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Le Chili qui ne s’est pas réveillé, ou pourquoi je n’ai pas voté pour Jeannette Jara.

La victoire de l'extrême droite ne naît pas d'un projet nouveau, mais du retour à la peur et à l'ordre. La présidence du pseudoprogressiste Boric porte une responsabilité énorme dans cet effondrement.

Il y a seulement six ans, les rues de tout le Chili étaient remplies de manifestants déterminés à mettre fin au modèle économique et politique hérité de la dictature de Pinochet. Le pays vivait un phénomène psychosocial étrange, connu sous le nom de « l’explosion sociale chilienne », qui a brisé le mythe du « miracle économique » si largement médiatisé dans le monde par les médias occidentaux. Pendant les mois de protestations continues à travers le Chili, la répression fut brutale. L’une de ses principales caractéristiques fut les tirs des forces de l’ordre visant les yeux des manifestants. Selon l’Institut national des droits de l’homme (INDH) du Chili, entre octobre 2019 et janvier 2020, 427 personnes ont signalé des lésions oculaires. Plusieurs ont perdu leurs yeux.

En voyant les résultats du premier tour de l’élection présidentielle du dimanche 16 novembre, je n’arrête pas de penser aux jeunes qui ont perdu leurs yeux pour que le Chili commence à voir. Que leur dirions-nous aujourd’hui ?

Le président chilien Gabriel Boric n’a pu accéder au pouvoir que grâce aux millions de citoyens qui ont investi les rues et les places de son pays, résistant à la répression, aux mensonges et au chantage. La mission du nouveau gouvernement de l’époque devait être de répondre aux demandes du peuple et, pour ce faire, il disposait d’un niveau de légitimité élevé, comme aucun autre depuis le retour à la démocratie en 1990.

L’explosion sociale, soutenue, selon diverses enquêtes de l’époque, par 55 à 68 % de la population chilienne, avait pour principal objectif d’en finir avec l’héritage de la dictature, d’éliminer les entraves légales du pinochetisme et de construire ensemble un pays plus juste et humain. Selon une étude du Centre d’études de la réalité contemporaine (CERC) en septembre 2013, 40 ans après le coup d’État, la perception populaire de Pinochet était la suivante : seulement 7 % considéraient que son régime avait été « bon », 76 % voyaient en Pinochet un « dictateur » et seulement 9 % croyaient qu’il était « l’un des meilleurs gouvernants du XXe siècle », ce qui représentait la moitié des personnes qui pensaient cela en 2009.

Lors des élections du 16 novembre 2025, deux candidats ouvertement pinochetistes, José Antonio Kast et Johannes Kaiser, ont obtenu à eux deux près de 38 % des voix. En ajoutant à ces deux-là les 12,13 % des voix de la fille d’un membre de la Junte militaire, Evelyn Mattei, il ressort que la moitié des électeurs chiliens soutiennent la droite dure. Les 19,71 % des voix sont allés au populiste Franco Parisi. Même en ajoutant miraculeusement ce pourcentage de voix à la candidate de « gauche », la candidate officielle Jeannette Jara, qui a obtenu 26,85 % des voix, ne l’emporterait pas au second tour.

Les trois candidats de centre-gauche, Jeannette Jara, Marco Enríquez-Ominami et Eduardo Artés, ont ensemble obtenu 28,71 % des voix. Pour que Jara puisse rivaliser avec Kast en décembre, la gauche aurait besoin d’au moins 10 points supplémentaires. Comme l’a déclaré un média de la droite chilienne, le premier tour s’est également révélé être le second, qui devient maintenant une simple formalité, à moins qu’un événement absolument imprévu ne se produise. Par exemple, un acte public de cannibalisme commis par le candidat Kast. Sinon, le 14 décembre, José Antonio Kast sera élu président du Chili.

Qu’est-il arrivé au peuple chilien ?

