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Le temps des procès politiques doit cesser – Pour en finir avec le lawfare

Les signataires de l'appel

Cette tribune a été publiée dans le Journal du Dimanche du 8 septembre 2019. Plus de 200 personnalités à travers le monde l’ont signée. Retrouvez la liste des signataires sur le site lawfare.fr et au bas de cette page.

« Non, la justice ne doit pas servir d’arme de persécution politique. Pourtant c’est devenu le cas aujourd’hui presque partout dans le monde. Déjà, avec la criminalisation des lanceurs d’alerte, des syndicalistes, des militants écologistes et des participants aux manifestations interpellés arbitrairement, les droits des citoyens ont beaucoup reculé. Le maintien de l’ordre libéral coûte cher à la démocratie. À présent, un seuil est en train d’être franchi. C’est ce que l’on appelle la tactique du « ­lawfare ». Il s’agit de l’instrumentalisation de la justice pour éliminer les concurrents politiques.

Le lawfare commence avec des dénonciations sans preuves, se prolonge dans d’obsédantes campagnes de dénigrement médiatique et oblige ses cibles à d’interminables justifications sans objet. Puis c’est la prison et les amendes. Le lawfare enferme les débats politiques dans les cours de justice. Pour finir, il fausse le déroulement des élections qui ne sont plus vraiment libres. Les exemples sont nombreux. Citons, en Amérique du Sud, le Brésilien Lula, condamné sans preuve et empêché de se présenter à l’élection présidentielle. Son « juge », Sergio Moro, est devenu depuis ministre de la Justice du président d’extrême droite Jaer Bolsonaro. Mais aussi l’Équatorien Rafael Correa et l’Argentine Cristina Kirchner, persécutés sans trêve.

Citons, en Afrique, le Mauritanien Biram Dah Abeid, emprisonné sur une dénonciation sans preuve retirée au bout de plusieurs mois de détention. Et encore l’avocat égyptien Massoum Marzouk, opposant au régime de Sissi emprisonné sur le prétexte fallacieux de charges antiterroristes. Il y aussi le cas de Maurice Kamto, arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle au Cameroun et emprisonné depuis janvier dernier, ou l’ancien député gabonais Bertrand Zibi, condamné à six ans de prison.

Nous ­appelons à la coopération mondiale des résistances juridiques

Citons, en Europe, le Français Jean-Luc Mélenchon, poursuivi sans preuve et jugé pour rébellion, ou le Russe Serguei Oudaltsov, dirigeant du Front de gauche, condamné à quatre ans et demi de prison pour avoir organisé des manifestations contre le pouvoir. Citons, en Asie, le Cambodgien Kem Sokha, principal leader de l’opposition emprisonné à la veille des élections législatives de 2017. Ou l’acharnement judiciaire aux Philippines contre la sénatrice Leila de Lima, figure de l’opposition.

De nombreuses voix se sont élevées dans le monde pour dénoncer cette situation : des groupements de juristes, des autorités religieuses comme le pape ­François, des figures de la défense des droits de l’homme, des dirigeants syndicalistes ou politiques. Notre déclaration commune salue ces protestations. Nous invitons à la vigilance pour défendre les victimes de ce type d’opération quelle que soit leur appartenance politique. Nous ­appelons à la coopération ­mondiale des résistances juridiques. Nous demandons que soient dénoncés devant l’opinion publique les gouvernements et les magistrats comme le juge Sérgio Moro, au Brésil, qui acceptent de jouer ce rôle néfaste aux libertés individuelles et politiques. »

https://lawfare.fr/

Les signataires :

Adolfo Pérez Esquivel, prix Nobel de la paix, Argentine
Hebe de Bonafini, Présidente de l’association des Mères de la place de Mai, Argentine, prix Sakharov de l’Union européenne
Ignacio Ramonet, Ecrivain, journaliste et président d’honneur d’ATTAC, Espagne
Aminata Traoré, essayiste, Mali
Manon Aubry et Martin Schirdewan, co-présidents du groupe GUE au Parlement européen, France et Allemagne
Shumona Sinha, romancière, prix de l’académie française, Inde
Eugenio Raul Zaffaroni, juge à Cour intéramericaine des droits de l’homme, Argentine
Rashida shams al Din, journaliste, Soudan
Janak Chaudhari, secrétaire général du syndicat GEFONT, Népal
Luiz Inácio Lula da Silva, ex-président de la République fédérative du Brésil
Rafael Correa, ex-président de la République d’Équateur
Pepe Mujica, ex-président de la République orientale de l’Uruguay
Pablo Iglesias, député, secrétaire général de Podemos, Espagne
Lucia Topolanski, vice-présidente de l’Uruguay
Jane Vargas, dirigeante du syndicat de la construction NUDCW, Philippines
Almir Narayamoga Surui, chef de la tribu Paiter Surui, Brésil
Marisa Matias, ancienne candidate à la présidence de la République, Portugal
Le groupe des députés de la France insoumise à l’Assemblée nationale et la délégation insoumise au Parlement européen
Esther Benbassa, sénatrice
André Chassaigne, président du groupe Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée nationale
Noël Mamère, ancien candidat écologiste à l’élection présidentielle
Marion Esnault, porte-parole de l’association écologiste ANV-COP21
Vikash Dhorasoo, ancien joueur de l’équipe de France de football
Jean Ziegler, vice-président du comité consultatif du Conseil des Droits de l’Homme aux Nations Unies, Suisse
Edward Bond, dramaturge, Royaume-Uni
Pipo Delbono, metteur en scène, Italie
Biram Dah Abeid, chef de file de l’opposition, prix des Droits de l’Homme des Nations Unies, Mauritanie
Thomas Porcher, économiste
Arié Alimi, avocat au barreau de Paris
Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire, Tunisie
Et aussi :

Gilbert Abergel, psychanalyste, ancien grand maître du GODF, France

John M. Ackerman, Professeur de droit à l’Université Nationale Autonome de Mexico (UNAM), Mexique

Celso Amorim, ancien ministre des affaires étrangères et de la défense, Brésil

Paul Ardenne, écrivain et historien de l’art, France

Rafael Archondo, militant de MORENA, Mexique

Gabriela Arce, militant de MORENA, Mexique

Donají Alba Arroyo, comité exécutif de MORENA Mexico, Mexique

Victor Audubert, docteur en droit public, France

Rafael Barajas, Directeur de l’institut de formation de MORENA, Mexique

Roberto Baradel, secrétaire aux relations internationales de la CTA – province de Buenos Aires, Argentine

