11 

Nos cris d’indignation à propos du siège de Ghouta sonnent creux car nous ne ferons rien pour sauver les civils. (The Independent)

2016 - Destructions dans la ville d’Alep - Photo : ICRC

Comment pouvons-nous protester alors que nous ne faisons rien contre l’opposition islamiste armée à Assad (je ne parle pas ici de l’EI) ou que nous n’essayons même pas d’organiser notre propre cessez-le-feu, même avec l’aide de la Russie ? Après tout, cela fait des années que nous armons ces gens-là.

Voilà, ci-dessous quelques cruelles réalités à propos du siège de la Ghouta qui ont été enterrées sous de vrais décombres couverts de vrai sang, ainsi que sous d’hypocrites manifestations apocalyptiques d’horreur occidentales. C’est Sergey Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, qui a énoncé la première et la plus importante de ces réalités en déclarant lundi que Moscou et le gouvernement syrien « pourraient faire bénéficier [la Ghouta] de l’expérience acquise lors de la libération d’Alep ». Cette simple phrase – qu’on peut traduire par « il faut tirer les leçons d’Alep » – a été considérée par les rares personnes qui y ont prêté attention, comme un avertissement que la Ghouta allait être détruite.

Mais pendant de nombreux mois, les Russes et les Syriens, ont tout tenté pour faire sortir les civils syriens de d’Alep-Est avant de la reprendre ; après que les troupes syriennes ont énormément progressé dans la banlieue, il y a eu, en effet, un exode des innocents et des opposants armés au régime ont aussi pu partir. Beaucoup ont été escortés par des policiers militaires russes armés et en uniforme jusqu’à la frontière turque. D’autres ont préféré – sans doute sans avoir bien réfléchi – partir sous escorte, avec leurs familles, pour Idlib, le grand « dépotoir » de combattants islamistes qui est maintenant évidemment assiégé à son tour.

Ce dont Lavrov voulait parler, c’est d’un accord similaire avec les rebelles armés de la Ghouta. Les Russes et les Syriens ont des contacts directs avec ceux qu’ils considèrent comme des « terroristes » – un mot cher à l’Occident lorsqu’ils attaquent les mêmes groupes islamistes de Nusrah (al-Qaida) que les Russes ; C’est pourquoi, lorsque le siège du dernier district rebelle de Homs a pris fin l’année dernière, des soldats russes en uniforme ont escorté les islamistes armés et souvent encagoulés qui étaient autorisés à partir pour Idlib. J’ai vu ça de mes propres yeux.

Les « rebelles » / « terroristes » / « islamistes » / « opposition armée » – choisissez le mantra qui vous plaît – sont, bien sûr, l’autre « réalité » du bain de sang de Ghouta que nous devons ignorer, passer sous silence, cacher, nier. Car les combattants de Nusrah à Ghouta – qu’ils aient ou non exercé des pressions sur les civils de la banlieue pour qu’ils leur servent de « boucliers humains » – font partie du mouvement initial d’Al-Qaïda qui a commis des crimes contre l’humanité aux Etats-Unis en 2001 et qui a souvent coopéré en Syrie avec l’EI, la secte diabolique que les Etats-Unis, l’UE, l’OTAN et la Russie (ajouter ici tous les autres défenseurs habituels de la civilisation) ont promis de détruire. Les alliés de Nusrah sont Jaish al-Islam, un autre groupe islamiste.

C’est une situation très étrange. Personne ne doit douter de l’ampleur du massacre à la Ghouta. Ni de la souffrance des civils. Certes, on ne peut pas s’indigner quand les Israéliens attaquent Gaza (en utilisant le même argument de « boucliers humains » que les Russes d’aujourd’hui) et en même temps excuser le bain de sang à la Ghouta sous prétexte que les « terroristes » assiégés sont des islamistes d’Al-Qaïda proches de l’EI.

