Renaud Vivien estime que les programmes d’austérité sont « illégaux » : « La troïka dicte des mesures d’austérité en violation flagrante du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. » Par ailleurs, « les États, lorsqu’ils prennent des décisions au sein d’organisation internationales, sont tenus de respecter les traités de protection des droits humains. […] L’argument de l’état de nécessité lié à la crise pour justifier la suspension des engagements relatifs aux droits humains n’est pas un argument recevable. »
Pour Renaud Duterme, la mythologie officielle selon laquelle « la croissance économique résout le chômage, la misère, la pauvreté, les inégalités entre personnes et peuples est une globaliverne. »
Jérémie Cravatte brosse l’historique de la dette du Sud. « Depuis les années 1970 et leur prétendue indépendance, les pays du tiers-monde ont remboursé près de 100 fois le stock initial de leur dette extérieure publique. » Depuis, cette dette est passée de 45 milliards de dollars à 1 532 milliards de dollars.
Pour Owen Chartier et Pauline Imbac, les pays du tiers-monde sont victimes d’un « contratd e domination et d’endettement. »
Marie Duhamel et Damien Millet expliquent pourquoi l’Argentine vient de subir un « camouflet » : « La Cour suprême des Etats-Unis a refusé un ultime recours de Buenos Aires sur sa dette, donnant raison à des fonds spéculatifs qualifiés de vautour. L’argentine se retrouve en grande difficulté. »
« Qui est le plus grand criminel », demande Didier Epsztajn ? « Retirer la licence bancaire aux banques coupables de crimes ! Poursuivre en justice leurs dirigeants et grands actionnaires ! C’est possible ! »
Pour Christian Delarue, « le racisme a longtemps accompagné le double pillage extractiviste : il continue aujourd’hui par le système de la dette. »
Pour Patrick Saurin, il faut instaurer un « contrôle citoyen contre les emprunts toxiques. » « La mise sous dépendance du Sud anticipe sur la mise en dépendance du Nord. Un seul mot d’ordre : annulation des dettes immondes, refus des emprunts toxiques ! »
Christine VandenDaelen estime que la dette et les mesures d’austérité « ne sont pas neutres du point de vue du genre. » « La dette est sexuée, tant dans ses caractéristiques que dans ses effets. »
Jean-Marc Serekian demande pour sa part « ce que nous apprend notre haine de ce que nous nommons la faune sauvage. Pourquoi l’âne de la fable fut-il reconnu coupable de la peste ?
Paul Ariès et Roger Lenglet s’entretiennent du danger des nanotechnologies (particules ultrafines, nanoparticules).
Christine Bergé explique comment on « escamote la mémoire des irradiés en Polynésie française », avec ces essais nucléaires qui sont une « plaie sale que l’État ne parviendra pas à guérir tant que le déni empêchera la reconnaissance des dommages subis par des centaines de milliers de civils et militaires. »
Paul Ariès et Frédéric Héran réfléchissent à une politique en faveur du vélo, à l’occasion de la sortie du livre de l’universitaire lillois : Retour de la bicyclette.
Est-il possible de « résister aux famines » (Christian David) ? 35 millions de personnes meurent chaque année de la faim, près d’un milliard sont gravement sous-alimentées.
Laurent Paillard pense que « le score très bas de la gauche aux élections européennes est une occasion de s’interroger sur ce qu’est le consentement au pouvoir. »
Yann Fiévet pense qu’il reste 500 jours pour sauver la planète : « Il nous reste cinq cents jours pour « sauver le climat ». La sentence est volontairement péremptoire. Elle émane le plus souvent des organisations non gouvernementales engagées dans la dénonciation de la grave question climatique et qui s’indignent légitimement de l’immobilisme des gouvernements politiques en la matière. Quelle est donc cette « nouvelle frontière » au-delà de laquelle le monde pourrait sombrer ou renaître ? C’est la conférence de Paris-Le Bourget prévue en décembre 2015. »