Pierre Bayenet, avocat et député du Grand Conseil du canton de Genève, Suisse

Oye Beavogui, Secretaire général du Parti Démocratique de Guinée – Union pour la Révolution Démocratique Africaine, République de Guinée

Ermira Behri, CGIL, Italie

Marco Benati, CGIL, Italie

Judith Benda, membre du bureau exécutif de Die Linke, Allemagne

Christian Benedetti, directeur du Théâtre studio à Alfortville, France

Philippe Besson, représentant de l’Association Internationale de la Libre Pensée à l’ONU, France

Dominique Bourg, philosophe et professeur à l’université de Lausanne, Suisse

Marcelo Brignoni, député, Argentine

Monica Bruckman, professeure a l’université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil

William Bukhardt, Président de DxE France, France

Marie-George Buffet, députée, France

Luc Carvounas, député, France

Richard Burgon, Membre de la chambre des communes et secrétaire d’Etat à la justice du « shadow cabinet » de Jeremy Corbyn, Royaume-Uni

Ronan Burtenshaw, rédacteur en chef du Tribune Magazine, Royaume-Uni

Alejandro Caballero, militant de MORENA, Mexique

Gerardo Benavides Caldas, Professeur à l’université San Marcos de Lima, Pérou

Sophie Camard, députée suppléante, Marseille

Estella de Carlotto , Présidente de l’association des grands mères de la place de Mai, Argentine

Guillermo Carmona, député national, Argentine

Viola Carofalo, porte-parole de Potere al Popolo, Italie

Bernard Cassen, professeur émérite, président d’honneur d’ATTAC France, France

Alicia Castro, députée, ancienne ambassadrice, Argentine

Daniel Catalano, secrétaire général du syndicat ATE, Uruguay

Magyd Cherfi, chanteur, écrivain, fondateur du groupe Zebda, France

Virginia Cisneros Condezo, professeur à l’université San Marcos de Lima, Pérou

Sergio Coronado, ancien député, France

Manuel Fernandez Corrales, syndicaliste, Belgique

Giorgio Cremaschi, porte-parole de Potere al Popolo, Italie

Juan Cristobal, Ecrivain, Pérou

Carlos De Feo, député Parlasur, Argentine

Claire De Pryck, syndicaliste, Belgique

José Carlos Ballon Decano, Professeur à l’université San Marcos de Lima, Pérou

Özlem Demirel, députée européenne, Allemagne

José Luis Rodriguez Diaz de Leon, député local du congrès de la ville de Mexico, Mexique

Thomas Dietrich, écrivain, activiste spécialiste de l’Afrique subsaharienne, France

Jorge Drkos, Sénateur, Argentine

Michel Duby, syndicaliste, Belgique

Guy Sioui Durand, sociologue et critique d’art, Canada

Adrien Duval, avocat et député, Île Maurice

Sophie Ernst, agrégée de philosophie, France

Kiri Escobar, Auteur – Compositeur – Interprète, Pérou

Pilar Roca Escritora, Directeur de production cinématographique, Pérou

Elsa Faucillon, députée, France

Jesus Fernandez, syndicaliste CCOO, Espagne

Jérôme Flament, syndicaliste CGT, France

Philippe Foulquié, ancien directeur de la Friche Belle de mai, France

Ricardo Gadea Acosta, journaliste, Pérou

Lilan Galan, Députée, Uruguay Alejandro Sanchez, Député, Uruguay

Ricardo Montserrat Galindo, auteur dramatique, Chili

Federico Garcia, Réalisateur, Pérou

Nilda Garré, député Parlasur, Argentine

Florence Gauthier, historienne, France

Eraston Mc Ewing Gereda, avocat, Pérou

Liliane Giraudon, écrivaine, France

Michel Godicheau, représentant de l’AILP au Bureau International du Travail, France

Daniel Gonçalves, professeur à l’université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil

David Gozlan , représentant de l’AILP au Bureau International du Travail, France

Martín Granovsky, journaliste, Argentine

Leonel Falcon Guerrera, avocat et journaliste, Pérou

Hugo Gutierrez, avocat et député, Chili

Gregor Gysi, président du Parti de la gauche européenne, Allemagne

Jorge Brito Hasbun, député, Chili Thomas Hirsch, député, Chili

Patrick Hebert, syndicaliste, France

Maria Higonet, sénatrice, Argentine

Gleisi Helena Hoffman, présidente du parti des travailleurs, Brésil

Andrej Hunko, député et vice-président du groupe Gauche Unitaire Européenne au Conseil de l’Europe, Allemagne

Joel Hubaut, artiste plasticien, France

Paul Jablonski, Avocat, France

Ana Jaramillo, recteure de l’université de Lanus, Argentine

Aurore Joly, syndicaliste, Belgique

Stéphane Jouteux, syndicaliste, France

Oskaras Korsunovas, Metteur en scène, Lituanie

Alexandra Kremer, photographe, Russie

Victor Hugo de La Fuente, directeur de l’édition chilienne du Monde diplomatique, Chili

Oscar Laborde, député Parlasur, Argentine

Mercedes Landolfi, CGIL, Italie

Isabelle Laloy, syndicaliste, Belgique

Thomas Laslandes, avocat, France

Christiane Laubary-Besson, représentante de l’AILP à l’ONU , France

Léa Le Bricomte, artiste plasticienne, France

Jérôme Legarve, Informations ouvrières, France

Oscar Armando Rodríguez Lemus militant de MORENA, Mexique

Claude Lévêque, plasticien, France

Thibault Lhonneur, producteur de « J’veux du soleil », France

Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice

Nicole Lorant, ancienne magistrate, France

Fernanda Gil Lozano, député Parlasur, Argentine

Jeanne Maillart, syndicaliste, Belgique

Diego Mancilla, député Parlasur, Argentine

Oumar Mariko, Député, ancien candidat l’élection présidentielle, Mali

Gustavo Marini, Doyen de la faculté de sciences politiques et relations internationales, Argentine

Malte Martin, designer, Allemagne

Gus Massiah, économiste et membre du conseil international du Forum Social Mondial, France

