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Thème : Environnement, écologie

Conférence internationale de Pékin sur Droits de l’homme et protection de l’écologie marine dans le processus de modernisation

Tamara KUNANAYAKAM

Le 26 septembre 2023 s'est tenu à Pékin une conférence internationale sur la relation entre environnement, le développement et droits de l'homme, dans le processus de modernisation et de protection de l'écologie marine. Tamara Kunanayakam* y a présenté la communication suivante.

Je remercie les organisateurs de m'avoir donné l'occasion de partager mes réflexions sur le projet ambitieux de la Chine de construire une communauté maritime avec un avenir commun, à un moment où la coopération internationale est indispensable pour relever les défis d'une crise systémique sans précédent, d'une ampleur épique, qui menace l'ensemble de l'humanité. Je me sens particulièrement concernée car je viens d'une île stratégiquement située dans l'océan Indien – le Sri Lanka – qui a dû payer un lourd tribut pour avoir résisté aux pressions visant à l'amener à suivre le camp d'un hégémon mondial (les États-Unis) de plus en plus agressif et sur le déclin. Les ingérences extérieures dans nos affaires intérieures, les sanctions unilatérales, la déstabilisation politique, le ciblage sélectif au Conseil des droits de l'homme des Nations unies et une longue guerre séparatiste soutenue par l'étranger ont été notre lot au cours des quatre dernières décennies. Nous sommes dans une situation d'urgence. Il est temps de (...) Lire la suite »

Le renard, martyr de la faune sauvage

Jérôme HENRIQUES

Classé à la fois comme "espèce chassable" et comme "espèce susceptible d'occasionner des dégâts" (ESOD), le renard est chassé toute l'année en France. Victime d'une mauvaise réputation, accusé de tous les maux, c'est le souffre douleur préféré des chasseurs. Rien ne lui est épargné : tir au fusil, chasse à courre, piégeage, déterrage ... Au total, ce sont plus de 600.000 individus qui sont ainsi tués chaque année. Pour quel résultat ? Les chasseurs prétendent ainsi "réguler la nature" et "protéger la biodiversité". Mais dans les faits, c'est plutôt l'inverse qui se produit ...

Le renard est l’un des mammifères sauvages les plus répandus à travers le monde. On le rencontre dans des milieux très variés : plaines, montagnes, forêts, littoraux et jusque dans les villes. Omnivore généraliste et opportuniste, il est capable de manger de tout : petits rongeurs, lapins, oiseaux, insectes, fruits, céréales, charognes, aliments pour animaux domestiques, restes de déchets humains ... C'est le roi de l'adaptation et de la débrouillardise. Ses capacités cognitives exceptionnelles (mémoire, apprentissage ...), son aptitude à vivre seul ou en groupe (avec une organisation sociale, un mode de communication varié), ses techniques de chasse complexes (en mulotant, simulant ...) ou encore son aptitude à trouver facilement de nouvelles stratégies de survie, sont les signes d'une intelligence rare, malheureusement trop souvent ignorée. Le renard est pourtant bien présent dans la culture. Avec une image tantôt positive, tantôt négative. Nous avons tous en tête les fables de La Fontaine, dans (...) Lire la suite »

Le premier projet d’élevage industriel de pieuvre verra-t-il le jour ?

Jérôme HENRIQUES

Le nord de l'Espagne est réputé pour sa production de fruits de mer, mais aussi de pieuvres. Alors que la demande pour ce mets ne cesse de croître, les populations de céphalopodes s’amenuisent et les prises des pêcheurs sont de moins en moins bonnes. Afin de répondre à cette demande, des projets d'élevage industriel de pieuvre pointent le bout de leur nez.

Ainsi le projet d’ouverture du premier centre d’élevage de pieuvres au monde a été annoncé pour l’été 2023 par la multinationale espagnole Nueva Pescanova, spécialiste des commerces de produits de la mer. Ce projet se situe dans le port de Las Palmas, aux Canaries. Il repose sur une parcelle de plus de 52.000 m² et devrait assurer une production de plus de 500 tonnes par an, en régime continu et toute l'année. Les pieuvres sont des créatures intelligentes, curieuses, sensibles, qui ont besoin d'explorer et de s'engager dans leur environnement. Elles sont également solitaires par nature. Selon CIWF France, les forcer à vivre côte à côte dans des espaces confinés génèrerait un fort mal-être. Cela les conduirait probablement à adopter des comportements agressifs, de territorialisme, voire du cannibalisme. De plus, il n'existe actuellement aucune législation pour encadrer ce type d'élevage. Rien sur les conditions de détention (densités minimales ...), ni sur la façon de manipuler les animaux. Selon CIWF, (...) Lire la suite »
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Coca-Cola, la COP27 et les écologistes qui n’ont toujours rien compris

