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Un article qui va déplaire aussi à Pierre Laurent

Macron ou le casseur de France

FLOREAL

On a tout dit à gauche sur le caractère antisocial du macronisme. Même un aveugle verrait en effet que ce président-« trader » favorise par tous les moyens sa caste oligarchique aux dépens des « petites gens » « qui ne sont rien » : code du travail, conventions collectives, statuts, subventions aux communes, impôt sur la fortune, APL, « tout doit disparaître » pour « rembourser la dette », rentrer dans les clous de Maastricht, désosser la fonction publique, privatiser EDF, purger les retraités, aggraver la sélection à l’Université, augmenter la contribution française à l’OTAN et surtout, « baisser le coût du travail », comme l’exige le monstrueux MEDEF.

Mais on attend plus des marxistes que de constater ce que tout travailleur de base aperçoit du premier coup d’œil (56 % des citoyens n’a pas voté au second tour des législatives, bien plus si l’on prend pour base la population ouvrière et employée : nombre d’ouvriers savent qui est Macron et ne le reconnaissent pas comme leur président !), à savoir le contenu grossièrement anti-ouvriers, anti-fonctionnaires, anti-chômeurs, anti-artisans, anti-petits paysans de la politique Macron. Le rôle des marxistes n’est pas de répéter ce que tout le monde voit par lui-même, il est de montrer la cohérence stratégique de la politique capitaliste et de lui opposer une contre-cohérence progressiste et révolutionnaire. Or la politique antisociale de Macron est adossée à sa politique ANTINATIONALE, ANTIDEMOCRATIQUE (voire fascisante) et IMPERIALISTE.

Antinationale : rien qu’aujourd’hui, 27 septembre 2017, on apprend qu’Alstom, c’est-à-dire le TGV dont certains actifs ont déjà été abandonnés à General Electrics (EU), va passer sous le contrôle de l’allemand Siemens (tout en gardant quelque temps un président « français » pour l’image), tandis que la « nationalisation provisoire » des Chantiers de St-Nazaire, cet amuse-gogos de l’été, cède déjà la place au rachat par Fincantieri (Italie). On apprend aussi que Macron veut des listes transnationales aux européennes. Ben voyons... Qu’il souhaite au plus tôt un « gouvernement de la zone euro » ; une « défense européenne complémentaire de l’OTAN » ; bref le contrôle germano-étasunien sur la force de frappe française (alors que le nationalisme allemand le plus rétrograde vient de faire un bond qualitatif au Bundestag et que les EU sont dirigés par un homme préhistorique !). Et au jour le jour, on constate le désossage de la République une et indivisible au profit des « grandes régions » (en fait, des nouveaux Länder « français ») et des « euro-métropoles » (Macron appelle cela le « pacte girondin », ce qui est un hommage a contrario à Robespierre) ; sans parler du lâche abandon quotidien au tout-anglais de ce veule gouvernement de « managers » (il n’y a même plus, ne serait-ce que pour la frime, de ministère de la Francophonie).

Bref, les écolos qui dénoncent à raison la fonte des glaciers sous l’effet du réchauffement climatique devraient s’intéresser de plus près à la fonte des nations libres et de la diversité des langues sous l’impact totalitaire de l’euro-mondialisation néolibérale...

Très logiquement, cette politique est grossièrement impérialiste, ce qui signifie de moins en moins « nationale » (soit dit à l’usage de ceux qui croient que « le nationalisme », ce leurre idéologique, fut à l’origine des guerres IMPERIALISTES du 20ème siècle !), néocoloniale en Afrique (Libye, Centrafrique, Mali...), déstabilisatrice au Proche-Orient (où un soldat français, tiens, tiens ! vient d’être tué lors d’un engagement au sol : on ne sache pas que le Parlement ait donné un quelconque feu vert à ce sujet...), pousse-au-crime en Ukraine où toute l’UE soutient un gouvernement cyniquement pronazi, pourvu qu’il s’affiche belliqueusement anticommuniste (interdiction du PC ukrainien) et antirusse...

Enfin la politique de Macron est fascisante avec la tentative d’inscrire l’état d’urgence dans la loi ordinaire, c’est-à-dire de permettre en permanence à la police (donc au pouvoir exécutif, au besoin cautionné par un « juge » administratif qui n’entendra jamais préalablement que la police, jamais la personne « suspecte ») d’agir avec le plus total arbitraire. Quelle tristesse à ce sujet, que des démocrates, et plus encore, des « marxistes » aient par deux fois cautionné Macron au second tour (comme les mêmes avaient déjà cautionné les « antifascistes » bien connus Estrosi et Xavier Bertrand !) en l’érigeant en « barrage antifasciste » face à Le Pen, comme, bien plus gravement encore, des fort étranges « communistes » ont cru bon, symétriquement, de voter Le Pen au second sous couvert de patriotisme (sans comprendre que lepénisme et macronisme fonctionnent ensemble, comme une tenaille politique broyant l’alternative révolutionnaire) !

Il s’ensuit que face à cette cohérence antisociale, antinationale, antidémocratique, anti-pacifique, le mouvement populaire doit réagir de manière globale. C’est ce que lui propose de faire le PRCF en avançant l’idée d’un Front antifasciste, patriotique, populaire, pacifique et écologique qui frapperait le mal à la racine : le capitalisme mondialisé et sa stratégie délétère de substitution aux nations souveraines d’un Empire euro-atlantique baptisé « construction européenne ».

Combattre « seulement » la politique antisociale sans dire un mot contre l’UE, comme le fait encore la gauche politico-syndicale établie, c’est en réalité desservir le progrès social. Et se réclamer du patriotisme en rejetant toute forme de lutte anticapitaliste, c’est en réalité enterrer la France en la coupant de son meilleur défenseur de toujours : la classe ouvrière.

Il fut un temps, celui du Front populaire, de la Résistance, de la Libération, des années 50 à 70, où le grand PCF des Cachin, Duclos, Thorez, Frachon, Croizat, Marcel Paul, « tenait » l’ensemble de ces combats : c’est ce que symbolisait l’union des drapeaux rouges et tricolores, de l’Internationale et de la Marseillaise. Par conséquent, si nous ne voulons pas perdre jusqu’au dernier acquis social et la dernière liberté démocratique, tout en perdant notre pays lui-même, il urge que renaisse un vrai parti communiste portant toute cette cohérence politique antifasciste, patriotique, démocratique, pacifique, en la tournant contre à la fois contre le MEDEF, l’UE, l’OTAN, l’euro, Le Pen (de plus en plus ralliée à l’UE) et contre le capitalisme lui-même.

C’est à quoi s’évertue le PRCF qui mérite d’être, non seulement soutenu, mais rejoint par tous les communistes pleinement conscients des urgences de l’heure.

Retrouvez les billets rouges de Floreal, Aris et les autres sur www.initiative-communiste.fr

 http://https://www.initiative-communiste.fr/articles/billet-rouge-2/macron-ou-le-casseur-de-france-par-floral/

COMMENTAIRES  

30/09/2017 13:55 par Georges SPORRI

On a presque l’impression de lire un texte nationaliste déguisé en texte communiste ... ça me met mal à l’aise !

30/09/2017 15:32 par Assimbonanga

Macron a repris à son compte une mesure de Martine Le Pen : augmenter le salaire de l’ouvrier en lui supprimant sa cotisation sociale. J’observe que personne ne dénonce à voix haute ce dépeçage, ce vol, cette spoliation. Cette mesure est une brèche qui va sonner la fin du principe de base : chacun donne selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.
Macron veut également faire passer les lois sécuritaires dignes d’une dictature. Et Hollande avait proposé la déchéance de nationalité, autre fétiche d’extrême droite. Pourquoi ces mecs croient-ils que le FN représente vraiment le peuple ? C’est une croyance, un préjugé de leur part, parce qu’ils assimilent peuple et populace, parce qu’ils n’ont que du mépris pour le populo. Ils ne peuvent s’imaginer un peuple empreint de grandeur et de générosité. Ils se l’imaginent stupide et racorni derrière le petit portail électrique de sa petite résidence de petit beauf apeuré. C’est parce que dans leurs permanences lorsqu’ils étaient députés, c’est ce genre d’opportunistes qui se pressaient à leur porte pour quémander qui une subvention, qui une faveur... L’autorité attire les fats et les flagorneurs, les mielleux, les filous, les cupides et l’élu se blinde, il perd son innocence.
Ces élus n’ont que trop rencontré ce qui ne se fait pas de mieux parmi les citoyens. Leur perception s’est déformée.

30/09/2017 16:52 par depassage

Assimbonanga
C’est bien dit. J’ajouterai que les frontières idéologiques n’existent que dans nos têtes. C’est devant la vraie adversité que les décantations se font.

30/09/2017 17:01 par AF30

À G. SPORRI, il me semblait évident que, comme l’universalisme n’est la mondialisation, La défense de la nation n’est le nationalisme. Je ne vais pas reprendre les arguments avancés par l’article mais il y a bien une attaque de la nation par les 2 bouts : la construction de grandes régions et de grandes métropoles afin d’établir une compétitions entre elles pour tirer l’ensemble vers le bas et par l’ attribution des décisions qui concernent la vie des citoyens à des structures supranationales les plus éloignées possibles du citoyen de base. Tout ça me semble malheureusement bien engagé ici ou là. Un processus qui prend les apparences de l’amélioration de la démocratie. L’exemple de la Catalogne me semble être une démonstration.

30/09/2017 17:15 par pedrito

Moi, ce qui me met plus que mal à l’aise, c’est-à-dire malheureux, désarmé, impuissant, révolté, c’est de ne plus voir ni entendre nulle part mon Parti, confisqué par des incapables de réagir sainement et vite. Au contraire, depuis des années, ils se laissent bouffer, ridiculiser, atomiser, anéantir - je n’ai pas de mots !! - pour quelques strapontins

30/09/2017 18:05 par Georges SPORRI

@af30 / Le communisme commence avec les conférence de Zimmerwald et Khienthal , pendant la première guerre mondiale, contre la "défense nationale" = défense du capital ...

30/09/2017 19:59 par Geb.

Désolé mais moi c’est l’amalgame entre le contenu de ce billet et un quelconque "nationalisme" que certains y trouveraient.

Même s’il n’est pas totalement "dans les clous".

Encore une fois on confond chez certains "Nationalisme" et "Patriotisme".

Comme si le "Globalisme" capitaliste mortifère avait quelque chose de commun avec la défense de sa propre identité historique humaine et de ses intérêts de classe centrés sur les acquis historiques et moraux du lieu ou on est né et ou on est censés vivre au mieux.

Comme si le ressenti de l’exploitation capitaliste, les désirs d"émancipation de la classe ouvrière, étaient les mêmes en Mongolie extérieure qu’en Ile de France. Et comme si les solution pour en sortir passaient par les mêmes méthodes, en dehors du fait de s’émanciper du Capital pour atteindre un but commun : Le bien-être du vivre ensemble.

Il me semble bien avoir un jour ouï-dire cette phrase : "Prolétaires de tous les pays unissez vous". Sous-entendu "contre l’exploitation capitaliste".

Le "mec", ((- :, qui a dit ça a bien pris soin de préciser "de tous les pays".

Ce qui me semble bien signifier qu’il ne considérait pas qu’il n’y avait qu’UN "prolétariat" au Monde, uniforme et lisse, mais DES "prolétariats" divers avec leurs acquis ethniques et historiques ainsi que des aspirations diversifiées en dehors de leur volonté de sortie de l’esclavage aux mains du Capital.

Le Capital aujourd’hui accélère son but suprême : Détruire ou corrompre les" Nations", les "Intérêts citoyens et familiaux communs", les "Valeurs" communes nationales ou locales, les "Structures régionales et locales démocratiques", pour les remplacer par des unités de contrôle et de collecte de la richesse aux mains directes des conglomérats capitalistes.

Je sais que je vais soulever un "marronnier" mais il suffit de voir en Catalogne ou des Forces certes estimables, au lieu de tenter d’unir le Peuple espagnol face à la crise pour virer ses dirigeants indignes et sortir de l’Europe des barons, tente de tirer seules les marrons du feu en abandonnant les prolétaires des autres régions en crise un peu plus dans la merde. D’ailleurs les mêmes qui soutiennent ce processus lorsqu’il s’agit de la Ligue du Nord italienne qui désire en faire de même, hurlent à la tentative de putsch fasciste.

Pourquoi donc, le Gouvernement italien est-il plus démocratique et prend-il plus en compte ses citoyens que le Gouvernement espagnol ??? La Catalogne, bien... Et le Piémont caca ???

Il y en a peut-être qui tenterons de faire l’amalgame avec la Guerre d’Espagne en 36, mais en 36 les Forces républicaines et révoluitionnaires du pays entier étaient CONTRE les putschistes de Franco ; et si les Catalans y ont pris une part plus que conséquente ça ne signifie pas qu’ils l’ont fait sans prendre en compte le reste de leurs camarades des autres provinces, Basques, Gallegos, Basques, Andalus, Castillans, et autres.