Bienvenu Matumo, militant de la Lucha, mouvement citoyen pour la démocratie, République Démocratique du Congo

Edwin Matutano, avocat, France

Caroline Mecary, avocate au barreau de Paris et ancienne membre du conseil de l’ordre, France

Alberto Mendes, Professeur à l’université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil

Carolina Mera, Doyenne de la faculté des sciences sociales de l’université de Buenos Aires, Argentine

Marina Mesure, Conseillère politique du Syndicat européen du secteur de la construction, Belgique

Javier Miranda, Président du Frente Amplio, Uruguay

Achemt Saïd Mohamed, Ancien candidat à l’élection présidentielle, Comores

Pedro Miguel Arce Montoya, écrivain, Mexique

Jose Manuel Morente, avocat de l’association des mères de la place de Mai, Argentine

Sébastien Nadot, député, France

Radia Nasraoui, avocate, militante des droits humains, Tunisie

Issa Ndiaye, ancien ministre de la culture et essayiste, Mali

Laurence Ndong, porte-parole du collectif « tournons la page », Gabon

Makalia Nguebla, journaliste et activiste, Tchad

Stanislas Nordey, Directeur du théâtre national de Strasbourg, France

Ange Kevin Nzigou, avocat, Gabon

Sergueï Oudaltsov, Président du Front de Gauche, Russie

Oliverio Llanos Pajares, Secrétaire du collège d’anthropologie de Lima, Pérou

Aurora Past, Vice-recteure de l’université de San Marcos de Lima, Pérou

Gilles Perret, réalisateur, France

Gilles Perez, documentariste, France

Julia Perie, député Parlasur, Argentine

Roberto Pianelli, secrétaire général du syndicat des transports publics de Buenos Aires, Argentine

Sandrine Pierlot, syndicaliste, Belgique

Jean-Sébastien Pierre, Président de l’association de la Libre Pensée, France

Bernard Pignerol, Haut fonctionnaire, France

Nadia Podelski, professeur à l’université San Marcos de Lima, Pérou

Serge Pey, Poète, prix Guillaume Apollinaire de la poésie française, France

Carole Proner, fondatrice du réseau « Juristes pour la démocratie », Brésil

Manuel Valladares Quijano, Professeur à l’université de San Marcos, Pérou

Temistocles Villanueva Ramos, député locale du congrès de la ville de Mexico, Mexique

Bernardino Ramirez, ex vice-recteur de l’Université San Marcos de Lima, Pérou

Alban Ravassard, scénariste et réalisateur, France

Héctor Béjar Rivera, avocat, Pérou

Saul Mendez Rodriguez, secrétaire générale du syndicat SUNTRACS et ancienne candidate à la présidence de la République, Panama

Idola Villenueva Ruiz, députée européenne, Espagne

Alexey Sakhine, journaliste, Russie

Miguel Salgado, professeur à l’université fédérale de Mato Grasso, Brésil

Raquel Salgado, professeure à l’université fédérale de Mato Grasso, Brésil

Jean-Marc Salmon, chercheur en sciences sociales, France

Ingrid Sarti, Professeur à l’université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil

Jean-Marc Schiappa, historien, France

Carlos Schmerkin, Editeur, ancien prisonnier politique en Argentine, France

Daniel Shapira, Informations ouvrières, France

Maxim Shevchenko, journaliste et ancien membre démissionnaire du conseil présidentiel russe pour les droits humains, Russie

Stéphane Schoukroun, metteur en scène, France

Pino Solanas, sénateur et réalisateur, Argentine

Jorge Taiana, ancien ministre des affaires étrangères, Argentine

Paco Ignacio Taibo, écrivain, Mexique

Paloma Sáiz Tejero, photographe, Mexique

Daniel Tognetti , journaliste Radio des Mères de la place de Mai, directeur de l’émission « Siempre es Hoy », Argentine

Dominique Tricaud, avocat et ancien membre du conseil de l’ordre, barreau de Paris, France

François Tronche, directeur de recherche, France

Miguel Urban, député européen, Espagne

Hugo Urrestarazu, Scientifique, Chili

Eduardo Valdes, député Parlasur, Argentine

Omar Angeles Valera, militant de Morena, Mexique

Martine Vaudeville, Comédienne, France

Graciela Villar, candidate à la Vice-Présidence, Uruguay

Maxime Vivas, écrivain, France

Michael Woegerer, syndicaliste OGB, Autriche

Ibrahim Yacouba, Président du Front patriotique, Niger

Jean Rémy Yama, président du syndicat Dynamique unitaire, Gabon

Evelyne Zabus, syndicaliste, Belgique

Daniel Zaidani, ancien Président du conseil départemental de Mayotte, France

Kouceila Zerguine, avocat, défenseur des droits de l’Homme, Algérie

Erica Deuber Ziegler, historienne d’art, ancienne députée au Grand Conseil de Genève, Suisse

 https://melenchon.fr/2019/09/08/le-temps-des-proces-politiques-doit-cesser-pour-en-finir-avec-le-lawfare/

COMMENTAIRES  

10/09/2019 00:18 par Barbe Rousse

Je félicite bien évidemment chacune des signatures dénonçant cette hausse acrue de procès politiques (dont le caractère n’est pas seulement rendu publique mais surmédiatisé et diffamé). Cependant, compte-tenu de certaines des signatures ci-dessus, et du fait que ce fut partagé par la France Insoumise manifestement, je me demande pourquoi vous n’avez pas dit un mot concernant le "procès" Catalan et les douzes policiens incarcérés depuis près de deux ans qui font face un procès de nature politique et dérisoire. Certes on peut discuter du mouvement indépendantiste et de ses décisions politiques durant les deux dernières années, mais on ne peut nier l’aspect arbitraire de leur détention provisoire (qui viole leur présomption d’innocence ainsi que leur habilité à se préparer adéquatement au procès), la non-constance des accusations de rébellion et malversation et la complicité de l’UE (surtout Tajini) ainsi que bon nombre des gouvernements Européens pour faire taire le scandale.

10/09/2019 05:55 par legrandsoir

On n’a rien dit du procès catalan ?
Voir, parmi d’autres :https://www.legrandsoir.info/catalogne-des-prisonniers-politiques-a-nos-frontieres.html

10/09/2019 07:57 par latitude zero

le lien n’est pas sur l’article.

https://lawfare.fr/

10/09/2019 08:56 par doucic

Patrick Balkany, Marine LePen et François Bayrou ont signé cette juste tribune.

