Tartuferie occidentale sur la Syrie

Combien de temps encore allons-nous assister au spectacle de cette tartuferie qui se déverse dans les médias occidentaux à propos du drame syrien ? Quel crédit accorder aux larmes de crocodile de dirigeants véreux et de plumitifs serviles qui pleurent sur le sort de populations civiles qu’ils ont eux-mêmes livrées à l’engeance terroriste ? Le gouvernement français, qui interdit la livraison de matériel médical au peuple syrien, a-t-il encore un soupçon de déshonneur à coller sur sa figure ?

En laissant agir un envahisseur turc complice du terrorisme, que veulent les Occidentaux, sinon prolonger une guerre dont le peuple qu’ils prétendent défendre est la principale victime ? Suffit-il d’un chantage à l’immigration pour que le nouveau sultan obtienne un blanc-seing en Syrie, et que l’agression perpétrée contre son voisin passe comme une lettre à la poste ? Lorsque le gouvernement syrien reprend le contrôle d’une portion du territoire national occupée par des forces étrangères, n’est-il pas dans son droit ? Pourquoi parler de "forces pro-régime", alors qu’il s’agit d’une armée nationale qui défend la patrie au prix de lourds sacrifices ? Pourquoi ce vocabulaire insidieux, ces amalgames grotesques, ces mots-valises qui sont le masque répugnant de la complicité avec le crime ?

Jusqu’à quand va-t-on s’asseoir sur le droit international comme s’il était une option parmi d’autres, à sortir du placard quand les capitales occidentales y ont intérêt ? Combien de temps encore va-t-on mentir de façon aussi caricaturale, s’accorder toutes les compromissions, fouler aux pieds toutes les règles dès qu’il s’agit de la Syrie ?

Quel privilège de droit divin autorise ces puissances étrangères à s’y conduire comme en pays conquis ? Qu’est-ce qui justifie la bonne conscience de ces donneurs de leçon aux mains tachées de sang, cette arrogance verbeuse qui trahit ceux qui habillent l’impérialisme en cause humanitaire ? S’ils veulent mettre fin aux souffrances du peuple syrien, qu’attendent-ils pour rapatrier leurs forces spéciales d’un pays où elles n’auraient jamais dû mettre les pieds, couper les vivres aux mercenaires qui leur servent de chair à canon, et quitter un pays qui, heureusement, finira par triompher et se reconstruira sans eux ?

COMMENTAIRES  

06/03/2020 18:50 par Claude

Tartuferie occidentale le mot est faible !
La France ou l’on ose point dire que nous somme en dictature fascisante !
Ces pays doivent se foutre de la tête de nos donneurs de leçons, laquais aux ordres incapables de voir plus loin que leurs godasses
Alors que notre intérêt est de participer a la paix la reconquête et la reconstruction de leur pays.dans l’intérêt de tous.
Le climat qui nous concerne tous, ils s’en foute se prenant pour des dieu intouchables sans aucune empathie pour qui se soit.
De vraie tronches de tarés..

07/03/2020 09:51 par J.J.

Hier soir, aux infos d’Arte, cette annonce faite sérieusement par Mary Laborie : le DICTATEUR Bachar El Assad demande au PRÉSIDENT Erdogan de ne pas laisser les terroristes de passer en territoire Syrien....
Sans commentaires.

07/03/2020 16:48 par Danael

J’aurais dit en titre :"Crime de guerre occidental et tartuferie des grands médias". Pour que ces crimes soient jugés un jour il faut les dénoncer à répétition. Même chose pour les crimes du gouvernement fasciste israëlien et son rôle dans cette guerre.

13/03/2021 08:56 par chb

Dans un nouvel article un an après celui-ci, B Guigue dénonce encore la médiatique fable du massacre de populations innocentes par une armée de tortionnaires, la formidable duplicité des gouvernements occidentaux versant des larmes de crocodile sur les victimes de l’armée syrienne tout en absolvant les exactions de la rébellion armée. Dernier état arabe laïc et nationaliste après la destruction de la Lybie, la Syrie dérangeait l’expansionnisme israélien (cf H. Clinton dans un célèbre courriel révélé par Assange : « pour garantir la sécurité d’Israël en neutralisant l’un des derniers bastions du nationalisme arabe ») .

La fable grotesque des attaques chimiques attribuées à l’armée syrienne [côtoiera éternellement celles de] la fiole de Colin Powell et des couveuses de Koweit-City. L’écran de fumée d’une « opposition syrienne démocratique » s’étant vite dissipé, il a fallu inventer un cortège d’horreurs imaginaires pour inverser la charge de la preuve.

Aujourd’hui, les sanctions occidentales ignobles tuent, et nous drapons ce crime d’arguties droits-de-l’hommistes !
Fichez la paix à la Syrie !

(Commentaires désactivés)