Partout dans le Monde , dans les pays ou il y a eu scission et opposition, non pas à l’Etat scélérat mais aux autres régions victimes de cet état à travers cette opposition, ce sont les Forces de la Réaction qui ont gagné et le résultat a été catastrophique pour les exploités.

Aujourd’hui on en retourne à l’époque des Marquis et des Barons. Désolé mais ça seront les nôtres qui en seront les "serfs".

"Divide e Conquer"... La devise est toujours, et plus que jamais, d’actualité pour mettre en esclavage le Prolétariat.

"Combattre le Capital" n’a jamais voulu signifier abandonner la richesse de ses particularités et acquis historiques pour les fondre ensuite dans un conglomérat amorphe aux mains du Capital, mais signifie plus que jamais mettre en commun ses particularités et ses atouts historiques pour mieux contrer les méfaits commis par nos exploiteurs.

De même que l’"Internationalisme prolétarien", (Notez que pour qu’il y ait "internationalisme" il faut qu’il bien y ait des "nations"), n’a rien à voir avec le "Globalisme" mortifère prôné par le "NOM" tant cité par G.W. BUSH ou le "Groupe de Bilderberg".

Ces mêmes gens, de notre classe sociale ou autre, qui prônent tant le "Globalisme" en faisant semblant de le prendre pour de l’"Internationalisme" et dénoncent le "Patriotisme" et l’"Etat nation" comme dépassés et obsolètes, sont les premiers à préconiser l’atomisation des diverses nations en entités microcosmiques, incapables de réagir aux agressions du Capital, et simplement capables de se mettre en conflit perpétuel entre elles pour le plus grand bien des maîtres du monde.

Il y en a ici et ailleurs qui vont beaucoup devoir se remettre à l’étude et l’analyse dialectique s’ils veulent un jour ne pas se retrouver avec un boulet aux pieds en se demandant pourquoi et comment c’est arrivé. En admettant qu’ils soient encore capables de se poser la question...

30/09/2017 21:04 par CN46400

Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot.

Déjà les démarcations nationales et les antagonismes entre les peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché mondial, l’uniformité de la production industrielle et les conditions d’existence qu’ils entraînent.

Le prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore. Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est une des premières conditions de son émancipation.
C’est dans le Manifeste du parti communiste de Karl Marx (1848)....

01/10/2017 09:11 par CN46400

Les anti-mots communs au PCF et au PRCF :
Bourgeoisie : On préférera les mots "privilégiés" ou "riches"
Prolétariat : Ce sera des "pauvres" ou "déshérités"
Capitalisme : on préférera, si possible, le mot promu par les bourgeois : "libéralisme"
Staline : Le temps de la critique ouverte est terminée, il n’y a plus rien à voir....
chute de l’URSS : la faute des USA pour le PRCF, défaut de démocratie pour le PCF. Pas de critique économique en vue....

01/10/2017 09:26 par calame julia

Fincantieri et Siemens ne sont que le prix à payer contre le soutien de l’Italie et sûrement de l’Allemagne
pour que le programme européen de E. Macron soit soutenu.
D’accord avec Assimbonanga pour la casse des cotisations sociales des salariés et pour le manque
de jugeotte des représentants de parti et autres syndicats.

01/10/2017 09:51 par Francois

Excellent resumé de la situation.
Je pense que sur le plan des idées, le prcf est le seul à avoir une parfaite coherence. Le programme de la FI serait le tremplin ideal pour les faire passer.
Un rassemblement des vrais gauches, avec le npa, lutte ouvriere et la fraction du pcf qui dira définitivement non au calcul électoral (mais ceux ci ne sont-il pas deja parti) nous mettrait en position forte.

01/10/2017 09:55 par Moundi

Pour retrouver la boussole, il suffit de voir ce que veulent les dominants (oligarques) : détruire les nations.
Que les nations modernes aient été construites pour le profit de la bourgeoisie/dominants/capitalistes/clans mafieux de l’époque, c’est probable. Mais aujourd’hui, l’échelle a changé. Les clans mafieux compradores sont au delà des nations, ils sont mondialistes. On a un gros clan transatlantique, un clan russe, un clan chinois. Il n’y a pas à se ranger derrière un de ces clans.

Mais on peut constater que les nations les gênent au point qu’ils organisent leur destruction. Donc il faut défendre les nations. Ce n’est pas leur servir de bétail national comme autrefois, au contraire, c’est avoir une chance de se rassembler à une échelle raisonnable pour leur front. Sans nation, pas de peuple, sans peuple pas de démocratie envisageable.

L’adversaire, ce n’est pas la nation, au contraire, c’est la mafia et son Système. C’est une structure, une mentalité qu’on nous impose et qui nous asservit.

01/10/2017 10:20 par Assimbonanga

"Le Pen de plus en plus ralliée à l’UE ? " Celle-là, on se demande à quoi elle est ralliée. C’est une girouette opportuniste, un héritière incertaine, une pâle copie dénaturant les positions du père. Sa ligne est marketing, buzz, collecte de voix, ratissage. Je n’oublierai jamais son virage de janvier 2012 lorsqu’elle s’est attribuée la retraite à 60 ans, brutalement, dans la nuit, après avoir suivi par internet le meeting de Mélenchon à Besançon.
Non, observons les vrais centres d’intérêts de Martine-fait-de-la-politique ! Vous n’avez rien remarqué ? Mais voyons, elle s’est relookée pendant l’été ! Lunettes d’intello, blouse de babacool chic, coloration capillaire au blond très étudié, ni trop platine, ni trop jaune. Ça, c’est une vraie victoire, une victoire de femme. C’est aussi réussi que Christine Boutin et Roselyne Bachelot. Finalement, faire de la politique et avoir une bonne gâche, ça donne de l’assurance et de l’aisance pour révéler tout son potentiel et sa résilience face aux outrages des ans.

01/10/2017 10:40 par pat

Floréal nous explique qu’il faut se battre contre les macroniens, il faut proposer une autre politique pour la nation. Bizarrement il passe sous silence qu’un grand mouvement existe, avec un programme détaillé de ce qu’il faut faire pour changer d’orientation. Ce mouvement c’est FI, qui a réalisé un score très important à la présidentielle, pas vu depuis 40 ans. Ce mouvement n’est pas un parti dans lequel l’obéissance à une direction freine les énergies. Il serait temps de réaliser que cette force est la nôtre, pas celle de Mélenchon, comme le répète les médias menteurs en permanence. Ils ont senti le danger et font tout pour le dévaloriser. Venez aux réunions, vous verrez qu’il s’agit des citoyens qui veulent autre chose, toutes sensibilités confondues et respectées. Le parti communiste doit y apporter sa pierre. Nous réussirons tous ensemble, sans chapelle.

01/10/2017 12:20 par HUGO

« …. « Il s’ensuit que face à cette cohérence antisociale, antinationale, antidémocratique, anti-pacifique, le mouvement populaire doit réagir de manière globale. C’est ce que lui propose de faire le PRCF en avançant l’idée d’un Front antifasciste, patriotique, populaire, pacifique et écologique qui frapperait le mal à la racine : le capitalisme mondialisé et sa stratégie délétère de substitution aux nations souveraines d’un Empire euro-atlantique baptisé « construction européenne »…. ».

A lire certaines contributions du PRCF, je retrouve les fondamentaux « de naissance » du PCF. Dans la grisaille ambiante ça rassure quelque peu….. De mon point de vue, la lucidité du PRCF qui a présenté, fort à propos, de soutenir de façon critique (créant des émules par la suite….) J.L.Mélenchon à la présidentielle 2017 m’a paru essentielle dans le contexte majeur d’une ultra-droitisation de notre pays. Ce que n’a pas voulu entendre P.Laurent et son entourage immédiat, des européistes convaincus ( contrairement à JLM : « l’UE, on la change ou on la quitte ! » ) accaparés à changer le nom du PCF, régulièrement accrochés à leurs mandats électoraux, aidés en cela par un PS à l’aube de sa chute.

Le soutien (critique ou pas) implique par nature qu’on traite avec quelqu’un de différent de soi. Si j’ai bien suivi, le PRCF « ne s’est pas perdu » (comme certains trotskistes l’ont déclaré) car il est resté ferme sur ses principes, ce qui ne peut se faire que par l’exercice strict du centralisme démocratique ! Il n’a masqué aucune de ces divergences avec J.L.Mélenchon et n’a procédé à aucun révisionnisme au sens marxiste du terme, c’est-à-dire à un recul dans la théorie même, lequel diffère d’un repli tactique imposé par les circonstances. Il a simplement mesuré, avec la gravité qui s’impose, les risques majeurs pour le mouvement social, qu’entraînerait une extrême-droitisation générale du paysage politique français à la prochaine élection bourgeoise et a tenu à souligner l’évolution, certes imparfaite, mais allant dans le bon sens, du mouvement hétérogène mais prometteur qu’est la France Insoumise.
Aujourd’hui il s’agit donc d’appliquer le principe léniniste cher à Maurice Thorez et à Jacques Duclos : « marchons côte à côte et frappons ensemble ».

01/10/2017 14:06 par UVB76

@ depassage

Assimbonanga
C’est bien dit. J’ajouterai que les frontières idéologiques n’existent que dans nos têtes.C’est devant la vraie adversité que les décantations se font.

Oui ... surtout le jour où les balles sifflent au-dessus des têtes ...

01/10/2017 15:24 par Geb.

Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot.

Ben oui !!!

Ca dit bien ce que ça veut dire. Le prolétariat DE CHAQUE PAYS doit conquérir le pouvoir politique au niveau local, et NATIONAL.

Avant de le prendre au niveau "mondial".

Et Marx fait bien le distinguo entre l’adjectif "national" au sens bourgeois ou pas bourgeois du terme.

Parler de l’amitié entre les peuples c’est bien. De la solidarité c’est encore mieux, (Encore que quand on voit le PCF ne pas signer un appel de soutien au Venezuela - Le PCRF l’a fait - alors qu’ils est signé par plus de 150 Partis communistes de la Planète), ça laisse planer un doute. Alors compter mobiliser son camarade de l’usine pour ses libertés en lui parlant de la libération future des travailleurs du Manchoukuo ça me semble peu réaliste.

Ma maman qui était "stalinienne", (Personne n’est parfait), en parlant de certains qui se prétendaient "de gauche", ou même "communistes", disait d’eux qu’ils voulaient "construire le toit avant de construire les murs de la maison".

Les nouvelles technologies du bâtiment ont permis aujourd’hui ce tour de force, mais pour ce qui est des rêveurs le problème en reste toujours au même point : Pour vaincre il faut certainement du "rêve", mais plus certainement de la "méthode", des "moyens", de la "volonté" et de la "patience", de l’"empathie", en plus du "but" à atteindre.

Et un but qui n’est pas assis sur des base historiques solides et ancrées dans la mémoire collective LOCALE a peu de chances de rester pérennisé même s’il est atteint.

J’aime bien l’Utopie... Du moins dans les rêves.

Dans la vraie vie elle ouvre en général la porte çà toutes les catastrophes.

01/10/2017 16:34 par act

Citer Karl, d’accord mais en extraire uniquement ce qui convient pour appuyer un discours nationaliste est malhonnête, terminer la phrase et/ou le raisonnement de Marx donne un tout autre éclairage à sa pensée :

"En outre on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité.
Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur prendre ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat doit en premier conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe nationale, se constituer lui-même en nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens où l’entend la bourgeoisie.
Déjà les démarcations nationales et les antagonismes entre peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché mondial, l’uniformité de la production industrielle et les conditions d’existence qu’elle entraîne.
Le prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore. Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est l’une des premières conditions de son émancipation.
A mesure qu’est abolie l’exploitation de l’homme par l’homme, est abolie également l’exploitation d’une nation par une autre nation.
Du jour où tombe l’antagonisme des classes à l’intérieur de la nation, tombe également l’hostilité des nations entre elles."

Karl Marx, Manifeste du parti communiste

01/10/2017 17:44 par Assimbonanga

On est confronté à des exploitations terribles à certains endroits du monde, entre prostitution, vol d’organes, vente de son sang. La condition ouvrière paraît presque luxueuse, comparée...

01/10/2017 18:24 par AF30

Oulà ! Les citations de K. Marx tombent comme à Gravelotte. La chose est comique car les citations sont utilisées comme argument d’autorité ou pire comme une parole extraite d’un livre sacré. Il y a comme un petit goût de religiosité. Ceci étant il me semble que l’expérience a montré ( démontré ? ) que le périmètre des nations a permis des avancées sociales. Ces progrès ne s’établissent pas forcément contre d’autres peuples. Croizat aurait-il pu mettre en place la sécurité sociale dans un autre contexte ? Les peuples sont imprégnés de l’Histoire longue, cette culture ne peut s’effacer sans une extrême violence aussi il me semble que le projet d’émancipation, prenant en compte cette donnée, doit mélanger l’extrême ambition et une grande modestie. L’utopie aujourd’hui n’est-elle pas celle de nations progressistes dont la convergence pourraient orienter la vie sur Terre vers un bien-être universelle ?