10/09/2019 11:23 par Pégé

Un qui ne signera pas, c’est l’inénarrable Legrand, sur la non moins inénarrable radio d’ÉTAT :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-10-septembre-2019

10/09/2019 16:48 par BUREL Jean Claude

des autorités religieuses comme le pape françois ... qui organise à travers son état, le Vatican, l’exclusion d’Europe ou d’Amérique de certains de ses "disciples" vers l’Afrique pour éviter la casse . Les accusations de pédophilie étant indéfendables concernant certains de ses sbires. Alors sa signature, que représente-t-elle ?

11/09/2019 16:18 par Georges SPORRI

J’espère que la riposte ne prendra pas la forme minimaliste de pétitions, de commentaires indignés et d’une défense juridique qui ne sera peut être victorieuse que devant la CEDH ! C’est un test et si même un puissant parti doté d’élus n’est pas à l’abri de ces opérations de basse police / basse justice, nous sommes tous en danger. Imbéciles et ennemis de classe, tous ceux qui ne souhaitent pas une riposte disproportionnée, hargneuse et même féroce ! L’ennemi de classe devra un jour payer le prix du sang et des larmes !

12/09/2019 14:58 par Assimbonanga

Hier sur LCI, Jérôme Sainte-Marie (POLLINGVOX) a eu l’honnêteté de reconnaître qu’on ne peut pas reprocher à un parti le prix d’une prestation de communication ( le tarif de 400€ pour une mise en ligne de vidéo).
Il reconnaît aussi que 17 perquisitions ordonnées par un procureur sur un sujet aussi mince est un abus manifeste. Et que les procureurs sont nommés par le pouvoir exécutif.
Le fair play m’oblige à le dire.

13/09/2019 18:17 par leon

Une affaire minime qui ce serai dégonfler en quelques jours c’est transformé en une curée médiatique sur Mélenchon, c’est un cas d’école, il a voulu faire de cette perquise une démonstration de la duplicité du pouvoir, pour cela il nous a fait du trés trés mauvais Mélenchon je vous passe des séquences, bilan, il c’est cramé tout seul, il a répondu a une provocation du pouvoir par la pire des manières il en n’a pas tiré la leçon pour son procès. c’est un homme qui est complètement déconnecté de la vie ordinaire

14/09/2019 03:30 par alain harrison

Oui, c’est remarquable comment Balkaney prend les choses. Il sait bien que le système des condamnation et d’appel est une pure parodie qui sert les salops.
Il sera à la retraite depuis longtemps avant que la cause soit délibérée.
M.Mélenchon devrait respirer et calmer ses ardeurs. Il aurait du comprendre depuis longtemps que l’attitude pragmatique est plus efficace, pour articuler la démonstration de la manipulation, ici, la parodie de justice à son endroit Mais enfin, c’est mon opinion.

La gauche a fait maintes "prédictions" qui se sont avérées caduques, même Marx, mais personne ne peut prédire l’avenir, mais un système qui contrôle l’argent peut improviser et emporter la mise. Trump est le parfait gambler à ce stade-ci. Même, que le renvoi de Bolton joue en sa faveur.
Dieu est avec les US.
Non, le méta conditionnement de la grande majorité .

Comme je le répète souvent dans mes commentaires, le conditionnement est sous évalué. Les communistes qui se disent scientifique ne semblent pas en prendre la mesure réelle et ses dommages collatéraux sur l’ensemble.

Le fait que quelqu’un passe d’un conditionnement à un autre (d’une croyance à une autre, d’une idéologie à une autre, de la cigarette au vapotage, de la boisson à la drogue, etc. c’est le même principe qui joue), signifie qu’elle n’examine pas les déterminants psychosomatiques et émotionnels en jeux. Bien sur c’est difficile et peut être long.
Vous me direz, de la petite psychologie, et qu’est-ce que cela vient faire avec le sujet. Et bien, les méfaits font parti intégrante de l’attitude psychologique malsaine. Bolsonaro, par exemple a la nostalgie du temps de la dictature. Il est lui-même cette nostalgie. C’est vrai qu’il y était un acteur. Sa culpabilité est transcendée par sa fuite en avant que lui procure le pouvoir, son entourage acquis et une partie de la population, qui est dans une situation psychologique semblable (inconscient ou non et leurs motivations).
Dans l’épilogue du livre Psychologie transpersonnelle (Stanislav Grof)), le sujet est abordé, ce qui est confirmé par les études sur le syndrome de Stockholm.
La psychologie fait partie intégrante de la politique.
n’est-il pas temps que le peuple intègre ces notions : société saine société aliénée.

14/09/2019 06:50 par legrandsoir

M.Mélenchon devrait respirer et calmer ses ardeurs. Il aurait du comprendre depuis longtemps que l’attitude pragmatique est plus efficace, pour articuler la démonstration de la manipulation, ici, la parodie de justice à son endroit Mais enfin, c’est mon opinion.

On peut penser aussi que, sans la réaction énergique de JLM lors d’une des perquisitions (une des...), l’attaque du pouvoir politico-macronien serait passée sans trop de vagues. C’était pourtant le début d’une effrayante stratégie : le lawfare.
La preuve est que la police politique a débarqué chez le plus proche collaborateur de JLM, Manuel Bompard, quelque temps après et que (vérifiez-le autour de vous) on ne le sait pas en dehors des cercles politisés et des lecteurs du GS. C’est comme les deux tours de New York qui étaient trois en vérité (vérifiez autour de vous pour voir qui le sait).
Enfin, la plainte déposée contre JLM, le procès, mettent en évidence, les 40 mn de vidéo aidant, qu’il s’agit de le liquider par l’instrumentalisation politique des procureurs (et des juges, s’ils ne sont pas attachés à la notion de Justice jusqu’à sacrifier leur carrière).
Donc, se calmer ?
MV

14/09/2019 06:32 par Gege

@leon

« Une affaire minime »

Voir débarquer chez vous, au levé du jour une dizaine de policiers armés, qui fouillent toutes vos affaires, emmènent tout vos documents personnels et professionnels, aspirent le contenu de vos ordinateurs et téléphones portables , sur simple dénonciation. Alors que vous êtes député , président d’un groupe d’opposition a l’AN et pour finir . innocent . Que vous venez d’apprendre que dans le même temps une centaine de policiers sont mobilisés pour effectuer 17 perquisitions chez notamment d’anciens collaborateurs, qui ont des familles, des enfants, des voisins. Et cerise sur le gâteau, on perquisitionne également le siège de votre parti et de votre mouvement où se trouve notamment les noms et coordonnés de tout les membres , alors que vous êtes innocent.