Nicolas CASAUX
5 octobre 2022 Si – comme Mickael Correia, Camille Étienne et la plupart des figures de l’écologisme médiatique, du militantisme « pour le climat » – tu t’étonnes ou t’indignes du fait que Coca-Cola soit un des principaux sponsors, aux côtés d’IBM, Microsoft, Vodafone et Egyptair, entre autres, de la prochaine COP organisée en novembre en Égypte, c’est que tu n’as (toujours) pas réalisé dans quoi nous vivons. Les bénéficiaires du RSA ou du chômage ne financeront jamais les COP. Enfin si, ils les financent toujours, indirectement, en donnant de l’argent aux entreprises et aux États qui les financent. Mais techniquement, ce ne sont pas eux qui ont l’argent. Le principe même du capitalisme, c’est de produire de la valeur (de l’argent) en détruisant le monde au travers de l’exploitation des êtres humains (on appelle ça « production », « développement », « croissance », « progrès », etc.). Ceux qui ont l’argent, c’est donc les pires destructeurs et exploiteurs du monde, États ou entreprises. C’est donc très (...) Lire la suite »

Le changement climatique a-t-il bon dos ?

Ali BABAR

La COP 26 en cours, alors que tout le monde attend et exige de nouveaux grands engagements en faveur du climat, je vous propose quelques réflexions sur notre rapport au changement climatique.

Avant tout chose, je précise que je ne suis pas climatosceptique, pas plus que je ne considère que le changement climatique, causé pas l’homme, pourrait nous être favorable. Je ne pense donc pas être « climato-relativiste ». Je considère même que la surexploitation de nos ressources est un problème majeur pour l’humanité et ce même sans prendre en compte le changement climatique. Pourtant je suis assez certain que le texte qui suit va m’attirer les foudres de ceux qui sont a priori dans mon camp. Il y a 40 ans le changement climatique était encore un sujet émergent et comprenait de très nombreux détracteurs. Au cours des années 90, les climatosceptiques ont semblé avoir perdu la partie avec un consensus qui commençait à s’établir dans les médias et dans la classe politique (Etats-Unis excepté principalement sous les Républicains). Le changement climatique s’est ensuite imposé comme un sujet prenant de plus en plus de place dans le débat politique et très suivi dans le cadre des accords internationaux, en (...) Lire la suite »
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Les loups et les hommes

FEUFOLLET
Lettre à Dominique Muselet et à d’autres. Ce n’est pas un gage de bonne santé que d’être bien intégré dans une société profondément malade. (Krishnamurti) L’homme est un loup pour l’homme. Chacun a entendu ou lu, de nombreuses fois cette maxime éculée. Juste ou fausse, selon les circonstances, elle imprègne notre interprétation, notre appréciation, notre appréhension d’autrui. Aux vus et entendus de l’histoire, il apparaît assez clairement que l’homme a su se comporter, au cours de son histoire, comme le pire des prédateurs en face de sa propre espèce. Jamais, au grand jamais, l’homme n’aura rencontré un prédateur pire que lui-même. Aucune espèce vivante sur cette terre n’a jamais autant fait pire prédation face à sa propre espèce, à l’échelle que l’on connaît. Depuis la nuit des temps et jusqu’à nos jours, ce problème de coexistence humaine subsiste. S’il n’était advenu diverses formes de civilisations de sociétés en divers endroits de la planète, l’humanité en serait restée au stade de l’anthropophagie. Ici, le (...) Lire la suite »
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A l’école de la nature pour innover l’indigence

Erno RENONCOURT

D'un côté, la nature comme modèle d'intelligence du haut de ses 3.8 milliards d'années d'innovation, malgré les turbulences, les violences, les errances, le chaos et l'instabilité. D'un autre, Haïti, 217 ans d'indigence, de réussite précaire, d'éloge de la servitude, de la laideur et de la médiocrité. Et si Haïti se mettait à l’école de la nature pour apprendre a ne plus fuir son terroir, mais à puiser dans ses déchirements le plus pâle rayon d’espoir pour le projeter dans le noir pour ceux et celles qui agonisent. Brillez de votre étincelle pour faire rougir le bois mort à côté de vous et irradier de colères indigentes les foyers de l’indigence.

