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Mélenchon, la Syrie et L’Iran

QUI est le conseiller de Mélenchon en politique internationale ?
S’il en a un.

Je suis tombé de ma chaise , et je n’ai pas du être le seul , à l’écoute du camarade Mélenchon sur France Inter à propos de la Syrie et l’Iran.

Radio France Politique/ Jean-Luc Mélenchon

Autant il est bon sur la politique intérieure et Européenne, autant force est de constater malheureusement qu’il est toujours aussi mauvais, et je pose mes mots, sur l’analyse des révolutions Arabes en général et du conflit Syrien et de l’Iran en particulier.
Pour faire simple , il s’aligne directement sur l’ONU, cette organisation totalement inféodée aux intérêts occidentaux et principalement aux Etats-Unis .

Il critiquait Chavez dernièrement en expliquant qu’il ramenait tout sur le plan uniquement anti-impérialiste, en rajoutant quand même « on peut le comprendre » .
Je crois que Chavez pourrait lui donner des leçons en la matière et que l’ami personnel de Mélenchon, , Rafael Correa, pourrait lui confirmer s’il en est besoin.

D’après Mélenchon, un gouvernement perd sa légitimité quand il tire sur le peuple.
Voilà une vision simpliste en ce qui concerne la Syrie.
Et qui arrange pas mal de monde , y compris les journalistes qui l’interrogeaient .
Il faudrait lui demander au camarade Mélenchon, quand , au-delà d’une vraie opposition au régime, dans une guerre civile, avec une police complètement dépassée , des groupes armés , et même surarmés , par on ne sait qui mais dont on se doute, qui terrorise une population ( sniper, meurtre, torture, viol, incendie des maisons ) des groupes qui tiennent des quartiers entiers et même toute la ville de Homs ,pour faire manifester de force cette population , on pourrait demander au camarade Mélenchon ce qu’il ferait s’il était confronté à ce drame.
Certes l’armée Syrienne ne doit pas faire dans la dentelle, mais quel serait « l’intérêt » de Bachar el-Assad de faire tirer dans le tas !

L’ami Mélenchon reprend aussi et avec enthousiasme, sans aucune critique ni vérification les soi-disantes menaces de l’Iran qui voudrait « atomiser » Israel., et là on touche le fond !
a) L’Iran cherche à se doter de l’arme nucléaire
b) « Israel sera rayé de la carte »
D’une pierre deux coups
Petit clin d’oeil aux sionistes ?
Lui qui n’a pas été invité au « diner de cons », pardon … du Crif.

Et toujours d’après Mélenchon, un régime théocratique ne peut que confirmer qu’il est dangereux , sous entendu pour Israel principalement ( tiens Israel , un autre régime théocratique quelque part non ? )
De quel droit se permet t’il d’imposer sa vision de la démocratie , lui qui nie aussi qu’Ahmadinejad a été élue démocratiquement, sans aucun argument autre qu’ânonner
la propagande de l’empire encore une fois , alors que je lui avais envoyé , moi, de vrais arguments qui tiennent la route et qui confirment qu’Ahmadinejade a bien été élu démocratiquement.
Pas de réponse du camarade évidemment !

A ses yeux, le régime d’Iran est coupable uniquement d’être un régime théocratique , avec d’horribles Mollahs ne pensant qu’à lapider dés le matin.
En tant que laic , sa laicité intégriste m’exaspère .

Voilà donc l’empire qui a trouvé , contre toutes attentes, un de ses meilleurs représentants ( de commerce).

Alors voilà  !
Que faire avec le camarade Mélenchon ?
Lui qui soulève des montagnes actuellement .

Est-ce une stratégie de sa part, hurler avec la meute pour rameuter justement les ptits loups frileux égarés, de la gauche du PS ?
Alors cette « stratégie » pue car elle va à l’encontre de la survie de tout un peuple et de son avenir.

Désinformé à ce point ? On croit faire un cauchemar, est ce possible ?

Pour le moment , moi , je me met en « stand by »
BEAU GACHIS

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Missions en conflit
Piero GLEIJESES
Cet ouvrage présente un récit haletant de la politique cubaine en Afrique de 1959 à 1976 et de son conflit croissant avec les États-Unis. L’auteur conduit le lecteur des premiers pas de Cuba pour aider les rebelles algériens combattant la France en 1961, à la guerre secrète entre La Havane et Washington au Zaïre en 1964-65 — où 100 Cubains menés par le Che Guevara ont affronté 1 000 mercenaires contrôlés par la CIA — et, finalement, à l’envoi héroïque de 30 000 Cubains en Angola en 1975-76, (…)
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