliser leur projet de fusion de 66 milliards de dollars, les paramètres économiques de l’alimentation, de l’agriculture et de l’environnement vont être profondément modifiés. La compétition dans le domaine agricole ne sera plus jamais la même. La nouvelle compagnie serait la plus grande compagnie mondiale de semences légumières, la plus grande compagnie mondiale de semences de coton, le plus grand fabricant et vendeur d’herbicides, le plus grand détenteur de droits de propriété intellectuelle et de brevets sur des traits de semences tolérantes à des herbicides et la compagnie qui mène le plus de recherches au monde sur les semences et les traits (génétique) des semences. Bien que dans le cadre de cette fusion, l’accent ait principalement et à juste titre porté sur les semences, les traits génétiques, et les produits chimiques, un quatrième élément de la transaction, très peu remarqué est (...) Lire la suite »

Monsanto+Bayer=MoBay : le cartel des empoisonneurs contre la planète (Asian Age)

Vandana Shiva

L’Inde est embourbée dans une controverse artificielle créé par Monsanto à propos de la première culture génétiquement modifiée, censée avoir reçu le feu vert pour sa commercialisation. Impliquée dans des litiges sur plusieurs fronts, Monsanto tente de contourner nos lois sur les brevets, la loi de protection de la variété végétale, celles sur les droits des agriculteurs, sur les produits de base et sur la concurrence. Elle se comporte comme s’il n’y avait, en Inde, aucun parlement, aucune démocratie, aucune loi souveraine à laquelle elle devrait obéir. Ou tout simplement, elle s’en moque.

Sur un autre terrain, Monsanto et Bayer sont en train de fusionner. Elles ont déjà dans le passé formé une seule entité appelée MoBay (MonsantoBayer), digne héritière du cartel d’empoisonneurs IG Farben. Les participations majoritaires de ces deux entreprises étaient entre les mains des mêmes sociétés d’investissement privées. Le domaine d’expertise de ces firmes, c’est la guerre. IG Farben, moteur économique d’Adolf Hitler et principale source de devises étrangères de l’Allemagne d’avant guerre, était également une machine de renseignements étrangers. Hermann Schmitz était le président d’IG Farben, son neveu Max Ilgner était un directeur d’IG Farben, tandis que le frère de Max, Rudolph Ilgner, dirigeait la branche new-yorkaise comme vice-président de Chemnyco. Paul Warburg, frère de Max Warburg (du conseil d’administration d’IG Farben), fonda le système de réserve fédéral des USA. Max Warburg et Hermann Schmitz ont joué un rôle central dans l’empire IG Farben. Carl Bosch, Fritz ter Meer, Kurt Oppenheim et George (...) Lire la suite »

« Aux graines, citoyens ! » Marche mondiale contre Monsanto dans 25 villes françaises et 50 pays

COLLECTIF 7 MAI 2015
Le 23 mai 2015, des citoyens du monde entier, dans une cinquantaine de pays et une vingtaine de villes françaises, marcheront contre Monsanto, et contre les « multinationales des OGM et des pesticides ». Ils se mobiliseront également pour une agriculture respectueuse de l’environnement, de la santé des travailleurs et des consommateurs, des générations futures. Leur demande : stopper l’offensive des OGM en Europe et arrêter l’empoisonnement par les pesticides. Avec un slogan : « Aux graines citoyens ! ». Voici l’appel lancé par le Collectif citoyen les Engraineurs et Combat Monsanto. Lancé en 2013 par la mouvance Occupy, la Marche mondiale contre Monsanto se réclame d’une dynamique citoyenne, autogérée par les groupes qui s’en emparent localement, dans un esprit de convergence de tous ceux qui veulent agir, au travers d’événements ouverts sans étiquettes de partis ou d’organisations. L’appel français pour la marche du 23 mai, qui réunira plus de 25 villes en France métropolitaine et dans les DOM, a été (...) Lire la suite »

Après le classement du Round-up comme « probablement cancérogène », Monsanto contre-attaque