Je vais m’arrêter là , mais pour le coup, c’est vous que je trouve pour le moins « un peu léger » , pour ne pas dire pire. Le surhomme que vous êtes face à une telle situation serait resté de marbre. J’ai l’impression que l’empathie est un sentiment qui vous est étranger, que l’injustice ne signifie rien pour vous, à moins que ce soit votre détestation de JLM qui l’emporte sur tout le reste .

SOLIDARITE ! Avec les gilets jaunes embastillés , avec les d’écorcheurs de tableaux eux aussi perquisitionnés et traduit en justice, avec les Insoumis qui encourent jusqu’à 10ans de prison. J’ai mal à ma France , celle de Jean Ferrat .

14/09/2019 10:43 par Assimbonanga

Pas oublier non plus l’armada médiatique qui s’évertue en meute de faire tourner Mélenchon à la rigolade, LCI, C8, BFMTV et toutes les radios. C’est très organisé et ils n’ont pas besoin de consignes pour cela. Ils se sont tous donné le mot. Ils sont repris en chœur par des nuées de "contributeurs" sur les bas de page des Parisien, Le Point, Libé, Le Figaro. Et tous les bourgeois prétendument de gauche y adhèrent pleinement. Cette version leur convient.
Même Guillaume Meurice, cet âne, y rajoute son grain de sel. https://www.youtube.com/watch?v=O_GE3dTI-dg
C’est martelé, pilonné. Cela se nomme PROPAGANDE.

14/09/2019 16:25 par Georges SPORRI

Je suis peut être trop "à cheval sur les grands principes"......Mais cela me conduit à penser que lors des perquisitions, les insoumis n’étaient pas obligés d’utiliser leur droit à l’insurrection. Mais, malheureusement dans certains cas l’insurrection est surtout un devoir comme l’exprime clairement l’article 35 de la DDHC ! Si les procédures qui commenceront la semaine prochaine vont jusqu’au bout, la France perdra son dernier procès devant la CEDH (cour européenne des droits de l’homme), comme d’habitude ! La question qui se pose est donc celle du "timing" et de tout ce qui va se passer avant. La justice vient de mettre en scène sa pseudo impartialité en sacrifiant un mec de droite, Balkany, en le traitant plus durement qu’à son habitude (comparons avec la gentillesse de notre justice avec Cahuzac et avec les hauts dirigeants de France Télécom !!! ). Cela annonce une très grosse brutalité judiciaire avec les inculpés FI, gilets jaunes, syndicalistes ou manifestants. Et Balkany sera l’ALIBI idéal pour que les sycophantes - délateurs et diffamateurs des mass media puissent nier l’injustice. Autre aspect : la CEDH ne peut être saisie qu’après épuisement de tous les recours possibles du pays, ce qui peut prendre des années !

14/09/2019 19:10 par Assimbonanga

Une de leurs techniques actuellement, c’est de citer les perquisitions de Mélenchon à l’évocation de chaque affaire qui défraie la chronique : Bayrou, Balkany, père Le Pen, Ferrand.
Cela instille jour après jour l’idée que Mélenchon est forcément louche : il n’y a pas de fumée sans feu se diront les auditeurs et téléspectateurs, électeurs potentiels.
Bayrou et Sarnez : ce que révèle l’enquête de police : https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-14-septembre-2019
J’espère que la France Insoumise ne s’est jamais livrée à ce type de pratiques : Sarnez qui délègue tous les tracas domestiques à un larbin rémunéré comme assistant parlementaire ! J’espère que Jean-Luc n’a jamais sombré dans une telle dérive, quand bien même la vie politique serait accaparante.

15/09/2019 10:12 par Assimbonanga

Tout à fait d’accord ! Surtout qu’ils ont mis Balkany dans une prison de catégorie supérieure et que, si ça se trouve, il sera remis en liberté très rapidement. Quand à son Isabelle, n’est-elle pas inéligible ? Elle ne peut pas aller en prison à cause de son état de santé et elle se précipite à la mairie pour faire la maire intérimaire ? C’est n’importe quoi.
Ce couple semble complètement exalté, proche de la folie mais le plus préoccupant c’est que de nombreuses personnes adhèrent à leurs style de gouvernance. On dirait une secte. Aucun principe républicain.

15/09/2019 10:17 par Assimbonanga

Guillaume Galienne serait-il des nôtres ? J’ai du mal à y croire car travailler pour France Inter semble comporter une clause d’antimélenchonnalité...
Bon enfin, toujours est-il qu’il s’est intéressé hier Au Procès, de Kafka. A un moment, l’accusé se condamne lui-même du seul fait qu’il parle trop. Cela m’a parlé !

https://www.franceinter.fr/emissions/ca-peut-pas-faire-de-mal/ca-peut-pas-faire-de-mal-14-septembre-2019

15/09/2019 10:45 par Autrement

BFMtv peut y aller, ils ont fait d’avance des petits dans toute la presse de ligne gnangnan : Médiapart, Regards, Politis.... Regards a même convoqué deux nobles avocats du barreau de Paris, défenseurs de Lula, des Sept de Briançon ou encore des militants de Extinction Rebellion (sic) pour déclarer que...

Est-ce qu’on peut considérer que ce que dit Jean-Luc Mélenchon est parole d’évangile quand il dit qu’il a fait l’objet d’une persécution politique ? De mon point de vue, non. »
« La lutte contre la corruption est instrumentalisée dans certains pays pour abattre un certain nombre d’opposants ou de voix dissidentes : c’est devenu l’arme létale pour tuer politiquement. »
« La comparaison avec Mélenchon me parait opportuniste.

Il s’agit bien de mettre Mélenchon, aux yeux de l’opinion, dans le même panier que Cahuzac, Fillon, Balkany (excellent alibi d’actualité, comme dit G. Sporri) ; de sorte que le RN peut en toute sérénité surfer sur son "tous pourri" qui lui réussit si bien, et qui fait apparaître Macron, une fois de plus, en sauveur.