01/10/2017 19:06 par CN46400

@ act

Bien sûr le PRCF cite ce qui soutient son discours. Avec lui on est toujours dans la 1° partie du 20° siècle. Renault produisait, en France, 1 millions de véhicules, qui étaient vendus en France. En 2016, comme Marx l’avait annoncé, Renault a estampillé 12 millions de véhicules fabriqués, et vendus, dans le monde entier, par une kyrielle d’entreprises, privées, de quelques centaines de salariés (GM&S=250), en concurrence féroce et mondiale, spécialisées dans la fabrication de modules qui équipent divers modèle de marques souvent différentes. Le temps de l’externalisation des usines d’assemblage est même annoncé.

Mais, sauf à sauter la phrase de Marx, ça ne change rien au discours néo stalinien. Pour eux les nation sont éternelles, comme l’étaient, avant avant la montée aux commandes de la bourgeoisie, les provinces. Et pourtant... L’UE aura disparu par obsolescence, qu’il nous parleront encore des vertus des nations, comme ce qui reste de royalistes qui nous assomment avec leurs monarques, les duchés, vicomtés et autre provinces...

Les superstructures sont commandée par la classe dominante qui, pour le moment, est la bourgeoisie. Laquelle adapte ses pouvoirs à la puissance des forces productives qui lui appartiennent, et qu’elle commande encore... Et une fois arrivé au pouvoir, le prolétariat, encore une phrase de Marx escamotée, poursuivra le mouvement pour supprimer toutes les frontières, donc toutes les contradictions nationales et les forces militaires qui trouvent là leur unique justification. L’heure du "dépérissement de l’état", encore du Marx-Engels, sonnera, et, peut-être que le PRCF se réveillera, alors, en sursaut...

01/10/2017 20:45 par juan

@François
je suis allé à la fête de l’huma et j’ai échangé avec le NPA concernant la situation du Vénézuéla , la Forge sur Cuba
le NPA met les états unis ,la bourgeoisie au Vénézuéla à égalité avec la révolution bolivarienne , un jeune me réponds que le gouvernant de Nicolas Maduro privatise les entreprises notamment dans l’industrie pétrolière , je lui ai répondu que le gouvernement ne privatise il passe des accords avec la Chine , avec la Russie et avec d’autres pays pour vendre son pétrole
rien n’ a faire ils restait arc que bouter
je me souviens d’Olivier besancenot à la fête de l’humanité il y a quelques années venu avec un garde du corps sur le stand de Granma il avait peur de quoi ? dis moi
l’organisation du NPA est pyramidale un chef décide et la pyramide applique au secours !! leur pensée est la même en qui concerne la Syrie , ils ne parlent même pas de l’impérialisme étatsunien dans le monde
en résumant c’est tout ou rien , il faudrait donner les entreprises en autogestion aux travailleurs au vénézuéla , c’est un peu simple non ?
la forge sur Cuba le nombrilisme communiste incapable d’accepter et de savoir comment le blocus économique commercial financier est exercé par le gouvernement des états unis contre Cuba et ses conséquences sur la population , blocus dont les effets produisent des dommages terribles sur la population
lorsque tu dis rassembler les gauches il y a du boulot sur la planche ...
pour terminer pas de solidarité à attendre de ces 2 organisations aux révolutions cubaines et vénézuélienne j’oubliais LO c’est la même chose , le NPA se dit marxiste François
pour moi mes explications simulent le thermomètre qui sert à savoir si une personne a de le fièvre ou pas

02/10/2017 01:13 par legrandsoir

Pour la petite histoire : la Coordination de Solidarité avec Cuba (dont fait partie Le Grand Soir) avait adressé une lettre à tous les candidats aux élections présidentielles pour demander leur position sur le blocus. Le seul à répondre fut le candidat du NPA. Dans sa réponse, il se félicitait de la levée du blocus (qui n’a pas pas bougé d’un iota, faut-il le rappeler ?)... Soupir.

01/10/2017 21:44 par Christian DELARUE

Parcequ’il ne suffirait pas à un marxiste de voir que cette politique s’attaque à toutes ces classes dominées et subalternes qui forment le peuple-classe 99% d’en-bas, il faudrait voir aussi qu’elle attaque la Nation ! Si ce sont les services publics ou la Sécu qui sont visés, alors dites-le au lieu d’user d’une formule communautaire qui englobe bien haut ! Car le peuple-nation englobe haut et pas toujours bas (les travailleurs non nationaux) ! Voilà qui va intéresser le 1% d’en-haut, classe dominante, et classe d’appui de l’oligarchie ! Continuez !

01/10/2017 23:24 par Ljubane

Et si Marx n’était pas Dieu, et qu’il était humain trop humain, c’est-à-dire faillible.
La leçon est peut-être la suivante, chaque situation politique est nouvelle, et toute recette pour penser ou agir est une manière de s’enfermer dans une idéologie, de refuser ce que le réel a à nous dire. Pourquoi y-a-t-il plusieurs internationales ? Parce que les leçons du présent ont fait bouger des manières de faire et de penser. La leçon marxienne et qu’il faut prendre en compte l’Histoire pour penser, et en finir avec l’idéalisme. Qu’est-ce que le matérialisme dialectique ? Hegel lu, relu, interprété en prenant l’Histoire réelle en compte et non plus seulement l’histoire des idées. Au vu de l’idéologie capitaliste et de ses moyens d’action il semble que lutter pour la souveraineté d’un État semble aujourd’hui plus que nécessaire. Que fait le Venezuela, Cuba, les pays résistants au rouleau compresseur des États impérialistes ? Ils assurent leur souveraineté. Est-ce à dire qu’ils n’éprouvent aucune solidarité avec les prolétaires d’autres pays ?
Que faire face au dumping social ? Que faire face à l’idéologie libérale de la mobilité ? Que faire face à la culture mondialiste du capitalisme ?

02/10/2017 08:35 par CN46400

@Ljubane

Bien sûr qu’il faut préserver la souveraineté de chaque nation, quand elle permet de conserver, ou même de conquérir, des acquis sociaux intéressants pour les prolos. Mais souveraineté ne doit pas se conjuguer avec autarcie comme on le sous-entend souvent au PCRF. D’autres, parce qu’il savent que les production manufacturières sont de plus en plus internationales, donc peu productives en emplois locaux, conjuguent l’autarcie avec la décroissance.

Mais se croire original, en faisant rêver à l’éternité de la nation, alors que tout indique que la dégénérescence est largement entamée, et que, cerise sur le gâteau, on se réclame de Marx, est de la démagogie pure et simple !

02/10/2017 09:24 par cunégonde godot

Ljubane :
Et si Marx n’était pas Dieu, et qu’il était humain trop humain, c’est-à-dire faillible.
La leçon est peut-être la suivante, chaque situation politique est nouvelle, et toute recette pour penser ou agir est une manière de s’enfermer dans une idéologie, de refuser ce que le réel a à nous dire. Pourquoi y-a-t-il plusieurs internationales ? Parce que les leçons du présent ont fait bouger des manières de faire et de penser. La leçon marxienne et qu’il faut prendre en compte l’Histoire pour penser, et en finir avec l’idéalisme. Qu’est-ce que le matérialisme dialectique ? Hegel lu, relu, interprété en prenant l’Histoire réelle en compte et non plus seulement l’histoire des idées. Au vu de l’idéologie capitaliste et de ses moyens d’action il semble que lutter pour la souveraineté d’un État semble aujourd’hui plus que nécessaire. Que fait le Venezuela, Cuba, les pays résistants au rouleau compresseur des États impérialistes ? Ils assurent leur souveraineté. Est-ce à dire qu’ils n’éprouvent aucune solidarité avec les prolétaires d’autres pays ?
Que faire face au dumping social ? Que faire face à l’idéologie libérale de la mobilité ? Que faire face à la culture mondialiste du capitalisme ?

En phase avec ce message, évidemment.
M. Mélenchon a essayé il y a peu d’attirer les déçus du Front national, affirmant (en gros) que la France insoumise était la seule (!) à défendre les salariés. "France insoumise" est-elle un parti politique ou un syndicat ? M. Mélenchon ne peut pas ne pas savoir que les salariés électeurs du Front national ne se considèrent pas seulement comme des salariés, mais avant tout comme des Français (salariés ou quoi que ce soit d’autre). La "France insoumise", notoirement européo-mondialiste, devrait changer de nom et plutôt se faire appeler "Salariés insoumis" p.ex., ce serait un peu plus honnête.

(en espérant n’être pas une fois de plus censurée)...

02/10/2017 10:10 par rira rirapas

Ce qui m’étonne, c’est qu’on s’étonne ; que ce soit le pcf ou autres partis, ceux-ci ont bien dit, entre deux tours "tout sauf le FN) et comme il n’y avait de fait qu’une possibilité, vu que le vote blanc n’a pas de valeur, ça voulait dire sans le dire "votez Macron". Donc ce fut fait. Alors maintenant penser sottement que les mouvements de rues vont changer le programme de ce pimpin imbu de sa personne et cautionné internationalement par la finance, là faut pas rêver hein... Ce temps là est révolu ! Il s’agit bien de tuer les peuples et qu’un parti politique ayant l’habitude de faire de la politique, ne s’en soit pas aperçu, c’est pour le moins étonnant. Je pense que la révolte viendra du peuple de plusieurs pays européens, et si les politicards soi-disant anti système ne se bougent pas le cul, c’est leur tête qui tombera des guillotines sur les places publiques quand LE PEUPLE REPRENDRA SES DROITS !

02/10/2017 10:46 par Xiao Pignouf

@cg, "la FI notoirement européo-mondialiste", qu’est-ce qu’il faut pas lire des fois ? Je me faisais la réflexion y a pas longtemps : y’en a des qui pensent que plus c’est gros, plus ça passe. Les médias font décidément des émules.

02/10/2017 11:17 par Assimbonanga

François Ruffin " on sait qu’on est dans un coin qui a un fond rouge mais s’est mis dessus une couche d’ brin". https://www.youtube.com/watch?v=c88ywm7dhTc Le bulletin de Ruffin n°6, retour sur la victoire

02/10/2017 11:18 par Moundi

Il faut réinterpréter vos textes sacrés à l’aulne du XXIe siècle.

Aujourd’hui la structure du capitalisme, ce n’est plus la nation, c’est un bloc beaucoup plus vaste, et l’objectif c’est sans doute le monde entier, avant de passer aux autres planètes...

Il faut voir la guerre que se livrent les capitalistes comme une guerre entre factions mafieuses qui mènent et utilisent les peuples comme leurs troupeaux de bétail marqué. Autrefois, en effet il avait des capitalismes nationaux en lutte pour la domination (empires britannique, français, portugais, néerlandais…). Aujourd’hui on en est à des blocs continentaux. D’où cette sordide idée du « choc des civilisations ». Dans les années 90, un « historien » néocon (c-à-d de la faction mafieuse du bloc transatlantique) avait même décidé que l’Histoire était achevée avec la chute du bloc de l’Est : il ne restait plus que de chouettes « démocraties » libérales échangistes et tout le monde était content. La messe était dite : les idéologies étaient périmées. Il suffisait de réduire les dernières poches de résistance en de radieuses « démocraties » open et consensuelles. Autant dire que les mondialistes voyaient leur but tout proche, en émiettant autant que possible les nations devenues gênantes et obsolètes pour eux en de multiples petites entités divisées, avec des barons corruptibles, manipulables, et incapables de se défendre (par l’organisation du « chaos constructeur » : Yougoslavie, Irak, Libye, Syrie, bientôt Espagne, Birmanie, Royaume-Uni….).

Si les nations les gênent dans leur projet, c’est bien que c’est la structure qu’il faut défendre, un adversaire capable de mettre des bâtons dans les roues de leur carrosse. On sent qu’en ce moment il y a une course contre la montre. Ça se précipite.

Lorsqu’il a fallu rentrer dans le bloc UE transtlantique, personne n’a dit qu’on devait y entrer par la porte de gauche (certainement pas Mélenchon, il nous a d’ailleurs fait croire que c’était une idée de gauche... une internationale, apparemment ça marche encore). Et maintenant les penseurs de gauche nous disent qu’il ne conviendrait d’en sortir que par la porte de gauche sinon ce serait inutile… D’ailleurs Mélenchon voudrait plutôt sauver cf bloc… comme Macron. Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? On en sort par la France et pour se défendre de la mondialisation (c-à-d de la privatisation du monde par la mafia de ce bloc). Cuba s’en sort par Cuba, le Vénézuela par le Vénézuela, la Syrie par la Syrie (de gauche ou de droite). Il faut que chaque nation s’en sorte, retrouve sa souveraineté et ne soit plus vassalisée, folklorisée par les parrains du bloc.