Mais ces groupes armés sont curieusement oubliés lorsque nous exprimons notre indignation sur le carnage de la Ghouta. Il n’y a pas de journalistes occidentaux pour les interviewer – parce que ces défenseurs de la Ghouta nous couperaient la tête (un fait que nous préférons aussi passer sous silence) si nous avions l’audace d’essayer d’entrer dans la banlieue assiégée. Et – fait incroyable – sur les images que nous recevons, il n’y a pas un seul homme armé. Cela ne veut pas dire que les enfants blessés, les enfants morts ou les cadavres ensanglantés – dont les visages sont dûment « floutés » par les sensibles chefs de rédaction de nos télévisions – ne sont pas réels ou que les films sont faux. Cela veut dire que les images ne montrent pas toute la vérité. Ces films – et ceux qui les font – se gardent bien de nous montrer les combattants d’al-Nusrah qui sont à la Ghouta. Et il n’y a aucune chance qu’ils nous les montrent jamais.

Sur les films archivés de sièges passés – Varsovie en 1944, Beyrouth en 1982, Sarajevo en 1992 – on voit les combattants qui défendaient ces villes, et on voit leurs armes. Mais quand on regarde les images de la Ghouta – où la quasi-totalité des films en provenance d’Alep-Est – on dirait qu’il n’y a là aucun combattant armé. Je n’en ai pas non plus trouvé la moindre mention dans nos réactions sur les souffrances des civils dans les médias américains et européens, à part la mention que la Ghouta est « tenue par les rebelles ». Qui donc a tiré au mortier sur le centre de Damas et tué six civils – et blessé 28 autres – il y a 24 heures ? C’est peu de monde au regard de tous les morts de la Ghouta, c’est sûr. Mais ont-ils été tués par des fantômes ?

Il s’agit là d’une omission d’importance, car pour en finir avec ce massacre de civils – il vient encore d’y avoir 250 morts de plus -, il faut pouvoir établir de toute urgence un contact entre les assiégeants armés et les attaquants armés. Les déclarations de Lavrov des deux derniers jours suggèrent que les Russes avaient accepté de revenir au statut de « déconfliction » de la Ghouta, une manière bizarre de nommer un cessez-le-feu permettant d’envoyer de l’aide humanitaire à la Ghouta et de faire sortir les blessés. Mais – selon Lavrov, bien sûr – al-Nusrah a rompu l’accord.

Vrai ou pas, comment pouvons-nous nous plaindre alors que nous ne voulons pas nous occuper nous-mêmes de l’opposition islamiste armée à Assad (je ne parle pas ici de l’EI), ou que nous n’avons aucune intention d’organiser notre propre cessez-le-feu, même avec l’aide de la Russie ? Après tout, on les arme depuis des années ! Mais nous ne ferons rien de tout ça. Alors nous nous tordons les mains avec toujours plus d’hyperboles hypocrites.

Au cours des dernières 48 heures, par exemple – et j’attire votre attention là-dessus – nous avons entendu les États-Unis, des ONG et des médecins en contact avec les hôpitaux de Ghouta dire que la banlieue est le théâtre de « flagrants crimes de guerre de dimension épique », parler de « jugement dernier », de « massacre du XXIe siècle », de « violence hystérique » – qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire d’ailleurs ? – et, même la pauvre ONU, elle-même, dire que cela « dépassait l’imagination » et que « les mots leur manquaient ».

Encore une fois, oui, ce sont les Russes et les Syriens qui sont la cause des souffrances inhumaines, abominables et aberrantes des habitants de la Ghouta pour la seule bonne raison qu’ils se trouvent dans cet endroit de la Syrie pendant cette guerre. Mais les petits saints ridicules de la bureaucratie onusienne – qui, hélas, ne manqueront jamais de mots – et ceux qui décrivent le siège de la Ghouta comme « le jugement dernier » savent-ils au moins de quoi ils parlent ? Gardons le sens des proportions, malgré les atrocités. Auschwitz et l’holocauste juif et le génocide rwandais et l’holocauste arménien et les innombrables massacres du XXe siècle (on peut aussi ici rappeler discrètement les pertes de la Russie aux mains des hordes hitlériennes) étaient beaucoup plus proches du « jugement dernier » que la Ghouta. Comparer ce terrible siège aux crimes contre l’humanité du siècle dernier, c’est déshonorer les millions de victimes innocentes de crimes bien pires.

