Des chefs d’État, des rois et princes par douzaines, des journalistes par centaines et, bien entendu, les médias avec tout leur arsenal seront là pour fêter le débarquement ou, plus exactement, ce script cherchant à présenter les États-Unis comme les artisans uniques de la liberté retrouvée en Europe, comme les héros, quasi solitaires, de la victoire sur le nazisme. Cette année, la mystification risque d’être encore plus bruyante à l’occasion du 80ème anniversaire de cet événement.