02/10/2017 11:41 par Geb.

Tout ça est bien intéressant et instructif à suivre. Entre autre les zig-zags tentant d’expliquer avec Marx ou pas que l’"autre" a tort".

Je réagis là-dessus parce que c’est moi qui ai lancé une citation de Marx, absolument pas hors contexte car elle comprend un tout, (Prolétaire de tous les pays unissez vous), afin de démontrer que Marx prenait en compte l’existence de prolétaires réunis en entités et groupes sous forme de "pays".

Personnellement je continue à penser qu’entre un "prolétaire" new-yorkais et un prolétaire chinois il n’y a en dehors du fait qu’il est exploité AUCUNE similitude. Ni culturelle, ni morale, ni même morphologique. Et donc qu’en dehors du fait que tous désirent s’émanciper de l’exploitation capitaliste, celle-ci étant multiforme et adaptée au local, c’st au local d’abord que cette exploitation doit être combattue.

Et que les états nations dans le cas ou les travailleurs s’en emparent sont le meilleur rempart pour, premièrement conforter la Révolution, deuxièmement à partir de leur exemple initier celle-ci chez les autres exploités de autres états nations.

Plus on "morcellera" ces états nation, plus il sera difficile pour eux de pérenniser les acquis révolutionnaires si ceux ci prennent le pouvoir, et plus il sera difficile de faire face INTERNATIONALEMENTà une pieuvre capitaliste qui elle est "centralisée".

Raisonner autrement équivaut à lancer une bicyclette sur un char d’assaut et proclamer qu’on va gagner la guerre.

Ce qui tue en ce moment ce sont les belles idées totalement détachées de la réalité. La réalité n’est pas celle que nous désirerions qu’elle qu’elle soit mais de plus en plus celle forgée par nos adversaires à travers notre propre faiblesse.

Nous sommes en guerre et cette guerre c’est le Capitalisme qui est en train de la gagner.

Ca n’est pas nouveau. On peut dire que ça a démarré avec le figeage du monde multipolaire en deux blocs antagonistes et le choix par les "frères" soviétiques de fixer les possibilités de "socialisme" dans un seul pays : l’URSS. Ca aurait pu marcher si eux-même avaient fait ce qu’il fallait pour qu’en interne leur "socialisme" ne dégénère pas et n’entraîne pas leur perte.

Aujourd’hui on en est (Au lieu de penser "révolution"), a espérer que des forces capitalistes "modérées" ou "alternatives, comme les Russes ou les Chinois par exemple, deviennent les fers de lance de la simple sauvegarde de la planète en contrant les assassins psychopathes et leurs sponsors américains qui détruisent le Monde depuis 200 ans. Et je dirais qu’on a raison. Parce que si on attend que les "forces révolutionnaires", et de surcroît "internationalistes", nous sortent de la merde on va finir comme en Libye, et peut-être pire.

Alors toutes les discussion scholastiques autour de Marx pour mon compte c’est faire jouer à ce brave garçon un rôle qu’il ne mérite pas : Le rôle de la feuille de vigne qui cache 40 ans d’incapacités et de recul scélérats du Prolétariat et surtout de ses dirigeants historiques devant l’offensive meurtrière de l’Ultracapitalisme.

Comme je l’ai dit plus haut, ce n’est pas en découpant les pays et nations en microcosmes antagonistes qu’on arrivera à fédérer les révolutions. Même avec de bonnes intention. Et c’est aussi pour ça que si je soutiens la lutte des Catalans contre l’agression de l’état central fascisant espagnol, je ne soutiendrai JAMAIS le séparatisme, sauf si celui-ci amenait les autres régions de l’Espagne à renverser ce gouvernement et mettre en place un gouvernement réellement populaire ESPAGNOL. Et c’est pas à l’ordre du jour apparemment.

Et tout ça, la Catalogne indépendante ne l’a pas à son programme même si les camarades locaux font semblant d’y croire. Son programme c’est "garder un peu plus de richesses pour nous, (AKA les riches - Les pauvres continuerons à être pauvres), et larguer les incapables ou supposés tels, (Prolétaires ou pas) du reste de l’Espagne"... Et balkaniser un peu plus une Europe qui n’a pas besoin de ça pour le compte... Devinez de qui ???

Moi je ne vois rien de "révolutionnaire" dans ce programme sinon un genre de Maïdan coloré, et que les camarades qu’on embarque là-dedans seront encore une fois pris pour des cons et resterons les dindons de la farce.

Et si je dis tout ça c’est bien parce que je suis INTERNATIONALISTE. Sinon je me contenterai de m’en tamponner royalement, d’être un "Charlie" de plus, et de faire une provision de munitions pour quand ceux qui sponsorisent ces terreurs fabriquées, de la destruction de la Libye aux Escadrons de la mort en Amérique Latine, enverront leurs zombies m’égorger à mon tour.

02/10/2017 11:58 par Assimbonanga

@Xiao Pignouf. Kess ki fo pas lire ? Ben, en pendant, on a Hamon qui tire sa différence avec Mélenchon du fait que celui-ci serait anti-européen !!! Contes et légendes de l’actualité. De tout ce fatras, que retient l’auditeur pressé ? Sans doute ce qui l’arrange pour pouvoir continuer de vivre dans son petit confort intellectuel...

02/10/2017 12:02 par Assimbonanga

Pardon de m’y reprendre à deux fois. Dans la vidéo citée, le plus émouvant se trouve à la fin. Donc, ne lâchez rien et visionnez jusqu’au bout ! https://www.youtube.com/watch?v=c88ywm7dhTc Le bulletin de Ruffin n°6, retour sur la victoire

02/10/2017 12:05 par Assimbonanga

Les gouvernements des nations, ben ouais. M’enfin, les multinationales passent en travers, à travers, transversalement et salement et ça, c’est un big problème. Et nos prolétaires n’ont pas assez d’erasmus à leur disposition pour se jumeler entre eux, fraterniser, se comprendre, parler.

02/10/2017 12:49 par Geb.

Et pour mieux comprendre de quoi je veux parler :

http://www.lavanguardia.com/politica/20160816/403969314802/george-soros-diplocat-financio.html

En gros : "Georges Soros finance l’Indépendantisme catalan".

Désolé mais il faudra traduire le reste. Je lis l’Espagnol mais je ne suis pas capable de faire une traduction correcte.

Je ne ferai à personne l’affront de penser qu’il ne sait pas qui était Georges Soros, quel rôle il jouait et à quoi il servait ???

Il est mort, mais le jeu continue.

Bientôt les Bretons et les Basques. Puis les Corses, les Alsaciens Lorrains, en attendant Nice et la Savoie. On pourrait même envisager la Catalogne côté français. Après tout eux aussi comme pour les Basques ou les Kurdes, à deux ou trois siècles près ils ont aussi été divisés arbitrairement par des pouvoirs coloniaux étrangers.

Ca permettra de s’écharper un peu plus et d’oublier de s’engueuler sur Mélenchon...

Après il nous restera à discuter entre nous sous l’oeuil paternel de nos maîtres, de la forme du boulet qu’on préfère au pied et de la longueur de la chaîne...

2 ou 3 mètres ??? Rond ou carré ????

02/10/2017 16:38 par legrandsoir

Soros est mort ?

02/10/2017 12:51 par cunégonde godot

Moundi :
Si les nations les gênent dans leur projet, c’est bien que c’est la structure qu’il faut défendre, un adversaire capable de mettre des bâtons dans les roues de leur carrosse. On sent qu’en ce moment il y a une course contre la montre. Ça se précipite.

Le communisme est une idéologie fondamentalement an-historique. C’est pourquoi elle a voulu faire table rase du passé (de l’Histoire) des peuples, inventant de toutes pièces un homme soi-disant "nouveau". Le capitalisme et le communisme ne sont pas les seules idéologies globalistes, toutes les religions sont globalistes par définition, le nazisme, le féminisme genriste, etc. L’Etat-nation, concept éminnemment politique, est l’obstacle premier de l’européisme globaliste. Le démantèlement de l’Espagne en cours est des exemples les plus aveuglants. Les indépendantistes sont aux Etats-nations ce que sont les clans mafieux aux banlieues...

02/10/2017 13:05 par CN46400

@ Mundi

"Il faut réinterpréter vos textes sacrés à l’aulne du XXIe siècle."

Bien sûr, mais il n’y a pas de textes sacré, il n’y a que des concepts qu’on approuve, ou qu’on rejette, par la critique. Mais çà devient ubuesque lorsqu’on se réfère à des textes "sacrés" pour étayer le contraire de ce qu’ils disent...Et c’est ce qui se passe avec le "tout nation" du PCRF. Peut-être a-t-il raison de vouloir produire en France, et en autarcie, tout ce que consomme le peuple français, et même ce que consomme une partie des peuples étrangers, mais alors qu’il cesse alors d’"adorer" tout Marx et qu’il nous dise en quoi ce qu’il a pu écrire au 19° siècle est faux...Sur ce terrain, Le Pen qui rejette Marx évidemment, est, sur le coup, finalement, plus crédible !

02/10/2017 13:06 par Francois

Juan, si on ne garde que ceux qui ont 20/20 question analyse de la politique internationale, on ne garde personne.
Meme la FI (en tout cas JLM) se postionne bizarement sur la Birmaniee et RPDC. Aors un peu de tolerance si c’est de l’erreur ou de l.ignorance et non du calcul politico médiatique.

02/10/2017 13:10 par Xiao Pignouf

@Moundi, et Asselineau, c’est qui ? Che Guevara ?

02/10/2017 21:29 par Geb.

@ le Grand Soir...

Errare humanum es.

Sorry au sujet du dècés de Georges...

Désolé pour le lapsus, mais j’avais un peu précessionné mes désirs et les avait pris pour une réalité. J’avais probablement du rêver.

((- :

02/10/2017 21:59 par juan

@François
tu parles de tolérance ? politique internationale ? le NPA LO disait la même chose de l’URSS et de la RDA , je viens de voir un reportage à la lucarne sur le travail des femmes en usine en Roumanie certaines ne gagnent même pas de quoi subvenir au minimum , d’aider un ou des parents à la maison , la santé est payante pas de quoi ’acheter les médicaments nécessaire pour se soigner , des heures de travail dans des conditions digne du moyen âge , et dire que l’on leur vendait les mirages des pays de l’Europe de l’ouest coca cola et une bagnole la belle vie quoi , dans ce tableau malheureusement il n’y a pas que la Roumanie , combien d’anciennes républiques de l’URSS vivent grâce au grand ours François ? le premier c’est l’Ukraine 46 millions d’habitants , le peuple Ukrainien sait que sans la Russie ce serait plus dur encore
le NPA sait de quoi en en retourne , les états unis savent travailler leur image , les grands espaces , la mode , internet , google , microsoft , la musique , les grattes ciels ect.. de nombreux jeunes sont fasciner par les states , ils se disent ce sont les plus fort , le gendarme du monde ; même au NPA on le croit
il y a des pays François qui ont décidé de vivre autre chose que la dictature ou de l’oligarchie financière en Amérique Latine en prenant leur destin en main , de relever la tête
à la fête de l’huma il y a quelqu’un qui pourrait devenir célèbre qui s’appelle Remy Herrera il dit la bas au Vénézuela on fait le socialisme imparfait certes mais on le fait et avec le peuple , en France ? on est en train de bouffer notre chapeau sans sel , sans poivre ,sans sauce tout sec , c’est indigeste , des gens fouillent dans les poubelles et pas que les roms , il y a des gens qui gagnent 850 euro par mois !! des milliers , des retraités qui n’ ont que 500 , 600 euro de pension par mois , les média appartiennent à des milliardaires ect..
c’est ça que j’ai voulu ’expliquer avec le thermomètre , la France la 5éme puissance économique au monde ! des français auraient 300 milliards d’euro dans les paradis fiscaux , j’ai voulu dire que toute la gauche en France doit se remettre en cause
le marxisme est une base de travail , pas un catéchisme , parfois on avance parfois on recule , il y a des erreurs on rectifie
il faut mouiller la chemise , une chemise déchirée c’est pas grand chose

02/10/2017 22:14 par Francois

L’internationale c’est comme les elections. Une belle idée sur le papier, mais apres respectivement 200 et 100 ans ils seraient bon qu’on comprenne que ça ne marche pas. Elle a définitivement raté sa chance en 1945. Etant donné l’etat dans lequel le capitalisme a laissé notre société, diviser est devenu un jeu d’enfant

03/10/2017 07:12 par babelouest

@François, pour rappel après la seconde GM a été créé un magnifique outil, qui se préparait à mettre en place l’Organisation Internationale du Commerce. Cet outil, une convention, était déjà signée, mais aux États-Unis il y a eu un changement de majorité au Congrès, qui a TOUT bloqué, par refus de la ratification.