La vérité est que ces expressions d’horreur de « notre » camp sont des substituts. Pourquoi l’ONU n’a-t-elle pas été « à court de mots » la première année de la guerre ? De nombreuses victimes syriennes étaient à court de mots dès 2012, notamment parce qu’un grand nombre d’entre elles étaient mortes. Selon les statistiques que nous établissons 400 000 civils sont piégés à la Ghouta. On peut se demander si c’est bien leur nombre réel. On nous avait dit, en 2016, que 250 000 personnes étaient piégées dans Alep mais on a appris ensuite qu’il y en avait plutôt environ 92 000. Mais c’était encore assez pour qu’on puisse parler de crime de guerre. Et si seulement 200 000 personnes étaient piégées à la Ghouta ? Bien sûr, cela serait aussi une catastrophe épouvantable.

La réalité est que le siège de la Ghouta continuera jusqu’ à la reddition et l’évacuation. Aucune des paroles que nous prononçons n’empêchera ce sombre scénario de se dérouler jusqu’au bout, et nous le savons tous – ou du moins les gardiens de nos plus hautes valeurs morales le savent. Rien sur le terrain ne changera. Et quand la Ghouta « tombera » – ou sera « libérée », comme ses assiégeants nous le diront sans doute – alors la destruction de la ville d’Idlib commencera. Et une fois de plus, ce sera le jugement dernier, une « violence hystérique » et le « massacre du XXIe siècle » (probablement pire que les sièges d’Alep et de la Ghouta). Aucune condamnation occidentale n’empêchera l’inéluctable. Nous sommes en faillite, nous crions notre indignation sans le moindre espoir – ni la moindre intention – de sauver des innocents. C’est cela, j’en ai peur, la triste histoire de la Ghouta telle qu’elle sera relatée par les historiens. Et le pire, c’est qu’ils auront raison.

Robert Fisk
https://www.independent.co.uk/voices/ghouta-siege-syria-death-toll-civilians-armed-attack-rebel-aleppo-latest-a8221086.html

Robert Fisk est le correspondant du journal The Independent pour le Moyen Orient. Il a écrit de nombreux livres sur cette région dont : La grande guerre pour la civilisation : L’Occident à la conquête du Moyen-Orient.

Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet

 http://www.chroniquepalestine.com/cris-indignation-siege-ghouta-sonnent-creux/

COMMENTAIRES  

23/02/2018 21:47 par Feufollet

On prend les mêmes (ou presque) et on recommence
Le cirque merdiatique d’Alep, avec les mêmes rôles des bons et des méchants
Ce système et ses merdias nous prennent vraiment pour des abrutis
Malheureusement, c’est vraie qu’ils ont pas mal réussi dans l’abrutissement de masses
Cela fait partie du plan. Sinon, on ne voterais pas Micron
A quand la prochaine attaque chimique sous faux drapeaux ?

24/02/2018 11:07 par vagabond

Vous savez très bien que ce genre de texte n’atteint que très peu de gens. Que regarde le peuple ? Combien sommes-nous à lire sur les supports tels que LGS ?
Et puis, soyons honnêtes, l’indignation voire la révolte expirent très vite.
Les massacres en Syrie, au Yemen... n’empêchent personne de dormir, ne provoquent que peu de réactions.
Lisez sur LGS et ailleurs ce qui « mobilisent » le plus longtemps les passions. Je persiste à dire que ce ne sont que les guerres de clochers.
Même les luttes politiques sont des luttes en papier mâché ou plutôt en bits.
Tout le monde s’en fiche. Voyons les choses en face, nous sommes bel et bien réduits en esclavage et les pires esclavagistes sont nous-mêmes.

