Votez pour vous, votez Mélenchon

RÉPUBLIQUE SOCIALE

Quelques jours désormais nous séparent du premier tour de l’élection présidentielle, et si on s’en référait simplement aux sondages il y a un candidat qui bénéficie d’une réelle dynamique c’est Jean-Luc Mélenchon.

Mais ce n’est pas le seul indicateur sur lequel nous nous basons : le nombre de personnes, de plus en plus nombreuses chaque jour, qui suivent le candidat de la France insoumise sur les réseaux sociaux, l’affluence à ses meetings, et l’audience qu’il réalise à la télévision, peuvent témoigner d’une réelle dynamique en sa faveur.

A tel point que certains journalistes qui avaient déjà enterrées le candidat osent désormais évoquer l’idée d’un second tour. Bien sûr nous n’en doutons pas une seconde, nous pouvons être au second tour tant le reste de l’offre politique de ceux qui sont devant nous -selon les sondages- est dangereuse pour notre pays. Entre la continuité d’une politique que nous connaissons depuis cinq ans, un repli sur soi identitaire, et une politique encore plus libérale qu’actuellement, les perspectives de changement progressiste s’éloignent pour notre peuple.

C’est en ce sens que la candidature de rupture qu’incarne Jean-Luc Mélenchon, appuyé par des centaines de milliers de citoyens, et soutenu par le PCF, peut être une réelle chance d’espoir pour notre pays à conditions que chaque citoyen prenne conscience de l’importance de cette échéance électorale. Enfin, pour une fois, nous avons l’occasion de voter pour un vrai programme et non pas contre quelqu’un ou pour le moins pire. Nous avons l’occasion de mettre un terme à cette Monarchie présidentielle qui confère au Président de la République un mandat de 5 ans sans aucun contre-pouvoir, et qui lui permet d’être élu sur un programme et de faire tout l’inverse de ce pour quoi il fut élu pendant toute la durée de son mandat.

Je ne vais pas y revenir dans cet article mais une VIème République apparaît désormais plus que nécessaire afin de redonner confiance aux français dans la politique, en leur conférant un véritable pouvoir, et en leur donnant la possibilité de révoquer n’importe quel élu. Les élus de la République doivent être irréprochables, Marine le Pen et François Fillon ne devraient pas être éligibles et pourtant ils culminent en tête des sondages à côté d’un jeune banquier se présentant candidat anti-système et semblant vouloir recycler tout ce dont les français ne veulent plus.

Les solutions que nous proposent ces candidats sont connues depuis des dizaines d’années et ont déjà montré leur inefficacité. Chômage, inégalités, et pauvreté en augmentation, cadeaux au grand patronat, fermeture de centaines d’usines, libéralisation des services publics, baisse du pouvoir d’achat des travailleurs, recul de l’âge à la retraite voilà ce à quoi nous ont mené ceux qui s’auto-qualifiaient de « candidats responsables ». Ce sont eux qui tout en parlant de rigueur, d’austérité, n’hésitent pas à se servir dans les caisses de l’Etat, à dilapider des milliards d’euros dans des guerres en Afrique, au Proche et au Moyen-Orient et à donner l’argent de nos impôts aux banques et aux actionnaires.

Cette situation ne peut plus durer, d’ailleurs les forts taux d’absentions aux dernières élections ne peuvent qu’en attester. La candidature de Jean-Luc Mélenchon propose l’inverse de ces vieilles recette libérales. Mais surtout, le caractère écologiste de son programme est en parfaite adéquation avec la situation que nous vivons. Pour les autres cela semble n’être qu’un chapitre de leur programme, parmi tant d’autres, alors que cela devrait être au coeur de nos préoccupations. Car personne ne sera épargné par les changements climatiques que nous serons amenés à subir, et des millions de réfugiés climatiques sont à prévoir pour les dizaines d’années qui suivront.

Le programme l’Avenir en commun réponds ainsi à toutes les attentes sociales, écologiques, économiques et démocratiques de notre pays. Non seulement parce qu’il a été écrit grâce aux contributions de plusieurs milliers de citoyens et citoyennes, mais aussi car il a été chiffré par des économistes et que nous savons donc qu’il rapportera plus que ce qu’il ne coûtera.