Il s’agissait de la Charte de La Havane. Certes, aujourd’hui il faudrait la revisiter, car le monde a changé, mais elle reste parfaitement utilisable en tempérant le libéralisme contenu dans ses lignes : la suite a démontré ses pièges, donc à la lueur des années passées il s’agit d’en tenir compte.

Avec des États-Unis affaiblis très nettement, donc dont le refus de signature ne serait pas aussi crucial, il y a là un beau marchepied pour des lendemains plus riants que ce que nous concoctent une poignée de banquiers englués dans leur propre idéologie mortelle pour tous.

Cet accord peut utilement se compléter des notions énoncées quelque 26 ans plus tard avec la Déclaration de Cocoyoc. Ainsi que de la Charte d’Alger de 1967.

Le matériel ne manque pas, ce sont les acteurs politiques qui pour le moment refusent de s’en servir — ils préfèrent se servir !

03/10/2017 09:32 par cunégonde godot

Xiao Pignouf :
@cg, "la FI notoirement européo-mondialiste", qu’est-ce qu’il faut pas lire des fois ? Je me faisais la réflexion y a pas longtemps : y’en a des qui pensent que plus c’est gros, plus ça passe. Les médias font décidément des émules.

Pourquoi "France Insoumise" n’assume-t-elle pas ses opinions alla Tsipras une fois pour toutes ? Pourquoi "France Insoumise" n’assume-t-elle pas son choix, fondamentalement réactionnaire de l"Europe des régions ethno-communautaires ? Pourquoi "France Insoumise" n’assume-t-elle pas son choix globaliste de liquidation de son propre pays ?
Le PS, En Marche, une grande partie de la droite assument clairement désormais leur choix maastrichien,, et le Front "national", comme prévu a définitivement choisi de se coucher. Pourquoi "France Insoumise", souverainiste sous les Tropiques mais hypocritement européiste convaincue ici même, s’avance-t-elle masquée ? Jusqu’à quand "France Isoumise" pense se foutre du monde ainsi, sous couvert de "défendre les salariés" ?
Posez-vous ces questions, Xiao Pignouf...

03/10/2017 11:32 par Assimbonanga

Vous avez raison, François : les gens ont beaucoup changé. C’est un fait. On trouve aujourd’hui des situations qui auraient été autrefois impensables. A la lecture de ceci https://www.legrandsoir.info/violence-de-la-vie-ordinaire-temoignage-d-une-jeune-adjointe-de-magasin-militante-jrcf.html, je découvre que des gens passent à la caisse sans un regard pour la caissière, sans un bonjour et tout en téléphonant. Heureusement, ces moeurs ne sont pas (encore) arrivées dans nos patelins de campagne. Et d’autre part, comment ne pas remarquer l’étrange réaction de nos députés LFI lors du petit discours ( du samedi en petit comité) de Pierre Laurent à la fête de l’Huma ? Au lieu de pousser des huées, de gronder, de répliquer, d’exprimer leur désaccord, chacun s’est plongé dans son téléphone pour y écrire un tweet !
L’Humanité progresse technologiquement !!! Mais question concret et relations humaines, ça se virtualise dur-dur... Très bizarre tout ça.

03/10/2017 17:53 par Georges SPORRI

- 1/ Le capitalisme c’est le marché mondial
- 2/ Le socialisme c’est l’économie mondiale planifiée ( première phase )
L’ internationalisme prolétarien n’est donc pas une idée mais une nécessité ( sauf si on est un vieux guru qui se prend pour la réincarnation de de Gaulle et qu’on ne veut qu’un capitalisme national et des vagues compromis style CNR )
La lutte des classes est mondiale mais elle prend des formes nationales : cela signifie bien sûr qu’un pays ne peut pas sortir du capitalisme mais peut "lutter pour le socialisme"
Hypothèse stupide ( heuristique ) : La classe ouvrière prend le pouvoir partout en France sauf Alsace, Lorraine, Franche Comté, Bourgogne, Ile de France, Normandie qui tombent dans les mains d’une coalition Asselineau-Philippot ... Qu’est ce qu’on fait ? A mon avis 2 pays distincts jusqu’à défaite des nationalistes et des crypto fascistes qui rendrait une réunification désirable ...
Conclusion : la révolution est un milliard de fois plus importante que la franchouillardise !

03/10/2017 20:45 par Francois

L’internationale est effectivement une de ces nombreuses nécessites qui ne verront jamais le jour.
L’humanité est une grosse feignasse assise sur canapé qui observe sa maison tomber lentement en ruine.
Quand on comprend le travail qu’il est nécessaire de faire, on ne peut que constater que les humains en sont incapable sans un changement radical, un eveil généralisé des consciences. On est très loin d’en prendre le chemin, et « chaque fois que vous ferez quelque chose, vous aurez contre vous ceux qui auraient aimé le faire avant vous, ceux qui voulaient faire le contraire, et surtout l’immense majorité de ceux qui ne veulent rien faire ».

03/10/2017 21:49 par Xiao Pignouf

@cg, soit, soit, pensez ce que vous voulez et déclamez autant que vous le souhaitez votre bourre-mou invérifié et invérifiable, vous appartenez au monde libre, profitez-en. Hé, ne serait-ce point pisser dans un violon que de vous recommander (quand même) la lecture de l’Avenir en commun ? Non, vous continueriez à proférer des contre-vérités basées sur une pseudo-version de JLM 1.0 dont la mise à jour n’a pu être possible dans votre logiciel (rassurez-vous, vous n’êtes pas seule).

Je reste perplexe face à la mélenchophobie monomaniaque, alors je me demande presque à chaque fois la raison de tant de... je n’ose dire haine... animosité, avec une bonne tranche de mauvaise foi ! Vous paraissez tellement obnubilé(e) par l’avenir avec lui et devez avoir développé un don caché, sinon comment se fait-il que vous soyez perclus(e) de tant de certitudes à son encontre ? Ou bien alors, vous le connaissez intimement pour nous le révéler si nu, ce roi-là. Consolez-vous, vous avez peut-être raison... ben oui, ça reste scientifiquement possible ce que vous chantez... (au risque de me répéter, vous jouez à Jacques a dit avec les merdias, et c’est vous dans le rôle du pantin : européo-souverainiste... fallait le trouver... mais avec un peu de vaseline, ça passe). Vous savez, JLM, c’est l’homme aux mille visages à l’heure qu’il est, alors un de plus ou un de moins, je suis sûr qu’il ne fait plus la différence... Enfin, toujours est-il qu’avec votre charabia, vous me barrez la vue et m’empêchez de voir si c’est nous qui avons raison (d’y croire encore un peu).

Chèr(e) Godot, les gens comme moi n’ont plus envie d’attendre les gens comme vous, en connaissance de cause.

04/10/2017 00:25 par depassage

@cunégonde godot

Pourquoi "France Insoumise" n’assume-t-elle pas ses opinions alla Tsipras une fois pour toutes ? Pourquoi "France Insoumise" n’assume-t-elle pas son choix, fondamentalement réactionnaire de l"Europe des régions ethno-communautaires ? Pourquoi "France Insoumise" n’assume-t-elle pas son choix globaliste de liquidation de son propre pays

Vous allez ici avec les mains ouvertes et prêtes à agripper tout ce qui peut être à leur porter. Vous êtes de ceux qui, assez dans le noir, jurent de ne faire confiance à aucune lueur, mais seulement à la clarté du jour. Mais la clarté du jour est dehors et non pas dans le noir où on se retrouve. Le monde est parti de la tribu ou la horde pour arriver à la nation. Et aujourd’hui se pose le problème de quelle nation on veut après que la nation s’est fourvoyée. Parle-on d’une nation de demain ou de la nation d’hier, colonialiste mondialiste et maitre d’oeuvre en partie du présent.

04/10/2017 00:48 par act

@ Ljubane et aux autres qui revenaient sur le fait de citer St Marx

Si je citais Marx c’est avant tout pour qu’ils soit cité en entier et que sa pensée ne soit pas trahie par une citation "habilement incomplète". Car invoquer Marx pour défendre le nationalisme tient de l’oxymore.
pour s’en convaincre il suffit de le lire, pas de lire "sur Marx", lecture à compléter par les études sur le sujet d’Hobsbawn

Avant Marx il y a, par exemple, les anarchistes, après les situationnistes et bien d’autres mais il reste une référence incontournable. Probablement la pensée révolutionnaire la plus aboutie jusqu’ici. Certainement pas un dieu ou une ultime vérité. Marx a plusieurs périodes, sa première reste ma favorite, quand il parlait d’abolition du travail, pas "juste" du salariat comme il le fait plus tard. Ou quand il fonde la première internationale avec les libertaires...avant de les virer.

Mais pour faire face à Macron, ses écrits sont d’une actualité brulante. Tout est et reste dans le rapport de force...à (re)construire.

04/10/2017 06:40 par Francois

Cunegonde, vous êtes l’ncarnation parfaite de ma citation. La FI fait quelque chose...

04/10/2017 08:23 par Xiao Pignouf

Cunégonde, à vous relire, je crois qu’il faut dédramatiser : en fin de compte, vous êtes un(e) comique.

1er sketch : la FI pense comme Tsipras. Donc, primo, vous pensez que la France, c’est la Grèce. Deuxio, vous nous éclairez sur la pensée de M. Tsipras ? Dont à propos duquel, vous savez tout. Et particulièrement sur ce moment fatidique où il a trahi son peuple. Pour vous, c’est lui le coupable... C’est tellement plus cosy de penser comme ça, n’est-ce pas ? A vous voir éluder l’éventuelle responsabilité des nations qui ont mis ce pays à genou, des grosses entreprises qui ont pressé le citron grec pour en tirer tout le jus (remarquez, on en prend le chemin, avec les JO), des médias qui tout au long de cette procédure humiliante pour ce peuple courageux n’auront eu de cesse de le dépeindre comme une nation de fraudeurs (en balayant également les fautes de l’église sous le tapis). L’héritage historique aurait dû soulever l’indignation du monde culturel et intellectuel, mais ça, c’est pas la peine d’en parler. On commence déjà à se demander qui est le plus européiste entre vous et ceux que vous pointez du doigt.

2ème sketch : la FI est réactionnaire. On glousse, là. De par son choix des régions... ethno-communautaires... ça sort d’où ça ? Des exemples, des sources, ce serait pas du luxe. Et c’est pas en contradiction avec l’accusation d’européisme que vous portez à la FI ? En fait, je vous recommande de remplacer "réactionnaire" par "moyenâgeux", " féodal", ça colle tellement mieux à votre message : la FI prône une Europe ethno-communautaire : le grand retour des Normands, des Gascons, des Goths et des wisigoths... encore un petit effort : la FI est royaliste !

3ème sketch : la FI fait le choix globaliste de liquider son pays... purééée, l’ami(e) Godot, vous fumez quoi ? Par globaliste, j’imagine que vous voulez dire mondialiste... si c’est le sens que vous donnez à ce mot, alors je n’ai que trois hypothèses : soit vous savez que vous dites n’importe quoi, soit vous habitez sous terre, soit vous êtes Patrick Cohen (ou Apolline de Malherbe, que je viens de découvrir, et dont la mauvaise foi, ou l’ânerie, n’est pas piquée des vers...). Le CETA, ça vous dis rien ? Non ? Bon.

Allez, super le one (wo)man show !

04/10/2017 10:52 par Moundi

Qu’est ce que Mélenchon/FI veut "négocier" avec les oligarques de l’UE ? Que veut-il sauver de cette UE faite pour soumettre les peuples ?

A-t-il plus de chance d’obtenir quelque chose pour les peuples au niveau UE ou au niveau national contre les oligarques ? Pourquoi veut-il dépenser son/notre énergie à essayer de rester dans cette construction faite pour et par les multinationales et les financiers, et contre les peuples et les souverainetés nationales qui seules pourraient nous offrir une issue ?

Pourquoi ne rappelle-t-il jamais l’origine de cette construction ? Ce n’est pas une "idée de gauche", ni une "belle idée". Qu’est-ce qu’il continue à vouloir nous faire croire ? Pourquoi ne nous dit-il pas les vrais objectifs de cette construction et fait-il semblant de croire que si ça ne marche pas ce serait la faute à la Merkel ?

Mais, ici, on ne veut pas entendre poser de telles questions. Il faut y croire, coûte que coûte. D’ailleurs ça tombe bien, le Système y croit aussi, c’est le seul parti opposition avec le FN reconnu et médiatisé comme tel. Croire, croire, croire malgré tous les signes qui régulièrement apportent la preuve que Mélenchon est une roulure et FI un parti noyauté pour la perpétuation du Système. Vous vous croyez donc dans un Système sain et démocratique qui propose une offre d’opposition capable de le rétamer ?

04/10/2017 16:15 par Xiao Pignouf

Non, Moundi, avec des gens comme vous dont on ne sait qui ils sont réellement, la FI se trouve entre le marteau et l’enclume. Si vous mettiez autant d’énergie à défaire les idées de ce gouvernement, on serait mieux avancés. Faut croire que c’est pas ce qui vous dérange le plus...