Tous ces gens-là sont des hypocrites et oublient volontairement l’essentiel. Les pêcheurs en eau trouble sont pour le pouvoir des concurrents et des profiteurs, ils ne sont pas des OPPOSANTS.
Le pouvoir, lui, ne s’y trompe pas et fait donner toute sa frime éditorialiste.
Car Mélenchon, lui, est bien un opposant, et les poursuites contre lui (outre toutes les circonstances ridicules et iniques, même juridiquement), sont bien des persécutions politiques. La preuve ?
Lors de la campagne présidentielle, Mélenchon s’est engagé, s’il était élu, à abroger la Loi El Khomry. Rien que ça, sans parler du reste.
Mais qui (à part le pouvoir lui-même !) s’en souvient ?

Alors on peut toujours, du haut des escaliers, ergoter sur sa stratégie concernant l’Europe, ou plutôt l’UE (prière de ne pas confondre). Il a dit et répété qu’il fallait sortir des traités, et que l’appartenance à l’UE interdisait toute politique sociale et écologique. Et là, c’est aux gnangnan que ça ne plaît plus, alors ils en profitent pour faire chorus avec les dénonciateurs...

15/09/2019 14:11 par NV

A Alain Harisson et autres Léon, ne vous fatiguez pas, si nous avons envie d’entendre du BFM, du LCI et autre France Inter, nous savons exactement où les trouver et le pouvoir aux ordres des puissances d’argent a assez de perroquets qui eux, contrairement à vous, sont très bien payés pour casser du Mélenchon, du LFI et tout autre mouvement politique qui va à l’encontre des intérêts du 1%...
Alors, essayez donc de penser par vous-mêmes au lieu de venir régurgiter l’immonde soupe que l’on vous fait facilement avaler.

15/09/2019 20:56 par Vania

Complètement d’accord avec @gégé. Le seul mot qui convient pour contrer la nouvelle technique judiciaire pour persécuter les opposants du système comme J.L Mélenchon est SOLIDARITÉ

16/09/2019 14:05 par Vincent Lessage

Je suis le seul à avoir remarqué que parmi les 200 signataires contactés par les organisateurs pour amorcer l’appel international, se trouve un administrateur du site d’information français Le Grand Soir ?

16/09/2019 17:42 par babelouest

Mais non, Vincent, mais je n’ai pas fait de commentaire : j’en fais déjà assez !

16/09/2019 23:46 par Vincent Lessage

Donc, je suis le seul à avoir remarqué que parmi les 200 signataires qui lancent l’appel international il y a un administrateur du GS ?

17/09/2019 00:08 par rothenbach

rrooh vincent mais non pas le seul à avoir remarqué mais un des seuls que ça étonne peut-être !

17/09/2019 03:12 par alain harrison

Bonjour.

Me voilà pointé :

14/09/2019 à 06:50 legrandsoir
M.Mélenchon devrait respirer et calmer ses ardeurs

15/09/2019 à 14:11 par NV
A Alain Harisson et autres Léon........l’immonde soupe que l’on vous fait facilement avaler.

Mais qu’est-ce que j’ai dit d’aussi inadmissible ?
Que Marx n’a pas la Vérité, que Mélenchon fait le jeu du système-Macron de réagir.
La gauche est dans la réaction, elle n’arrive pas à prendre le dessus, la preuve en est que la FI, les GJ et la gauche intègre ne donnent signe d’une convergence respectant leur rôle réciproque. Vous me direz.
La Vérité appartient au contrôle de l’argent qui est toute puissante. Y a rien qu’à voir la monté en puissance (convergence) du complexe militaro-industriel-bancaire qui concrétise la guerre non conventionnelle tout azimut.

Quelle serait l’action assez puissante pour y mettre un terme ?
C’est à cela qu’il faut s’atteler, Et j’insiste sur le mot__il faut.
Voyons un autre personnage qui a du "symbole". M. Patrick Le Hyaric qui est le "gardien" de l’Humanité, un lègue de Jean Jaurès.
Il est "pragmatique", en tout cas il en donne l’image.
Donc voilà deux personnages porteurs, mais qu’est-ce qui ne marche pas ?
L’attente de l’homme providentiel ?
Il n’y a pas de Castro, de Che ou de Chavez en France ?
Chavez était controversé dans la gauche française, de même que leur révolution. Faudrait pas l’oublier. Moi-même, Chavez m’énervait.
Et commenter, c’est comme descendre des cascades aux nombreux imprévus, et s’y mouiller. Bien sûr,le seul danger concerne l’estime de soi. M. Mélenchon n’y échappe pas.
Mais la gauche, même celle intègre a ses positions irréconciliables, juste les positions sur les 4 sorties.

Krfishnamurti disait : la vérité est .... sans chemin. Mais voir la vérité d’une chose. Et par les temps qui courent, le changement climatique est la question de l’heure. Mais la vraie cause est évacuée : la système capitaliste (l’exploitation de l’homme par l’homme).
Comment y mettre un terme ?
Il faut d’abord voir l’ensemble (les grandes lignes), et l’histoire nous le montre. C’est cette connaissance qui fera consensus ?
Quand ce sera claire que l’exploitation de l’homme par l’homme est la cause de l’état du monde, il faudra bien trouver les solutions et le consensus.

La frappe de Macron contre la FI et JLM démontre que la dictature couvait dans la Ve République.
La VIe République devrait y mettre un terme ?
La Constituante Citoyenne, rien de moins, pas de concession.
Le nouveau pacte social, division définitive religion politique.
Le nouveau paradigme économique, prendre le contrôle de l’argent.

La fête de l’humanité mérite un suivi de la part de Le Grand Soir. Que sera cette fête ?

17/09/2019 05:52 par Maxime Vivas

@Alain Harrison

Chavez était controversé dans la gauche française, de même que leur révolution. Faudrait pas l’oublier. Moi-même, Chavez m’énervait.