24/02/2018 14:56 par Ellilou

https://www.lemediatv.fr/video/le-conflit-syrien-02242018-0929

Remarquable travail de Claude EL KHAL sur Le Média concernant cette partie du monde.

24/02/2018 18:32 par Assimbonanga

Le sujet est trop grave. Pas évident de laisser un commentaire. Autant c’est facile de s’enflammer sur de petites disputes généralistes autant ici le respect nécessite la prudence. Vagabond, ne cherchez pas à enjoindre quiconque ! Faites pour vous-même et ce sera bien.

24/02/2018 22:04 par chb

Pas mal en effet, Ellilou, cette présentation dépassionnée du conflit par le média. Précisons quand même que l’armée syrienne est a priori légitime à récupérer ce quartier, comme Alep, comme Idlib ou comme le ’’Kurdistan syrien’’, en tout cas si l’on respecte les règles de l’ONU.

25/02/2018 14:24 par J.J.

Et le Yémen, on n’en parle plus ?
Et l’Érythrée, il ne s’ y passe rien ?
Et, et, et.....
Étonnant comme ces conflits ont l’air de peu intéresser les médias bien pensants. Seraient - ils résoulus pour le plus grand bonheur des populations locales ?

25/02/2018 15:35 par vagabond

Oui, personne ne parle du Yémen. Pas plus que de la Libye, de la Somalie...La Palestine, on en parle mais rien ne change le quotidien de ses enfants. D’ailleurs parler de la Syrie, ne le change pas non plus pour les petits syriens.
Il nous faut arrêter ces massacres, ça ne sert à rien d’attendre que des hommes ou des femmes à l’image du Che, nous montrent le chemin. Ce temps est révolu. Nous vivons une époque où l’information est accessible à foison malgré les détournements, les mensonges, les fabrications.
Mais comment faire ?
Assimbonanga, je n’enjoins personne à agir à ma place. Je vous rappelle et à moi-même, que discuter sur un forum n’est pas différent que de le faire dans un salon autour d’un café ou d’un thé voire en savourant de petits biscuits. La colère légitime, la révolte, la conscience de ce que nous subissons par un petit groupe retombent et la conversation est vite détournée. Libérer la parole en dehors du champ d’action, paralyse l’action.
Je ne donne de leçons à personne, je suis une espèce de Cassandre avec les mêmes entraves que tous.
Mais j’espère toujours tomber sur des idées qui pourraient changer ce monde ou participer à leur apparition ?

26/02/2018 16:55 par Danael

Beaucoup de prêcheurs curés chez nous pour crier : "Arrêtez les violences, l’humain d’abord en Syrie !". Je veux bien, mais ces mêmes prêcheurs que font-ils des réfugiés sur leur territoire ? Que n’ont-ils pas crié plus tôt leur opposition à la guerre des EU et de la France en Syrie qui aidaient les djihadistes pour abattre le régime syrien ? Avaient-ils oublié en passant qu’ils allaient aussi tuer des milliers de civils et détruire tout un pays ? Oui les civils font peu de poids à côté des bases militaires américaines imposées à la Syrie et installées dans ses zones pétrolières. Vous pouvez brailler tant que vous voulez votre humanisme, les curés prêcheurs, ( surtout quand les forces syriennes s’apprêtent à libérer leurs villes) , il n’empêche que : " S’il y a un retrait qu’impose le respect du droit international, c’est celui des pays qui n’ont rien à faire en Syrie, vos pays", comme le dit si bien Michel Raimbaud.

26/02/2018 21:37 par Feufollet

Pas terrible, la prestation de Médiatv, plutôt facile
Renvoyer dos à dos les égorgeurs rebelles et l’armée nationale légitime
C’est juste un peu moins pire que ceux qui charge tous les morts
Bizarrement, tous civils jusqu’à présent
Sur l’armée nationale syrienne et ses alliés
Merci Médiatv, surtout ne prenez pas le risque de prendre position
Entre la défense nationale légitime syrienne et ses alliés contre la "rebellions des égorgeurs mercenaires"
Voilà -t-y pas un nouveau média d’opinions sans opinions ?
C’est bien parti le Média !