04/10/2017 18:23 par Borboleta

A moins que vous ayez sous le coude des exemples qui prouvent le contraire, il s avere que dans toute l’histoire de l’humanité, les superstructures fascistes n"ont jamais été detruites par les peuple. Leurs vocations est d’etre democratisees a l’occasion des revolutions. Dans cette optique, c est bien la position de Melenchon qui est la plus coherente. Tout le reste est de la mythologie pour gogos réactionnaire.

04/10/2017 18:39 par cunégonde godot

@xiao pignouf,

M. Tsipras (et M. Varoufakis) et Syriza n’ont en aucune façon trahi. Ils ont toujours dit et répété qu’ils ne quitteraient jamais l’UE. On ne peut que les féliciter d’avoir tenu leur promesse. Bravo !

France insoumise soumise à l’Europe globaliste (ou mondialiste) germano-américaine est sur la même ligne que Syriza (l’immuable ligne politique de toutes les social-démocraties du monde), parti réformiste grec qu’elle a soutenu tant et plus en 2015 et qu’elle fait mollement semblant de condamner aujourd’hui.
L’ “Europe“ c’est l’Europe des régions ethno-communautaires.
Ce système implique le démantèlement de tous les Etats-nations européens et par-là la fin de l’idéal démocratique européen, la disparition du peuple-citoyen avec retour aux populations-sujets d’essence féodale (modèle : Daesh).
Mais évidemment pas la fin de la social-démocratie degauche comme dedroite, chancres parlementaristes dont le boulot consiste à donner le change, et que France (in)Soumise a rejoint aux dernières élections présidentielle et législatives (en apportant des casseroles pour l’ambiance, ce qui n’est pas rien, c’est vrai)…
En restant européiste France (in)Soumise a choisi le démantèlement de l’Etat-nation France, tout en passant son temps à en déplorer les conséquences dramatiques...

04/10/2017 21:21 par Xiao Pignouf

Vous savez, Cunégonde, j’ai peur que ce genre de discours en apparence profond, avec un terme idéologique tous les 3 mots, cache une vacuité et un ennui sans fond. Ce qui le structure, c’est du vent, des prédictions pompeusement dramatiques destinées à effrayer les nigauds... Qu’on en vienne à dire que l’idéal de gouvernance prôné par les européistes, soit disant à l’instar de la FI, est comparable au califat de Daesh, c’est sûr qu’on roule sur la jante ma bonne dame...

04/10/2017 21:38 par Francois

CG, c’est faux, Tsipras n’a jamais dit qu’il ne quitterait jamais l’europe. Il a même de toute évidence montré des signes d’élaboration de plan B, entre autre l’audit de la dette par le CADTM. Quand a savoir s’il savait des le début qu’il signerait ce plan de plus, personne ne le sait.
Mais, vous proposez quoi en fait ?
Je n’attend pas la réponse que je connais déjà : rien !
Vous ne proposez rien. Vous êtes juste bon(ne ?) à critiquer gratis.
Alors ça va mieux ? J’espère que ça vous soulage parce que ça ne peut avoir en pratique aucune autre utilité.

05/10/2017 08:20 par Moundi

Non, Moundi, avec des gens comme vous dont on ne sait qui ils sont réellement, la FI se trouve entre le marteau et l’enclume. Si vous mettiez autant d’énergie à défaire les idées de ce gouvernement, on serait mieux avancés. Faut croire que c’est pas ce qui vous dérange le plus...

Et Mélenchon, vous savez ce qu’il est réellement ?

Ce n’est pas moi qui défend UE (et donc ses GOPE dont sont issues les lois scélérates qui détricotent nos acquis sociaux), c’est Mélenchon, qui nous poussait à voter contre LePen et a sans doute voter lui-même Macron. Ce n’est pas ce qui le dérange le plus, le fascisme en marche et propre sur lui du pantin de l’oligarchie.

Avec des stratèges comme Mélenchon, et des gens comme vous dont on ne sait ce qu’il sont réellement, on est foutu jusqu’au bout.
Si vous étiez du bon côté de la barricade, vous lui demanderez des comptes : pourquoi se tait-il sur l’origine, les causes directes des lois scélérates du pantin fardé ? Pourquoi ne veut-il pas clairement sortir de l’UE ? Que veut-il sauver de cette construction faite par et pour les oligarques ?

05/10/2017 10:33 par legrandsoir

@ moundi (et ça vaut pour C. Godot) : merci de cesser de répéter 1000 fois la même sous 1000 formes différentes. Les lecteurs (et les modérateurs) ont bien compris.

05/10/2017 11:39 par Moundi

@ moundi (et ça vaut pour C. Godot) : merci de cesser de répéter 1000 fois la même sous 1000 formes différentes. Les lecteurs (et les modérateurs) ont bien compris.

Mais vous croyez que vous faites quoi vous ? Ce n’est pas 1000 fois (1000 ? vous êtes sûr ?), c’est 100 000 fois qu’on entend l’autre point de vue.

On a tous bien compris ? En êtes-vous si sûrs, à lire et relire les mêmes commentaires qu’on me fait, commentaires de gauche convenue et superficielle qui ne répondent en fait à rien ?

Je ne fais que répondre à des points de vue, avec le mien, qui n’est pas majoritaire. (désolé de la divergence que vous ne voudriez pas voir exister)

Si ce que je dis est faux, il n’y a qu’à apporter de arguments rationnels convaincants, et non pas me faire taire, insulter, censurer, suggérer des accointances cachés... Je sais que ce que je dis vous gêne, mais ce n’est par vous embêter que j’écris ce que j’écris, ni pour défendre un parti concurrent. Toujours des "arguments" stupides qu’on me balance, comme si on était à jouer à qui pisse le plus loin...

Je pense que nous sommes tous ici du même bord et contre ce Système pourri, qu’importe les noms, les terminologies, les emballages ou les étiquettes. Il faut bien comprendre ce qu’est ce Système et ses pièges. Vous croyez que je n’aimerais pas qu’il y ait un grand parti puissant avec de vraies stratégies efficaces d’opposition ? Mais le Système est verrouillé, et bien verrouillé, il faut en prendre conscience. Si un mouvement est médiatisé, c’est qu’il sert le Système.

J’ai lu cet article sur Dedefensa et je trouve qu’il est à méditer, même s’il prend un exemple d’un bord opposé.
http://www.dedefensa.org/article/notes-autour-du-cas-rt
"Cela signifie que les antiSystème dans le bloc-BAO, ou dans tous les cas ceux qui entendent l’être d’une façon consciente et affirmée, vont être de plus en plus placés devant la nécessité d’un choix par rapport à leurs tendances à l’idéologisation pour ceux qui en ont. Il s’agit notamment mais essentiellement du dilemme intellectuel : est-ce l’idéologie choisie qui dirige les attitudes, ou bien l’engagement antiSystème qui nécessite souplesse et adaptabilité tactique ?"

"Pour les antiSystème, une fois de plus, de plus en plus et plus que jamais, il importe de comprendre que le choix doit être fait entre l ‘idéologie et l’antiSystème. Les deux ne vont pas ensemble, ils sont même affreusement antagonistes."

S’excuser après coup, après erreur consommée, c’est bien, mais il vaudrait mieux voir et comprendre en amont.
Manolis Glezos : “Je demande au Peuple Grec de me pardonner d’avoir contribué à cette illusion”
https://www.les-crises.fr/manolis-glezos-je-demande-au-peuple-grec-de-me-pardonner-davoir-contribue-a-cette-illusion/

05/10/2017 13:56 par legrandsoir

Ce n’est pas une raison suffisante pour démolir les autres (tout le monde a bien compris les zones d’ombre), ni pour faire une fixation sur une seule mesure et une seule (et c’est quelqu’un qui est d’accord avec la nécessité de sortir de l’UE qui vous le dit...)

05/10/2017 11:53 par Georges SPORRI

Beaucoup de foutaises dans pas beaucoup de lignes ... Les grecs (le peuple) ne voulait pas quitter l’UE parce qu’ils ont peur de l’expansionnisme turc et se sentent protégés par l’UE, alors Tsipras était coincé... C’est triste mais c’est comme ça...
Sortir de l’UE par l’article 50 = grosse stupidité = 1 an de palabres en France + 2 ans de négociations point par point pour sous pression de tous le lobbys... A la limite c’est moins con de sortir illégalement et brutalement et de riposter aux sanctions par des contre mesures.
La meilleure stratégie = rester dans l’UE, la déstabiliser, la faire imploser ou exploser (pacifiquement, bien sûr)...
Sri guru Asselineau et ses adeptes = obtus et tablards ! ( la demande en mariage d’ASSELINEAU vs Philippot ne les choque pas ).

05/10/2017 15:01 par Xiao Pignouf

Moundi, ce n’est pas ce que vous dites qui est le plus barbant, c’est la façon particulièrement hautaine et méprisante que vous avez de le faire, comme si vous étiez le(s) seul(s) à détenir la vérité. Sans parler de votre obsession anti-Mélenchon, sur le dos duquel vous voulez promouvoir Asselineau. Vous vous posez en victime, mais vous êtes celui qui attaque, et ce depuis quelque temps déjà, obligeant vos détracteurs à prendre en permanence une posture de défense. En ce sens, vous savez très bien ce que vous faites et les résultats que ça aura, c’est même peut-être pour cela que vous venez sur LGS, et non pas pour convaincre. Sinon, changez de méthode.

Le pire dans tout ce tintouin, c’est qu’il est plus que probable que parmi les lecteurs/trices, la majorité voit la sortie de l’UE comme une nécessité. C’est mon cas perso, bien que je ne me considère pas comme suffisamment expert pour déterminer comment s’en extraire à moindre mal. Je choisis juste ceux qui me semblent proposer la procédure la plus raisonnable, mais pas uniquement pour ça, ce ne serait pas suffisant.

Pour conclure, je sais parfaitement ce que vous allez répondre à cela : la FI et JLM mentent, ne sont pas dignes de confiance, ne veulent pas vraiment sortir de l’UE (malgré les nombreuses occasions où ils ont pu exprimer le probable impératif de devoir en passer par là, avec le plan B), sont à la solde du Capital, du système, de l’oligarchie, et j’en passe, bref...

Maintenant, on peut admettre qu’il y a un certain pourcentage de chance que vous approchiez de la vérité et qu’une fois au pouvoir, s’ils y arrivent jamais, la FI et JLM se dégonflent... comme je l’ai déjà dit à Godot, c’est scientifiquement possible, humainement réalisable, anthropologiquement envisageable. Et on sait bien que c’est ce que vous souhaitez qui arrivasse. Car bien plus que la concrétisation de l’Avenir en Commun, de la 6ème République, de la planification écologique, de la sécu à 100%, des cantines bio... et, que vous le vouliez ou non, d’une Europe sociale, ce que vous désirez par dessus tout, c’est son échec.

La question, monsieur Moundi, c’est : pour quelle foutue raison M. Asselineau serait-il plus digne de confiance ? En quoi aurait-il les épaulettes plus rembourrées pour faire face à Frau Merkel et imposer son point de vue ? Ya qu’à regarder chez nos voisins anglais pour voir que le Brexit, c’est pas aussi simple qu’une chanson pop. Je vous le redis, Moundi, avec tout le respect que votre opinion mérite et parce que cela vous dessert, réfrénez votre idée fixe sur JLM qui, à l’instar d’Asselineau, n’est pas (encore) au pouvoir, et n’est pas responsable de la politique menée depuis 20 ou 25 ans, celle qui nous à conduit où l’on est aujourd’hui.

05/10/2017 15:02 par Assimbonanga

Et tout en restant dans dans l’UE, faire une politique de gauche, pour de vrai pour une fois ? Être soi-même, tout en côtoyant les autres sans compromission. S’affirmant comme différent, tenir ses positions et, petit à petit, inspirer le respect. Ce que je trouve déplorable, c’est lorsqu’un de nos présidents de la R fraîchement élu se précipite ventre à terre faire allégeance au G8, au G20 et à toutes leurs damned institutions non constitutionnelles. Au bout de 3 semaines, sans même avoir pris le temps de connaître leurs fonctions nationales, c’est à ces instances qu’ils courent chercher leur feuille de route et se faire adouber par les grands de ce monde sponsorisés par des marques commerciales. Là, on leur apprend le luxe, les grands hôtels, les codes d’un milieu stérilisé, dans un bunker, loin des gens, entourés d’agents de sécurité de toutes sortes et dont il doit être bien difficile de repérer la provenance.
Un P de la R nouvellement élu devrait avoir pour premier devoir de se concentrer pendant un délai de 6 mois sur les dossiers, d’abord. Hors, ce qu’ils font, de foncer au club des riches, c’est comme le chien sur la plage arrière de la simca qui secoue la tête "oui, oui".

05/10/2017 17:00 par Moundi

Ce n’est pas une raison suffisante pour démolir les autres (tout le monde a bien compris les zones d’ombre), ni pour faire une fixation sur une seule mesure et une seule (et c’est quelqu’un qui est d’accord avec la nécessité de sortir de l’UE qui vous le dit...)