Le second tour n’est pas inaccessible, bien au contraire si chaque militant convainc autour de lui, diffuse notre programme et nos idées, il deviendra plus qu’envisageable. Chaque voix comptera, chaque personne convaincue comptera. Le 23 avril votez pour vous, votez Jean-Luc Mélenchon.

 https://republiquesocialeblog.wordpress.com/2017/04/08/votez-pour-vous-votez-melenchon/

COMMENTAIRES  

14/04/2017 23:53 par alain harrison

Bon article, un cri pour le changement.
En effet les changements climatiques sont inquiétants, nous les humains à ce stade de l’Évolution sommes un facteur climatique.
Et cela, le passage au mode écologique dans nos activités doit s’inscrire dans les grandes priorités dont la pauvreté.

Je crois que la pauvreté (matérielle qui induit la pauvreté intellectuelle pour résumer) doit être traité à l’égal du climat. Car la pauvreté est un facteur de guerres, de conflits, d’injustices et de criminalités nuisibles au sein de la population.
Du moment que la pauvreté sera éradiqué, que le bien vivre sera instauré, on verra aux détails, la guerre sera difficile à faire, à argumenter, bien sûr à travers le Monde. Mais ça c’est pas pour demain. Par contre l’éradication de la pauvreté est à la porté de la main dans les pays riches occidentaux. Quelque soit le moyen d’éradication, la VIè République est le lieu du Pacte Social.
Ce qui est au centre de la pauvreté, aujourd’hui, nous le savons, ce n’est pas la répartition de la richesse, mais le système sophistiqué de politiques économiques qui maintient le phénomène de l’exploitation de l’homme par l’homme, mais personne, à par moi, et OUI ! À part moi le dit clairement.
Sans cette reconnaissance, vous tournerez en rond. Quelle est la cause, qui nous a menés es à devenir un facteur climatique (dans quelle mesure ?), la poursuite de l’enrichissement débridé, de la sur consommation de la classe moyenne influencé par les riches et toute la PUB continue depuis la fin de la guerre qui envahit nos esprits et qui fait parti de nos moeurs : nous consommons tous les jours ou quasiment. Heureusement, le temps passé à travailler, les budgets serrés et endettés sont un modérateur ?!?!.

Et oui, le système économique est un contrôle et tend à devenir le seul critère à notre accès à une vie épanouissante, qui semble se traduire par le fait de consommer, donc de payer. Alors que ce contrôle devrait être le fait d’une éducation adéquate.
Mais quest-ce que l’Éducation ? Une question qui devrait faire parti de nos préoccupations. L’Éducation estsans doute la question la plus complexe, car elle ne se limite pas aux bancs d’école ou les punitions maisons, mais elle englobe de la naissance à la mort, toutes les étapes significatives de la vie humaine. De plus l’Éducation s’incère, à mon avis dans la perspective de l’Évolution Naturelle, dont la science ne cesse de nous dévoiler des pans, que ce soit génétique, paléontologique, anthropologique et archéologique. Nous savons aujourd’hui que L’Évolution est toujours en marche (le su et le non su, Korzybski a quelque chose à nous dire).

La révolution est multidimensionnelle, c’est sûr que c’est pas de la tarte, mais pas impossible, nous avons la pensée synthétique, ce qui nous done accès à la vue d’ensemble et le questionnement pour aborder les questions litigieuses : Quitter l’UE ou non ?
Mais voyons globalement, historiquement la période de son montage (c’est aux fruits que l’on reconnaît l’arbre) de même le communisme, le capitalisme, le néo-capitalisme, la mondialisation.......
La vision d’ensemble nous donne accès aux tenants et aboutissants, aux causes et aux acteurs responsables. OUI NON
Le questionnement bien mené, sans concession, peut nous conduire aux solutions adéquates.
Et comme je le dis, petit train nous mène loin : des ateliers, des rencontres informelles sur des sujets fondamentaux en petit nombre à temps partagé (pour la participation du plus grand nombre) est la clef de la duré, car le récidivisme (l’esprit du vieux monde) sera toujours à nos portes.
Krishnamurti : pour vous est-ce une idée ou un fait ?

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