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Monsieur le président, l’Afrique pleure en poésie

Pendant que le monde pleure la Palestine, le Yémen ou la Libye,

nous on pleure encore l’Afrique aujourd’hui.

Ils parlent des droits de l’homme à l’Onu,

mais que dire du Rwanda et du Congo aujourd’hui.

Monsieur le Président, la France a soutenu un génocide,

non ! le Rwanda est loin d’être un homicide,

le crime contre l’humanité porte t-il une couleur ?

Et si un noir meurt, minime sera notre douleur ?

Attendons nous le pire pour enfin réagir,

on parle de plus de six millions de morts au Congo,

les africains vivent avec la famine et ce fardeau,

personne réellement ne veut agir.

En vérité l’Afrique reproduit le schéma colonial,

elle s’extermine, se pille elle même et nous fait mal,

nul doute que le néocolonialisme existe,

le mal par le mal sur le continent persiste.

A genoux et demande pardon à Jésus,

ou je t’extermine au Cameroun aujourd’hui,

voilà le langage que tenait le colon,

pour évangéliser l’Afrique à sa façon.

Monsieur le Président êtes vous un être humain ?

vous osez accueillir Kagame, ce meurtrier, ce gamin,

qui a volontairement assassiné des enfants au Congo,

avec l’aide de l’Ouganda et je pèse mes mots.

Maman l’Afrique est au bord du suicide,

t’inquiète mon fils, nous ne sommes pas stupide,

l’Europe s’affaiblit et un jour tu verras,

que ce continent, enfin s’en sortira.

Mais maman, on est loin de pouvoir se nourrir,

pourtant on a de l’or, de l’argent, du pétrole,

on vit encore dans des maisons en tôle,

je crois qu’au fond on va tous périr.

Mangez européen, riez et buvez,

à votre santé et au diable votre pitié,

laissez nous partir et laissez nous mourir,

votre charité n’est pas notre avenir.

Alors on pleure et on traverse la mer,

l’Afrique est désunis, la faute aux Nations Unies ?

la vie pour nous restera amer,

à croire que les hommes nous ont tous punis.

Sayid, un citoyen du monde.

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L’Eglise et l’école, de Marceau Pivert
La laïcité séduit au XIXe siècle une bourgeoisie soucieuse de progrès et d’efficacité. Les socialistes en font également leur cheval de bataille. La séparation de l’Église et de l’École puis de l’Église et de l’État en 1905 en est le symbole, mais ce fragile compromis est bientôt remis en cause. Face à une contestation grandissante, la bourgeoisie et l’Église s’allient pour maintenir l’ordre social, politique et moral. Depuis les années 1920, leur offensive conjointe reprend une à une les (…)
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Le fait est que les slogans du type "soutenons nos soldats" n’ont aucun sens... Et c’est tout l’objectif d’une bonne propagande. Il vous faut créer un slogan auquel personne ne s’oppose, et tout le monde y adhérera. Personne ne sait ce qu’il veut dire parce qu’il ne veut rien dire. Son importance réside dans le fait qu’il détourne l’attention d’une question qu’il aurait fallu poser : soutenez-vous notre politique ? Mais ça c’est une question qu’on n’a pas le droit de poser.

Noam Chomsky

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