La gauche française, mal débarbouillée d’un complexe de supériorité née au temps des colonies, n’a jamais été foutue de voir quand un homme hors du commun émergeait. Je me souviens qu’en 2007, il a fallu toute l’énergie du sénateur Mélenchon pour convaincre les députés européens PS de ne pas voter une motion anti-chaviste présentée par le député MODEM Cavada, sur informations de Robert Ménard.
Chavez était un géant que le siècle a donné au Venezuela. Dans son pays, la presse de droite (= d’extrême-droite) déversait sur lui des tombereaux d’injures et de mensonges où nos médias allaient puiser ce qui puait raisonnablement pour un public français (les lecteurs du Monde, de Libé, de l’Obs ont l’odorat sensible).
J’étais à Caracas quand éclata une polémique née dans une revue culturelle financée par le gouvernement et où écrivaient des intellectuels français. Ces derniers avaient publié un article dans lequel ils reprochaient à Chavez de trop parler. Chavez lui-même s’en était offusqué. Mon ami Thierry Deronne me fit remarquer que, même s’il parlait nuit et jour, il ne parlerait pas autant que les médias de son pays, à 80 % anti-bolivariens.
Dire que Chavez parle trop, c’est dire à Victor Hugo qu’il écrit trop et à Mozart qu’il met trop de notes.

La fête de l’humanité mérite un suivi de la part de Le Grand Soir. Que sera cette fête ?

Viktor Dedaj est intervenu sur deux forums à la fête de l’Huma 2019. Au stand des éditions du Croquant on trouvait le livre parrainé par LGS (Dedaj, Gensane, Vivas) « La rue était noire de jaune ». LGS est preneur d’articles de lecteurs qui auraenit des choses à dire sur cette fête.
MV

17/09/2019 22:00 par alain harrison

Merci de votre réponse.

Maintenant, M. Maduro a démontré (sans charisme) qu’il était l’Homme de la situation. Faut dire que M. Chavez n’était pas homme à se complaire dans le charisme, qui est bien plus le fait d’image spectaculaire. Chavez savait que Maduro serait l’homme de la situation.
Le charisme ?
On disait que Mussolini avait du charisme. Moi en le voyant je ne voyais qu’une brute vociférant. Et Hitler aussi en criant son discours.
Le charisme dépend des troupes qui encensent leur chef. Le charisme est un reliquat des époques ou les croyances faisaient figure de la réalité.
M. Maduro démontre que le charisme est un artifice psychologique qui endore.
Krishnamurti disait qu’il faut crever les symboles, et les mots sont des symboles. Alors le charisme ?
Il disait aussi : nous sommes emportés par les mots.
Je conseille toujours le chapitre 1 du livre de Jean-Marie Abgrall : tous manipulés tous manipulateurs. De la condition humaine.

Et nous sommes tous englués dans la mentalité du vieux monde. Alors, l’homme nouveau c’est pas pour demain.
Par contre l’Évolution Naturelle nous démontre que des mutations naturelles sont toujours en cours.
L’Homme est-il définitivement condamné à l’hommerie ?
Une mutation naturelle résulte de l’adéquation entre le sujet et l’environnement. Que le sujet remplisse certaines conditions.
Hors sujet ? Je ne pense pas par moi-même ?
Je pense à travers la connaissance générale que j’ai. D’ailleurs personne ne peut penser sans avoir une connaissance générale.
Donc, notre époque est le signe que, soit on passe soit on casse.
La gauche est dans cette situation, rassembler ou .......
Chaque entité de la gauche offre des points de rassemblement, la Fête de l’humanité en est un. Autant de rendez-vous pour trouver un consensus ?
Vive la Constituante Citoyenne (les Gilets Jaunes.....)
Vive le nouveau pacte social (liberté, égalité, fraternité.....)
Vive le nouveau paradigme économique (éradication de la pauvreté....)
En faire la promotion, en voir les bénéfices collatéraux, de la pédagogie ........
Il faut commencer quelque part.
Krihnamurti disait que le présent est la seule réalité, sacrifié par les mémoires aux aguets. (dans mes mots).
Je ne peux penser librement, si je n’ai pas un certain niveau de culture générale qui empêche d’être engluer dans un conditionnement obtus. Faire en sorte que l’individu et la communauté s’épanouissent est l’un des grands défis de l’Humanité, mais il faut un milieu adéquat. Sommes-nous entrain de le détruire définitivement ?
Donc bien distinguer la cause et l’effet. Il faut agir sur les causes NON OUI ?

18/09/2019 14:02 par Ellilou

Merci à Assimbonanga pour la petite vidéo sur ce petit malin de Meurice, qui passe, chez France Inter, pour un sacré bon camarade, rigolo et en plus vraiment de gauche...hé ouais ! Je n’ai même pas tenu la minute réglementaire devant leurs rires de dindes et de dindons, les jeux de mots à deux balles et le léchage de bottes de la cheffe ("se faire traite de Poujadiste par Alexis Corbière...ah ah ah que c’est drôle"). cette pitoyable émission m’a fait rigoler pendant quelques mois puis les masques sont tombés lors de l’entre deux tours présidentiel avec des invités aussi bourgeoisement réac que Goupil ou Busnel, j’en passe et des pires. Depuis je n’écoute plus mais je me doute du traitement qu’ils doivent infliger aux Gilets Jaunes...
Je ne peux m’empêcher de partager cette courte vidéo de Franck Lepage chez "là bas si j’y suis" aux sujet des "rigolos de France" Inter : https://www.facebook.com/LaBasSiJySuis/videos/2354830307868339/

18/09/2019 14:41 par legrandsoir

Ah, ce mot terrible et si juste de Mermet sur la montée des humoristes charmants, gentils, talentueux et... parfaitement inoffensifs"  !

18/09/2019 22:12 par alain harrison

Bonjour.