RODHO
Le glyphosate, une molécule produite par Monsanto pour les pesticides, vient d’être classé comme « probablement cancérogène » par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) basée à Lyon. « L’information est énorme. En France, un champ de blé sur trois est traité au glyphosate. En Europe, pas moins de 400 entreprises en commercialisent, à travers 30 désherbants différents. Ailleurs dans le monde, une bonne partie des maïs et soja OGM ont été conçus pour être « Roundup ready », c’est-à-dire résistants au glyphosate. Ce qui permet d’épandre du glyphosate sur un champ et y tuer toutes les plantes sauf les OGM. Ce qui permet à Monsanto de vendre à un agriculteur à la fois la plante et l’herbicide. Génial », écrit Terra Eco. Le Circ compte cinq niveaux de classification de produits chimiques : les probablement « non cancérogènes » (classe 4), les « inclassables » (classe 3), les « peut-être cancérogènes pour l’homme » (classe 2B), les « probablement (...) Lire la suite »

Liberté de semer : Monsanto ne pourra pas déposer son brevet sur une tomate naturelle

Sophie CHAPELLE
Monsanto, le géant étasunien des semences, visait l’obtention d’un brevet portant sur des tomates issues de sélection traditionnelle et naturellement résistantes à un champignon appelé Botrytis cinerea. Mais c’était sans compter l’opposition de la coalition No Patent on Seeds ! (pas de brevets sur les semences), un collectif d’associations engagées contre le brevetage des végétaux, des graines et des animaux d’élevage [1]. « Les tomates originales utilisées pour ce brevet proviennent de la banque internationale de gènes de Gatersleben en Allemagne, explique la coalition. La résistance recherchée était déjà connue chez ces plantes. Or, Monsanto a publié un brevet formulé de façon à créer l’impression que des techniques de génie génétique avaient été utilisées pour produire lesdites tomates. » Il ne s’agirait donc pas d’une invention, critère incontournable pour obtenir un brevet. L’argument a été semble t-il retenu par l’Office européen des brevets – chargé d’étudier les demandes de brevets principalement déposées par (...) Lire la suite »

AVAAZ : Combattre Monsanto ou faciliter la biopiraterie ?

Réseau Semences Paysannes

Communiqué - Aiguillon le 11 juillet 2014.

Au prétexte de lutter contre Monsanto, Avaaz vient d'envoyer des millions de courriels sollicitant la générosité publique afin de lancer un commerce électronique mondial de semences. Le Réseau Semences Paysannes s'interroge : les paysans ont-ils besoin d'un « magasin mondial » en ligne des semences ? Le commerce sur internet échapperait-il aux lois du commerce mondial dictées par Monsanto et les autres multinationales ? Ce que propose Avaaz ne risque-t-il pas de devenir une organisation mondiale pour faciliter la biopiraterie de ces multinationales ? D'après Avaaz, ce projet serait conçu par « les fermiers qui résistent et préservent des graines dans des banques de semences et des granges réparties dans le monde entier ». Le Réseau Semences Paysannes, qui regroupe en France la plupart des Maisons des Semences Paysannes au sein desquelles ces « fermiers » s'organisent, n'a jamais rien demandé à Avaaz. Et il ne connaît de par le monde aucune organisation de petits paysans qui puisse concevoir un tel (...) Lire la suite »

Le groupe ETC dénonce la prise de contrôle du marché mondial des semences et des aliments par les grands groupes privés

Darío Aranda

Trois entreprises contrôlent les 53 % du marché mondial de semences, six compagnies de pesticides dominent les 76 % du secteur et dix corporations se partagent les 41 % du marché des fertilisants.

Avec noms propres et gains chiffrés, un rapport international vient d’offrir des données dures sur les multinationales de l’agrobusiness. “La concentration du pouvoir des corporations et la privatisation de la recherche doivent être discutées comme des thèmes centraux dans la recherche de solutions au problème de qui va nous alimenter” conclut Kathy Jo Wetter, coordinatrice de l’enquête depuis les États-Unis, et qui souligne un des mensonges principaux du modèle de l’agro-business : “C’est un grand mensonge de dire que le modèle agro-industriel peut combattre la faim dans le monde”. Et d’insister sur la nécessité d’en finir avec les oligopoles et de fortifier un autre modèle. Le Groupe ETC est un espace de référence en matière d’études sur les corporations de l’agro. Fort de trente ans de travail et possédant des bureaux au Canada, aux États-Unis et au Mexique, il publie périodiquement des documents sur les cinq continents, basés sur le croisement d’information officielle avec celle des entreprises. “Semences, (...) Lire la suite »
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