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Avec un grand dossier sur la dette.

Les Zindigné(e)s n °17

Dans son édito, Paul Ariès revient sur le nouveau gouvernement Valls. Il y voit un « point de non retour », les Solfériniens ne pouvant pratiquer un double langage plus longtemps. Ironiquement, Ariès conclut : « Manuel Valls a raison : il faut changer le nom du parti socialiste ! »

Renaud Vivien estime que les programmes d’austérité sont « illégaux » : « La troïka dicte des mesures d’austérité en violation flagrante du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. » Par ailleurs, « les États, lorsqu’ils prennent des décisions au sein d’organisation internationales, sont tenus de respecter les traités de protection des droits humains. […] L’argument de l’état de nécessité lié à la crise pour justifier la suspension des engagements relatifs aux droits humains n’est pas un argument recevable. »

Pour Renaud Duterme, la mythologie officielle selon laquelle « la croissance économique résout le chômage, la misère, la pauvreté, les inégalités entre personnes et peuples est une globaliverne. »

Jérémie Cravatte brosse l’historique de la dette du Sud. « Depuis les années 1970 et leur prétendue indépendance, les pays du tiers-monde ont remboursé près de 100 fois le stock initial de leur dette extérieure publique. » Depuis, cette dette est passée de 45 milliards de dollars à 1 532 milliards de dollars.

Pour Owen Chartier et Pauline Imbac, les pays du tiers-monde sont victimes d’un « contratd e domination et d’endettement. »

Marie Duhamel et Damien Millet expliquent pourquoi l’Argentine vient de subir un « camouflet » : « La Cour suprême des Etats-Unis a refusé un ultime recours de Buenos Aires sur sa dette, donnant raison à des fonds spéculatifs qualifiés de vautour. L’argentine se retrouve en grande difficulté. »

« Qui est le plus grand criminel », demande Didier Epsztajn ? « Retirer la licence bancaire aux banques coupables de crimes ! Poursuivre en justice leurs dirigeants et grands actionnaires ! C’est possible ! »

Pour Christian Delarue, « le racisme a longtemps accompagné le double pillage extractiviste : il continue aujourd’hui par le système de la dette. »

Pour Patrick Saurin, il faut instaurer un « contrôle citoyen contre les emprunts toxiques. » « La mise sous dépendance du Sud anticipe sur la mise en dépendance du Nord. Un seul mot d’ordre : annulation des dettes immondes, refus des emprunts toxiques ! »

Christine VandenDaelen estime que la dette et les mesures d’austérité « ne sont pas neutres du point de vue du genre. » « La dette est sexuée, tant dans ses caractéristiques que dans ses effets. »

Jean-Marc Serekian demande pour sa part « ce que nous apprend notre haine de ce que nous nommons la faune sauvage. Pourquoi l’âne de la fable fut-il reconnu coupable de la peste ?

Paul Ariès et Roger Lenglet s’entretiennent du danger des nanotechnologies (particules ultrafines, nanoparticules).

Christine Bergé explique comment on « escamote la mémoire des irradiés en Polynésie française », avec ces essais nucléaires qui sont une « plaie sale que l’État ne parviendra pas à guérir tant que le déni empêchera la reconnaissance des dommages subis par des centaines de milliers de civils et militaires. »

Paul Ariès et Frédéric Héran réfléchissent à une politique en faveur du vélo, à l’occasion de la sortie du livre de l’universitaire lillois : Retour de la bicyclette.

Est-il possible de « résister aux famines » (Christian David) ? 35 millions de personnes meurent chaque année de la faim, près d’un milliard sont gravement sous-alimentées.

Laurent Paillard pense que « le score très bas de la gauche aux élections européennes est une occasion de s’interroger sur ce qu’est le consentement au pouvoir. »

Yann Fiévet pense qu’il reste 500 jours pour sauver la planète : « Il nous reste cinq cents jours pour « sauver le climat ». La sentence est volontairement péremptoire. Elle émane le plus souvent des organisations non gouvernementales engagées dans la dénonciation de la grave question climatique et qui s’indignent légitimement de l’immobilisme des gouvernements politiques en la matière. Quelle est donc cette « nouvelle frontière » au-delà de laquelle le monde pourrait sombrer ou renaître ? C’est la conférence de Paris-Le Bourget prévue en décembre 2015. »

Le mensuel francophone les Z’indigné(e)s est distribué UNIQUEMENT par abonnement en France, Suisse et Belgique.
Il est animé par Paul Ariès, ancien rédacteur en chef du bimestriel le Sarkophage et du trimestriel les Z’indigné(e)s.

Le mensuel Les Z’indigné(e)s est celui des écologistes anti-libéraux, des gauches antiproductivsites, en un mot des Objecteurs de croissance amoureux du Bien vivre.

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« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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