À lire, un morceau d’histoire qui est dans le continuum destructeur du modus operandi : Crime contre l’Humanité, l’ultime retour des barbares. Vraiment un excellent texte toujours d’actualité, tellement les manoeuvres persistent d’une époque à l’autre :
« « On ne dira jamais assez l’importance qu’a la mémoire pour analyser tel ou tel événement. Car la méthode employée en l’occurrence n’a rien de nouveau. On l’appelle la « bleuite ». Elle renvoie à la France et à un épisode particulièrement retors de la guerre d’Algérie. Son principal protagoniste français s’appelle Paul-Alain Léger. » »

Une inoculation de « bleuite » sous contrôle au Venezuela.
Un extrait :

« « Pour autant, il est totalement aberrant d’affirmer, à partir de chiffres « trafiqués » par des ONG locales financées depuis les Etats-Unis et l’Europe, qu’on a affaire au Venezuela, à travers la torture, les disparitions forcées et l’assassinat, à « une stratégie globale du gouvernement de Nicolas Maduro pour neutraliser l’opposition ». Si l’agression contre la République bolivarienne n’était aussi dramatique, on pourrait même s’amuser de voir la meute qui, mois après mois, article après article, diatribe après diatribe, a tenu le public en haleine en évoquant une « insécurité terrifiante au Venezuela », changer soudainement et son fusil d’épaule et son angle d’attaque en accusant de façon systématique les Forces d’action spéciales de la police (FAES) de se livrer à des exécutions extra-judiciaires lorsqu’elles affrontent des bandes criminelles ou paramilitaires lourdement armées et que tombent des délinquants (et, semble-t-on ouvertement regretter, pas suffisamment de policiers !).
En ce sens, le rapport prétendument dévastateur rendu public par la Haute commissaire des Nations unies pour les droits de l’Homme (HCDH), Michelle Bachelet, le 5 juillet, relève davantage d’une opération politique que de la défense des droits humains. Pas plus qu’Amnesty ou HRW (qui ont statut consultatif auprès de l’ONU, ce qui explique pour une bonne part la concomitance des accusations), ce rapport, qui incrimine un « désastre humanitaire » dû au seul gouvernement, ne mentionne la déstabilisation économique, les mesures coercitives unilatérales des Etats-Unis, la tentative d’assassinat (démocratique ?) de Nicolás Maduro (le 4 août 2018), l’usurpation de la fonction de président de la République par Guaido, sa tentative de coup d’Etat du 30 avril, les phases de violence insurrectionnelle – dites « guarimbas » – déclenchées par l’opposition en 2014 et 2017…

Nommée à la tête de la Commission des droits de l’homme de l’ONU le 10 août 2018, Michelle Bachelet n’y est pas arrivée avec une équipe qu’elle aurait constituée. C’est celle de son prédécesseur, le prince jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein, notoirement pro-américain (bien qu’anti-Trump) et très hostile au Venezuela, qui a rédigé le rapport que, sans apparents états d’âme, elle a présenté. En août 2017, écrit sous l’autorité du même haut fonctionnaire princier en interviewant (par téléphone !) quelque 150 personnes, dont « des victimes, des témoins, des journalistes, des avocats et des médecins », un précédent document dénonçait déjà « le recours généralisé et systématique à une force excessive pendant les manifestations, et la détention arbitraire de manifestants et d’opposants politiques présumés » En le présentant et en le commentant, le prince fit alors remonter le début de cette « répression » à 2014 (année des premières « guarimbas »). Très amusant ! Présidente du Chili et entourée d’une majorité de gouvernements « de gauche » dans la région, Michelle Bachelet dénonçait à cette époque les méthodes insurrectionnelles de l’opposition vénézuélienne : « Nous n’appuierons jamais un mouvement qui refuse le résultat des élections et cherche à renverser par la violence un gouvernement élu librement et démocratiquement [12]. »

Cinq années ont passé, la droite conservatrice a fait un retour en force sur le continent. Les ors de sa nouvelle fonction méritent bien un rapprochement avec de nouveaux amis : Bachelet se souvient que, outre la médecine, elle a étudié la stratégie militaire à l’Académie chilienne de la stratégie et des politiques ainsi qu’à l’Inter-American Defense College des Etats-Unis. Il doit lui revenir aussi qu’en deux mandats à la tête du Chili, elle s’est abstenue de faire réformer la Constitution laissée par le général Augusto Pinochet. Au risque d’accélérer (ou dans le but de favoriser) le traitement de la requête déposée par six pays contre Nicolás Maduro devant la CPI, elle fait désormais le jeu de ceux qu’elle critiquait hier et accable le Venezuela.
Pour aller vite et reprendre une expression plutôt franco-française, on dira que « ce n’est pas la bachelette qui tourne, c’est le sens du vent ».

Mais ce vent ne tourne-t-il pas également au cœur du pouvoir vénézuélien, annonçant de bien sombres lendemains ? On pourrait légitimement le supposer. Immédiatement après la tentative de coup d’Etat du 30 avril, l’exposition de son contexte est faite par un Elliott Abrams soudain très prolixe devant les médias internationaux : des « conversations secrètes », explique-t-il, avaient lieu depuis plusieurs semaines avec le président du Tribunal suprême de justice (TSJ) Maikel Moreno, le ministre de la Défense Vladimir Padrino López,............

On ne dira jamais assez l’importance qu’a la mémoire pour analyser tel ou tel événement. Car la méthode employée en l’occurrence n’a rien de nouveau. On l’appelle la « bleuite ». Elle renvoie à la France et à un épisode particulièrement retors de la guerre d’Algérie. Son principal protagoniste français s’appelle Paul-Alain Léger. » »

https://www.initiative-communiste.fr/articles/international/une-inoculation-de-bleuite-sous-controle-au-venezuela/

22/09/2019 23:16 par alain harrison

Bien je dois revenir sur mon : JLM devrait respirer.
Je suis bien dans la confusion par moment.

« « Malgré nos arguments solides que personne ne parvient sérieusement à contredire, cette thèse demeure « folklorique » pour toutes celles et ceux qui préfèrent se contenter de s’offusquer de la colère de Jean-Luc Mélenchon et d’un « ma personne est sacrée » qu’ils ont compris comme une hallucination divine parce qu’ils sont incapables d’en apprécier le sens historique qu’ils ignorent ou d’un « la République c’est moi ! » qu’ils ont traduit en égotrip plutôt que d’y voir la dévotion totale d’un homme à la cause républicaine. » »
https://www.legrandsoir.info/notre-dignite.html

Je remercie M. Adrien QUATENNENS pour son témoignage. Ça me replace. Merci à LGS pour me permettre de corriger le tire.

Il est dommage que des figures de la gauche soient divergents sur trop de dossier, comme les 4 sorties, ......

La Fête de l’humanité, quelqu’un aurait un texte compte rendu __ quelles stratégies retenus pour contrer le système __ à mettre sur LGS ? Y a-t-il eu une forme de déclaration commune ? (les figures comme JLM,Le Hyaric et autres (Asselineau est-il..... ?)

La gauche ???

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