Je démolis ceux qui nous distraient de cette mesure essentielle incontournable.

De cette mesure, la sortie de l’UE, découlent toutes les autres. Je n’ai pas l’habitude de perdre mon temps, et n’aime pas qu’on nous le fasse perdre, d’autant qu’il y a le feu au lac. Il serait temps d’organiser une stratégie efficace, non ?

G. Sporri à la fâcheuse manie de parler au nom du peuple, grec qui plus est. Seul le peuple peut s’exprimer par référendum, après un vrai débat contradictoire où tout serait exposé, c-à-d si on était vraiment en démocratie… Si la vérité et la réalité de ce qu’est l’UE sont clairement exposées, comment pouvez-vous imaginer que le peuple ne veuille pas sortir de l’UE ? Tsipras ne voulait pas sortir de l’UE et n’a jamais exposé à ces compatriotes les tenants et aboutissants de cette construction. C’est bien pour cela que Syriza a été tant médiatisé. Aucun risque avec ce parti leurre pour l’oligarchie.

Si je dis des foutaises, ce sera facile pour vous de me démolir. N’hésitez pas.

On peut tout aussi bien et même mieux sortir de l’UE en disant qu’on la quitte qu’en disant qu’on va y rester. Vous croyez vraiment qu’y rester éviterait les pressions et les lobbies ? Au contraire, les autres membres et l’oligarchie auraient les bâtons légaux pour vous taper dessus, vous leur faciliteriez grandement la tâche et serez sanctionnés bien plus implacablement. Le Royaume-Uni a essayé de nombreuses années de mettre la pagaille avant de se résoudre à mettre en branle l’article 50. Ce qui avait fait dire à Mélenchon, « bon débarras » à ces trouble fêtes qui ont retardé cette belle construction qu’il appelle de ses vœux (UE sociale et fiscale comme ce qu’a proposé récemment Macron...).

Mélenchon ne veut pas sortir par l’article 50, tout simplement parce qu’il ne veut pas sortir du tout de l’UE. Il veut faire gagner du temps aux oligarques et surtout que le peuple ne s’éveille pas trop vite sur la réalité de cette construction-dictature.

Il faut bien comprendre que sans un rassemblement de tous les Français, il n’y aura jamais de frexit. De quoi avez-vous peur avec Philippot ? qu’a-t-il dit qui vous alarme tant ? Ça ne vous a pas choqué quand Mélenchon a appelé à voter pour Hollande ou contre Le Pen, c-à-d pour Macron (le parti fasciste en action bien réel et soutenu unanimement par tous les oligarques), Il n’y a pas de sortie par la droite ou la gauche, il y a la sortie, c’est tout, après on pourra de nouveau rêver à une gauche possible (à une autre politique possible). Avec des idéologues obtus et « tablards » ( ?) comme vous, des leurres comme Mélenchon qui divise sciemment le peuple en fronts irréconciliables (avec l’entente tacite, la réponse de la bergère au berger des Le Pen), qui embrouillent avec des stratégies obscures mouvantes et fantasmées pour mieux rester dans l’UE sous prétexte d’en sortir. Vous vous croyez plus fin que les Britanniques ? Combien de temps, de palabres à la Tsipras (théâtre de guignols pour donner le change au bon peuple), de défaites et sanctions courues d’avance pour avec votre stratégie (et sans jamais dire explicitement qu’on veut sortir, trop fort la tactique) ?

LGS est paraît-il d’accord avec cette mesure de la sortie de l’UE, mais très étrangement, c’est toujours moi qu’il somme de se taire, jamais ceux qui veulent y rester sous prétexte d’en sortir. Et jamais d’arguments, toujours la foi en des miracles sur des actions non établies, des interventions providentielles qui apparaitraient au moment où Mélenchon serait au pouvoir (c’est où dans son programme, cette sortie fantasmée de l’UE, qu’on rigole ?). Je suppose que devant son échec, vous direz que c’est à cause du peuple qui ne voulait pas en sortir.

05/10/2017 22:37 par legrandsoir

Vous connaissez la phrase « rien n’est plus dangereuse qu’une idée lorsqu’on n’en a qu’une » ?

05/10/2017 19:46 par François

C’est hallucinant de voir avec quel aplomb certains ont des certitudes absolues sur un problème dont ils n’ont que des brides d’information très indirectes.
Je pense qu’il faut sortir de l’europe, mais je garde à l’esprit que je suis lois d’être un spécialiste du domaine et que j’en suis réduit à faire confiance à certaines personnes pour m’éclairer. De même, qui peut être certain de la meilleure stratégie de sortie. Article 50, implosion, ou même une sortie de l’europe actuelle pour fonder une autre, tous ont des arguments qu’il faut entendre, mais sans connaitre en détail les coulisses d’un problème d’une telle complexité, comment être certain ?
On ne connaitra même l’ampleur de cette complexité qu’en se lançant dans l’aventure, il y a donc fort à parier qu’aucune certitude n’existe dans l’absolu à ce jour.
Et certain se permettent de dézinguer tout un travail de réflexion en profondeur (le programme de la FI) sur un seul argument qui ne tient qu’à des certitudes acquises en accordant de toute évidence une confiance excessive à x ou y.
C’est un peu comme si le lecteur de science et vie s’arrogeait le droit de discuter de la pertinence des derniers modèles cosmologiques.
La seule certitude, c’est que le bien commun est très éloignée de la caste des dominants. Pour se sortir de là, il serait bien de ne pas s’appuyer sur trop de certitude et s’ouvrir à toutes les idées.

05/10/2017 23:52 par cunégonde godot

Cessez donc de noyer le poisson. Arrêtez de prendre les gens pour des imbéciles.
Je ne crois pas une seconde à votre sincérité.
Moundi a raison et vous le savez tous, ici.
La question n’est pas tant l’ "Europe" européiste que l’instrument qu’elle représente au service des forces les plus réactionnaires et les plus mafieuses, se dissimulant (si peu) dans les plis de son drapeau.
Vous accompagnez sciemment ce mouvement de destruction des Etats-nations européens pour une seule raison : l’idéologie que vous essayez encore et encore de propager, le communisme, condamnée par l’Histoire, est morte. Définitivement. Comme le fascisme des Le Pen, aussi ringard.
Paradoxalement, c’est parce que l’Etat-nation souverain démocratique est attaqué de toute part qu’il apparaît aux yeux de plus en plus de monde comme la seule alternative possible, seulement possible à la rapine capitaliste, aux mafias de toutes espèces, à l’obscurantisme de toute obédience, etc.
Les faux naïfs de ce site savent parfaitement ce qu’il en est. C’est pourquoi ils enragent...
(en espérant ne pas être censurée une fois de plus)

06/10/2017 00:00 par Georges SPORRI

@ Monsieur Moundi /// Philippot = un des cadres du FN = crypto raciste + crypto fasciste + pauvre débile : "On est chez nous gnagnagna !" et c’est pour indiquer une orientation que Sri Guru Asselineau l’a demandé en mariage (en vain car Philippot préfère Dupont-Gnangnan !).
Vous êtes pour une France bien franchouillarde et capitaliste avec des compromis capital/travail type CNR qui seront remis en cause à la première crise, mais comme vous êtes naïf vous y croyez... C’est votre droit mais nous n’avons pas les mêmes principes et c’est mon droit de mépriser les nationalistes obtus. Comme tous les marxistes je mets la lutte des classes très au dessus de l’unité nationale qui me dégoûte puisqu’elle est synonyme de "collaboration de classe"... D’ailleurs, je le redis pour les ânes bâtés du frexit par l’article 50 : 3 semaines de grève générale type 68 + des manifestations massives dans toutes les villes + multiplication de subversions non violentes et on enterre le gouvernement Philippe-Collomb-Hulot et les GOPE dans le même cercueil , ce qui nous épargnera le dégoût de se faire chier avec des gaullistes qui pérorent et sont ennuyeux comme la pluie de novembre à Bar-le-Duc.
Vous racontez des conneries plus grosses qu’Asselineau et Philippot collés l’un à l’autre à la super glue : l’Angleterre n’a jamais été dans l’Euro et, du fait de son insularité elle n’a jamais perdu le contrôle de ses frontières. Elle a toujours servi d’interface entre les restes du commonwelt , les USA et l’UE, elle a obtenu toutes les exceptions aux règles qu’elle demandait ... Mais, de même que Philippot ne vous fout pas la gerbe, le tatchérisme ne vous dégoûte pas ! Aveuglé par votre nationalisme ringard, vous ne voyez pas que Theresa May est entrain de négocier des accord bi-latéraux avec l’UE en fonction des intérêts exclusifs du patronat et que l’Angleterre sera encore pire lorsque le brexit sera fait ...

06/10/2017 02:38 par depassage

@ François
Belle conclusion. Si notre survie dépend de l’unité de toutes les nations et d’une idéologie commune, pourquoi pas. Mais je ne suis pas sûr que ce soit la solution. Qui dit avenir, dit incertitude, parce que l’avenir appartient aux autres que nous-mêmes, ces autres qui ne sont même pas nés.

06/10/2017 04:11 par Xiao Pignouf

Moundi, vous renversez la charge de la preuve : vous nous demandez de prouver que vous avez tort sans vous-même apporter la moindre source pour prouver ce que vous dites.
https://www.youtube.com/watch?v=0GkAtXH_TBY
https://www.youtube.com/watch?v=1Fm1gqsU6W0
Des comme ça, y’en a des brouettes.

06/10/2017 08:54 par Xiao Pignouf

Perso, c’est la dernière fois que je commente pour répondre à Godot et Moundi : on fait un pas vers vous, vous en faites deux en arrière, on met de l’eau dans notre vin, vous foutez du vinaigre dans le vôtre. Tout ça par pur plaisir. Dorénavant, je vous laisse croasser à votre guise, vous finirez bien par vous fatiguer, ou irez peut-être voir ailleurs s’il y a des malchanceux à harceler. En attendant, tâchez de faire soigner cet excès d’autoritarisme.

06/10/2017 09:04 par legrandsoir

Tss, tss... Revenons sur le fond (quand c’est possible, bien sûr).

06/10/2017 12:34 par Moundi

Mais vous ne proposez rien de concret. C’est quoi ce plan A, plan B ? ??????????????????

Le PRCM est beaucoup plus clair et cohérent. (et beaucoup beaucoup moins médiatisé....)

Vous parlez de gourou en parlant d’Asselineau, mais que dire de Mélenchon ? Il n’a aucune stratégie cohérente, en change tous les ans (voire plus), n’explique pas le fond des choses, ne respecte même pas les idées de sa base (vous dites tous que vous voulez clairement sortir de l’UE, alors pourquoi ne met-il pas ça à son programme ?).... Ce ne serait pas plutôt vous qui vous êtes faits gourouter ? et avec un gourou que ne cesse de faire des "erreurs" d’appréciation qui plus est ? Parce qu’un Asselineau avait tout à perdre dans cette aventure, il aurait pu être immensément riche dans une banque, ou atteindre facilement le pouvoir en allant dans le sens de l’oligarchie. Aujourd’hui il s’est mis en disponibilité pour pouvoir s’occuper de politique. Ce n’est pas le cas de Mélenchon, qui en vit, et n’est qu’un politicien de métier. Mélenchon, vu son parcours et sa formation, est au top de ce qu’il peut espérer pour sa carrière. Mais est-ce que vous comprenez qu’on est pas en train de parier sur des chevaux mais d’avancer des idées ? On s’en fout des bonhommes, c’est les idées qui comptent. Vos idées ne semblent pas celles de Mélenchon qui veut sauver l’UE, a appelé à voter pour Hollande, pas contre Macron, se pâme devant P. Bergé, écoute Buisson (https://www.marianne.net/politique/melenchon-buisson-letrange-histoire-dune-amitie-politique),... alors pourquoi faire croire que ce sont les vôtres .....

Expliquez-moi la stratégie de Mélenchon. Veut-il sauver l’UE ? Veut-il sortir de l’UE ? quand ? Après quoi ? Comment ? En combien de temps ? Quelle est sa stratégie concrètement ? Combien de temps durent ses paroles, qui se contredisent selon le vent ? Pourquoi ne pas s’obliger à une charte claire, qu’on sache où on va avec lui ? Il n’y a que l’emballage qui compte pour vous ? mais tout ce qui est rouge n’est pas communiste, tout ce qui porte le nom de gauche, n’est pas la gauche, vous n’avez pas encore compris avec le temps comment on a été arnaqué ?.... Et même si c’était le cas, on ne sortira pas de cette prison des peuples (UE) qu’avec cette seule force de gauche. Quelle est la priorité sachant qu’il n’y a pas d’autre politique possible (pas de choix démocratique) contre les traités (c-à-d que la seule politique possible dans l’EU est l’ultralibérale, le capitalisme à outrance, le mondialisme (la marchandisation de la vie et la privatisation du monde) ?