L'eau et l'innovation dans la nature Pour innover et changer leur environnement, notamment les écosystèmes invariants, les groupes sociaux se doivent d'imiter la nature, pour autant qu'ils veuillent atteindre une performance globale. Galilée disait que la Nature est écrite en langage mathématique. Une manière subtile de nous dire qu'elle est une bibliothèque inépuisable à la découverte de laquelle il faut se laisser aller. Ce que du reste atteste une certaine injonction de Francis Bacon : pour commander à la nature, il faut lui obéir ! Au vrai, la Nature, c'est environ 3.8 milliards d'années d'innovation écologique et globalement performante. Il va sans dire que l'humanité ne peut que s'enrichir si elle s'en inspire. Mais encore faut-il qu'elle comprenne que la base de cette innovation permanente réside dans le génome qui symbolise l'intelligence du vivant et qu'on représente à l'échelle biologique comme une mémoire en double hélice assurant la reliance entre l'humilité et la générosité. (...) Lire la suite »

Energies renouvelables et droits humains : un divorce gênant pour les prétentions écologiques

Chachou23

Les rapports d’ONG se multiplient pour dénoncer les graves atteintes aux droits humains qui découlent de l’extraction, du transport et de l’exploitation des matériaux nécessaires à la fabrication des technologies utilisées dans les énergies renouvelables. Le silence public qui entoure ces pratiques est assourdissant : il traduit le malaise de personnels politiques et médiatiques à assumer certaines contradictions de l’écologie politique. Car les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries de voiture électrique ont un très lourd coût environnemental et humain.

Les conséquences dévastatrices de l’exploitation minière sur des milieux déjà fragilisés La conception des énergies renouvelables nécessite des minerais, beaucoup de minerais... Or les catastrophes liées à l’utilisation de ces minerais se sont multipliées ces dernières années selon un rapport récent de l’ONG Sherpa intitulé « Ne minons pas la transition écologique ». L’une des plus violentes et importantes fut la rupture d’un barrage du réservoir de rétention d’une mine de fer à Brumadinho au Brésil, en janvier 2019. Le bilan de ce drame humain fait froid dans le dos : 270 morts directs dans un océan de boue toxique et des déchets toxiques par millions de tonnes qui pourraient affecter des millions d’habitants. Cette catastrophe fait écho à une autre rupture de barrage dans le même pays en 2015. Dans les deux cas, on peut observer un enchevêtrement entre entreprises minières locales, sociétés de prospective internationales, avec des pratiques de certification frauduleuses et une corruption endémique, sans même (...) Lire la suite »

D’une « Greta Thunberg chinoise » aux « altruistes efficaces »

Elizabeth MARTENS

En août 2020, La Libre Belgique, se demandait "Qui est Howey Ou, la ’Greta Thunberg chinoise’ qui mène un combat solitaire et semé d’embûches ?" L’article affichait la photo d’une jeune adolescente chinoise, une pancarte pro-climat à la main, dans un parc public de Guilin.

Face à l'émotion qu'ont suscité les apparitions publiques de "notre Greta" et ses plaidoiries devant les grands de ce monde, les lecteurs belges ne peuvent que prendre la jeune chinoise en pitié : "les passants regardent avec indifférence les slogans qu'elle a peints elle-même et brandit seule dans les rues de Guilin."(1) Les commentaires de l'article nous amènent à compatir avec la jeune fille qui doit se battre, seule, face à l'hostilité du régime communiste chinois. « Dans 20 ou 30 ans, si je regarde en arrière et me rends compte que la Chine n'a rien fait, je ne pourrai pas l'accepter », a-t-elle expliqué au journaliste, « ma fierté nationale, c'est de vouloir porter aussi cette responsabilité. » Mais si les Chinois restent indifférents aux efforts de Howey Ou, c'est surtout parce que la Chine actuelle est très active au niveau environnement. Pour eux, la jeune adolescente est sans doute en mal de reconnaissance et tente de rivaliser avec l'environnementaliste suédoise, Greta Thunberg qui, en (...) Lire la suite »

Ca m’énerve : fin des week-ends à Lille chez Maurice.

IRAE

On entend très rarement parler des ravages écologiques que causent les multi-nationales étasuniennes en Amérique du Sud à part dans la presse alternative.

Plate-forme pétrolière off-shore en feu au large de "l'île" guyanaise, souillure en règle de la forêt au Nicaragua, coté français, empoisonnement au chlrodecon des îles antillaises (mais grande discrétion médiatique), montagnes de détritus sur lesquelles vivent des familles asiatiques entières et quelques entrefilets sur les incendies pas du tout accidentels de la forêt amazonienne par le germain lusophone de Donald, pour ne citer que quelques exemples. Mais là attention, on touche au paradis de ceux qui ont les moyens de s'offrir des destinations hors du budget des gueux, on souille leur destination favorite de week-end où règne un entre-soi de bon aloi, bien loin de ceux qui ne sont rien surtout en gilet jaune. Oui Maurice où moults vedettes viennent vivre leurs lunes de miel sur eaux turquoises et leur détente de fin de semaine après un dur confinement à l'Île de Ré. La France, la Corse, la Bretagne, "pas assez cher mon fils" comme disait une antique pub et puis trop de risques de se trouver par (...) Lire la suite »
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