26/02/2018 23:14 par chb

Voici des extraits de l’intervention du Dr Bachar al-Jaafari (représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU) suite à l’adoption de la Résolution 2401, ce 24 février, par les 15 membres du Conseil de sécurité de l’Onu, exigeant une cessation sans délai des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs pour l’instauration d’une pause humanitaire durable.
On note que le diplomate syrien accuse maintenant ouvertement la France (& US-GB) de soutenir le terrorisme.
"Au cours des deux derniers jours, parmi les centaines d’obus tombés sur la capitale, Damas, dix ont atteint le siège principal du Croissant-Rouge arabe syrien situé dans le quartier Abou-Roumaneh ; dix obus tirés de la Ghouta par les terroristes génétiquement modifiés en modérés.
Des obus qui ont évidemment fait des centaines de victimes, dont un médecin anesthésiste : le Professeur Hassan Haj Hassan de l’Institut de technologie sanitaire de Damas. Il a été regretté par un député [honoraire] à l’Assemblée nationale française, M. Thierry Mariani. Je le cite en français : « Hier, comme des centaines d’autres, depuis 5 ans, Dr Hassan Haj Hassan a été tué par des obus tirés de la Ghouta sur Damas par ces rebelles modérés. Ces morts là n’ont pas droit à la compassion médiatique, ils sont du mauvais côté de l’histoire. À quand une info équilibrée ? »
M. Mariani explique les vraies souffrances de la population de Damas du fait des terroristes présents dans la Ghouta.
(…)
À l’évidence, les appels de huit millions de Syriens n’atteignent ni le Secrétariat général des Nations Unies, ni les boîtes aux lettres des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France, contrairement aux appels de leurs agents au sein des groupes terroristes armés et aux appels des terroristes des « Casques blancs », représentants légitimes du Front al-Nosra.
D’ailleurs, il semble que ces États ont décidé de remplacer les drapeaux noirs de Daech et d’Al-Qaïda par des drapeaux blancs. Nous en avons donc fini avec le noir, au tour du blanc : des drapeaux blancs en Irak et des casques blancs en Syrie.
(…)
En vertu de l’article 51 de la Charte, mon pays a le droit de se défendre par tous les moyens légaux. Il y a bien une occupation militaire américaine illégitime sur notre territoire, nous avons donc le droit de lui résister.
(…)
certains d’entre vous prétendent se soucier d’une zone de 50 kms2 contrôlée par des groupes terroristes armés dans la Ghouta orientale. La région dont vous parlez, Monsieur le Président, a une superficie de 50 kms2, alors que vous ignorez trois occupations illégitimes de régions syriennes sur des superficies atteignant 50000 kms2. Nous parlons de 50 kms2 en ignorant l’occupation de territoires d’une superficie de 50000 kms2 : occupations américaine, turque et israélienne !
Cette simple comparaison reflète l’hypocrisie politique pratiquée par certains États Membres et l’impuissance dont souffrent le Conseil de sécurité et le reste des organes des Nations Unies, en raison de leur soumission à des pratiques de polarisation politique et financière, devenues les caractéristiques principales du fonctionnement de cette Organisation.
(…)
Aujourd’hui, ce qui est attendu est l’engagement sérieux des employeurs des groupes terroristes armés à leur signifier de cesser « immédiatement » leurs attaques contre les civils

Transcription et traduction par Mouna Alno-Nakhal http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9584 ou https://www.mondialisation.ca/bachar-al-jaafari-ce-que-nous-avons-compris-de-la-resolution-24012018/5623496

27/02/2018 01:03 par vagabond

Désespérant.
Et les français d’aujourd’hui applaudissent la chasse aux migrants que leur pays a aider à créer

(Commentaires désactivés)