Invité du Grand journal de Canal+ le 28 novembre 2011, Valéry Giscard d’Estaing, familier du groupe Bilderberg, permanent du Bohemian club et membre influent de la commission trilatérale s’est lâché à propos de la spéculation en Europe. L’ancien Président de la République française se confie à l’opinion publique :" On est manipulé. Vous avez dans le monde, des banques et des officines dont le travail est d’organiser la spéculation en Europe. Elles sont américaines en général, elles ne sont pas européennes"
Or, LeMonde.fr nous apprend que trois scientifiques suisses de l’école polytechnique fédérale de Zurick, spécialistes des réseaux complexes viennent de mettre en évidence par une étude pluridisciplinaire - physique, mathématique et économie - portant sur la détention du capital des 43 000 plus grandes entreprises mondiales, le rôle clef de la finance internationale. Les chercheurs ont tout d’abord découvert que sur une base de 37 millions d’entreprises, 737 firmes contrôlent 80% du PIB mondial. Et qu’un noyau dur de 147 firmes, généralement anglo-saxonnes, contrôlent 40% du PIB mondial. L’entourloupe voyez-vous, c’est que les trois quarts appartiennent au secteur financier ! ( Barclays, JP Morgan Chase & Co, Goldman Sachs, etc...). Cette étude accrédite une possible entente de la finance internationale et de ses "officines" pour des spéculations ciblées.
Analyser la réussite ou l’échec du modèle économique cubain en faisant abstraction d’un blocus criminel de plus de 50 ans, est une pure hypocrisie. N’importe quel pays capitaliste d’Amérique Latine, soumis à un blocus similaire, s’effondrerait en quelques mois.
Rafael Correa ancien président de l’Equateur