La question est : c’est quoi l’EU selon vous ? (doit-on sauver ce truc des oligarques ? la réformer ? est-elle réformable ?) veut-on vraiment sortir de l’UE ? et comment très concrètement ? un agenda et des actions précises. (Et personne n’a jamais dit ni cru que ce serait facile !!!!! )

Je n’ai vraiment pas le temps de jouer avec des salonards retraités. Allez directement au sujet, s’il vous plaît.

06/10/2017 13:06 par HUGO

Asselineau : farouche défenseur du capitalisme
N’ayons pas peur des mots, Asselineau est un personnage plutôt bien placé dans la nébuleuse réactionnaire. Si l’individu se proclame anti système et se prétend la voix de ceux qui subissent la politique des partis traditionnels, des gouvernements successifs et de Bruxelles il oublie volontairement, dans cette énumération de responsables le……patronat ! Les fermetures d’usines, les suppressions d’emplois, le chômage, les bas salaires, la remise en cause des acquis sociaux ne seraient pas de sa responsabilité. Comme si les décisions du gouvernement, et celles de l’UE, n’étaient pas prises en fonction des besoins et des seules exigences du capital !
Il convient donc de revenir sur ce personnage qui se dit anti système. Le parcours, les discours et les amitiés d’Asselineau fleurent bon une droite extrême et réactionnaire. Il fait ses études à H.E.C. (1980) et l’E.N.A (1985). En 1985 il est inspecteur général à l’IGF. De 1989 à 1990, il est le chef de la mission pour le Crédit National. Il a aussi été le président de la SADEF. Ensuite, il occupe le poste de DDC auprès de ministres du gouvernement Juppé (1995-1996), avant de rejoindre en 1999 le RPF des De Villiers et Pasqua. Entre 2000 et 2004, il occupe des postes importants de conseillers aux côtés de Pasqua, alors président du C.G. des Hauts-de-Seine. Toujours avec le même, alors allié à Tibéri, il est élu sur une liste de droite dissidente aux municipales parisiennes de 2001. C’est sans étonnement qu’on le voit nommé par Sarkozy le 20 octobre 2004 à la tête de la D.G. à l’Intelligence Economique à Bercy. Il travaille alors en étroite collaboration avec Raffarin. Le 31 décembre 2004, il a décidé de rejoindre le groupe UMP au Conseil de Paris. En mars 2007, il crée l’UPR.
Sont idéologie est présente dans la vision qu’il a de l’Histoire de France. Le mythe de la « France éternelle », vieux refrain de l’extrême droite, y est développé, autour duquel s’accroche une historiographie profondément réactionnaire. Mise en avant de « nos ancêtres les gaulois » comme des « premiers Français résistants » à l’invasion étrangère ou bien une histoire des XIX et XX siècles axée sur la valorisation de la « nation Française que tous les peuples du monde envient », dans laquelle n’apparaît ni l’affaire Dreyfus, ni le Front Populaire, ni la guerre d’Algérie, ni Mai-68, mais dans laquelle apparaissent bien entendu les aspects positifs de la colonisation . Des oublis idéologiquement significatifs, puisqu’ils ont tous trait à l’histoire de la gauche et du mouvement ouvrier. Et quand il n’oublie pas d’en parler, Asselineau réécrit leur histoire. Ainsi il ne parle de la Commune de Paris que comme un mouvement patriote de résistance à l’invasion étrangère. Tout ceci pour arriver à la conclusion que le nouvel ennemi venu de l’étranger qu’il faudrait abattre serait l’« empire » Européen. Cette vision transparaît aussi à la lecture de la charte de l’U.P.R., qui prétend rétablir la « souveraineté nationale » et « redonner à la France sa vraie personnalité », tout en ne disant rien sur le rôle fondamental des Etats-nations, ni de leur bourgeoisie dans la construction européenne ni sur la complicité de leurs gouvernements dans la mise en place des politiques ultralibérales et destructrices de services publics, certes décidées au niveau européen, mais qui vont parfaitement dans le sens des politiques voulues par les gouvernements et les divers organisation patronales de chaque état, et ce depuis de longues années.
Certains hommes de droite aiment brouiller les pistes, Asselineau est de ceux-ci. Un représentant d’une droite extrême qui essaie de faire passer ses idées réactionnaires en les prétendant « ni de gauche, ni de droite » ( comme Le Pen ou Macron finalement ). Asselineau est un garant du système capitaliste et dans sa vision, chacun doit rester à sa place …… surtout les salariés ! Certes on ne peut qu’être d’accord avec lui lorsqu’il dit vouloir « sortir » cette Europe, car c’est l’Europe du MEDEF, de la BCE, en un mot du capital……mais il est hors de question pour lui de s’opposer au Medef et aux banques à l’intérieur de l’hexagone ! Il ne veut surtout pas détruire le capitalisme, il veut le réguler comme Sarkozy et Hollande.
Asselineau manipule donc l’opinion au seul profit de l’oligarchie et de l’ordre établi.

06/10/2017 14:27 par legrandsoir

Le nom de Mélenchon revient 23 fois en commentaires d’un article où il n’est pas cité. De toute évidence, cet homme est au centre de tous les débats.
Mention spéciale à Moundi qui le cite 12 fois, sauf erreur, mais c’est un cas à part.
Si l’un de vous s’aventure à dire qu’il fait beau chez lui, merci aux autres de ne pas nous expliquer que le programme de Mélenchon est nul sur la question climatique.

06/10/2017 14:46 par Assimbonanga

Le marxisme est une idée du passé ? Et si l’avenir était aussi une idée du passé ? L’avenir serait la chose de ceux qui ne sont pas encore nés ? Ça dépend... De la fonte des glaciers, de l’approvisionnement en eau. L’analyse de nos cheveux démontre une toxicité permanente installée. Le miel des abeilles est pollué.
Cette année youpi on va avoir une croissance de 1,8 %. Quelle merveille ! 1,8% de productions en plus, toutes dans des emballage plastic jetables que l’on retrouve dans les cadavres des cachalots échoués sur les plages, des bâches plastic jusqu’à 18 m de long. Tous les autres plastics petit à petit dégradés finissent en mini miettes dans les organismes marins... Parmi ces 1,8 % de productions en croissance : des armes, des machines de guerre, des avions, des pesticides et herbicides et des médicaments pas tous très surs. Et je passe sur Tchernobyl et Fukushima.
Et je partage cette opinion de Georges : "Theresa May est entrain de négocier des accord bi-latéraux avec l’UE en fonction des intérêts exclusifs du patronat et que l’Angleterre sera encore pire lorsque le brexit sera fait " et celle-ci de François : La seule certitude, c’est que le bien commun est très éloignée de la caste des dominants.

Je trouve que Xiao Pignouf a bien bataillé et qu’il mérite de se retirer avec les honneurs. Respect !

06/10/2017 16:14 par Moundi

Diable, HUGO, comment se fait-il qu’un tel suppôt du Système soit blacklisté et ridiculisé par le Système ?

Au GS
Et si vous répondiez à mes questionnements, plutôt que de déviez continuellement le débat ?

Comment dois-je formuler mes questions pour que vous penchiez sur les réponses ? Dois-je employer le terme de "gauche politico-syndicale établie" comme le fait l’article ?

07/10/2017 10:19 par Xiao Pignouf

@Assimbonanga, c’est sympa, mais c’est un sport co, sans votre argumentation et celles de bien d’autres ici, point de salut. Merci quand même.

07/10/2017 20:11 par Francois

Il me semble que Asselineau voudrait revenir à une France Giscardienne. Pas super égalitaire, toujours dominée par des castes, mais tout de même maitre de son d’estaing (désolé pour ce jeu de mot, il s’est imposé par lui même).
Je suis désolé de ne pas être super enthousiaste pour ce modele de société.
J’aurais voté pour lui face à macron/fillon/lepen/hamon, mais avec le programme de la FI, on ne joue plus dans la meme cour, sur le plan du bien commun, du développement durable, et meme sur le modèle economique.
Lisez le programme vous même si vous voulez en savoir plus, parce que là je crois que vous avez tué toutes les bonnes volontés.

08/10/2017 03:00 par depassage

Assimbonanga.
L’avenir n’est pas une idée du passé. c’est le passé. Par contre ce passé est problématique On ne sait pas s’il peut encore être maitrisé et compris à sa juste mesure pour lui apporter les correctifs qui peuvent être à notre portée ou bien c’est trop tard et que le rubicon est franchi. Je dis cela parce que beaucoup de promesses scientifiques sont décevantes et ressemblent à du colmatage idéologique qu’à des solutions pouvant être mises en pratique et apporter une différence. Si j’ai dit : l’avenir appartient à ceux qui ne sont pas nés, c’est juste pour rappeler que nous sommes des mortels et qu’on ne doit pas trop s’attacher à nos petits conforts matériels ou intellectuels et les préconçus qu’ils alimentent.
Salut à vous et merci de m’avoir permis de compléter ma pensée.

08/10/2017 09:11 par Assimbonanga

C’est probablement important de cultiver aussi la civilité et l’échange de bons procédés. Xiao, je suis vraiment admirative de votre pédagogie et de votre patience. Je n’en aurais pas été capable. Merci à vous Depassage. En fait, il y a science et science selon les intérêts qu’elle sert.
J’observe qu’aujourd’hui il faut sauver le capitalisme, ou du moins sainte-Entreprise. Un hôtelier de Saint-Martin, paradis artificiel ( sans eau potable) réclame un cadeau fiscal de plusieurs millions pour pouvoir rallonger l’indemnité de son assurance qu’il n’a pas suffisamment évaluée. Il réclame entre 2 et 4 millions de l’état et comme l’état c’est nous, je crie aïe. Il va falloir que les riches retraités de plus de 1200 € par mois rabiotent sur leur budget et on va faire un tel cadeau à un mec qui veut maintenir ses profits et ne pas revoir ses prétentions à la baisse ni se rabattre sur plus de sobriété ? Je gage même qu’il veut en profiter pour améliorer son standing. Effet d’aubaine, qu’on dit.
Les exploitants agricoles de métropole, eux, se sont endettés pour monter des élevages volaillers industriels surdimensionnés et il faut que l’état fasse une rallonge pour qu’ils puissent s’opiniâtrer dans cette voie ? Comme l’état c’est nous, je crie aïe.
Globalement, nous vivons plutôt richement, largement au-dessus des moyens de la planète, sans doute grâce au crédit qui permet de toucher en une fois ce qu’il faut 20 ans de travail pour le gagner.
Alors, les promesses scientifiques, lesquelles ?

08/10/2017 09:16 par Moundi

Et si vous répondiez à mes questions ?

Asselineau veut juste rétablir un espoir de démocratie, sauvegarder la nation sans laquelle toute velléité de démocratie est impossible, rétablir la possibilité de faire une autre politique que celle imposée par l’UE (oligarchie, mafia) telle que la décideraient réellement les Français (qui ne sont pas des oligarques compradores... ), et pour cela, la 1ère ètape urgentissime, c’est bien de sortir de l’UE. Vous-mêmes êtes d’accord avec ça. Pas Giscard et consorts. Pas la gauche politico-syndicale établie (puisque LGS refuse qu’on nomme les choses de façon explicite).

Le programme FI c’est de enfumage puisqu’il ne veut pas sortir de l’UE. On nous mène de slogans creux en slogans creux (Qu’ils s’en aillent tous, on lâche rien, l’humain d’abord, nous on peut, la force du peuple, ) vers les abattoirs et ça marche encore. Et vous osez dire qu’Asselineau qui fait des conférences pédagogiques de prof avec sources et analyses est un gourou...

Et vous qui affirmez si péremptoirement tant d’erreurs et de calomnies sans jamais daigner apporter aucune source ni preuve (toujours des sous entendus, des préjugés) avez-vous lu le programme, la charte de l’UPR qui est inchangée depuis sa création ?https://www.upr.fr/wp-content/uploads/2009/04/charte-A4-2016.pdf

Bien sûr que ce ne serait qu’une étape et que tous les problèmes ne seraient pas résolus instantanément. Qui a jamais prétendu le contraire ? Le chemin vers une authentique démocratie est long car ça fait des siècles qu’on nous ment, que les politicards de métier, les morues du Système nous font croire au "jeu démocratique" qui n’en est pas un. Et la gauche politico-syndicale établie est loin d’être en reste. Le Système utilise même les idéologies de gauche, marxistes, pour avancer. Le coup des étiquettes et de l’emballage, il est très fort à ce jeu là et avec vous ça marche du tonnerre de dieu.

08/10/2017 09:34 par legrandsoir

La patience des modérateurs a ses limites. Tout été dit et redit. Les procès d’intention lancés (dans les deux sens) ne font pas avancer le débat. Merci de ne pas (plus) utiliser les forums du GS pour relancer encore et toujours les mêmes échanges. Les lecteurs du GS ont sûrement compris votre point de vue.

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