Sur les réseaux sociaux, l’analyse de l’un des candidats, le centriste de gauche Marco Enríquez-Ominami, circule déjà :

« La droite dure, pinochetiste et autoritaire, dépasse les 70 % et consacre ainsi son triomphe. Jamais, depuis 1990, elle n’avait obtenu une majorité d’une telle ampleur. Elle n’a pas seulement gagné une élection : elle a reconquis l’imaginaire politique du Chili. Sa victoire ne naît pas d’un projet nouveau, mais du retour à la peur et à l’ordre. La présidence de Boric porte une énorme responsabilité dans cet effondrement. Ce fut le premier gouvernement depuis 1990 à recevoir un mandat clair – et une majorité – pour réformer le pays. Il n’a pas réussi à construire un projet économique crédible, ni à restaurer l’autorité de l’État, ni à garantir la sécurité. Il a échoué à réécrire la Constitution, laissant le pays sans direction. Ce vide politique a permis à la droite dure de s’emparer du cycle. La demande sociale s’est déplacée vers la sécurité, le contrôle et l’ordre autoritaire. La droite n’a pas convaincu par ses solutions, mais par l’instrumentalisation de la peur. Elle a su exploiter les failles du gouvernement, l’incertitude économique et la violence quotidienne. Elle a transformé l’épuisement social en capital politique. Ce soir, le Chili referme la parenthèse démocratique qu’il avait tenté d’ouvrir pendant trente-cinq ans. La droite dure l’emporte parce qu’elle a profité de l’effondrement total du camp réformiste. Le pays entre dans une nouvelle ère marquée par la tension, le contrôle et l’autorité. »

Bien qu’Enriquez-Ominami ne m’ait jamais semblé être un bon candidat, je partage pleinement son analyse. Mais il y a aussi d’autres éléments. Pour comprendre tout événement local, nous devons le voir dans son contexte globalisé. Le système corporatif mondial a, depuis des décennies, pénétré les mouvements de gauche d’une grande partie du monde, leur retirant leur essence révolutionnaire anticapitaliste, et formatant la pensée à travers diverses fondations dans des collectifs « féministes », « écologistes », « animalistes », etc., pour orienter et détourner les causes de leur lutte.

Je ne dis pas que le féminisme ou l’écologisme ne peuvent pas être révolutionnaires. Mais pour être révolutionnaires, ils doivent lutter contre les causes profondes de l’injustice et non contre les conséquences, et la cause est le système capitaliste. Sinon, leur « progressisme » est un rideau du système qui cache ses problèmes de fond. Nous le voyons avec divers partis verts et de gauche européens, devenus les meilleurs gestionnaires des transnationales et de l’OTAN.

Avec le gouvernement de Boric, qui n’a rien fait pour changer la société chilienne, quelque chose de similaire s’est produit. De plus, avec sa démagogie sociale permanente sans rien accomplir et les spectacles décadents avec toutes sortes d’excentricités de mauvais goût, présentés comme de la « culture moderne », les gouvernements pseudo-gauchistes comme celui de Boric aident l’extrême droite à dessiner les caricatures de « communistes » à la Trump et renforcent toutes sortes de pinochetismes dans le monde qui promettent paix et ordre aux peuples désorientés et amnésiques.

L’extrême droite chilienne fait partie de l’extrême droite mondiale, qui en ce moment reprend le pouvoir, et le rôle historique de la fausse gauche : lui ouvrir la voie au nazisme. Monsieur Soros a lutté toute sa vie contre le communisme et sa célèbre Open Society Foundations fut l’un de ses projets les plus réussis pour atteindre cet objectif. Si quelqu’un croit encore qu’une marche de filles seins nus, chantant la chanson « le violeur, c’est toi », arrêtera le fascisme, il se trompe. Ce qui est particulièrement grave et répugnant, c’est qu’au Chili, cela s’est fait sous les portraits d’Allende.

Lors de l’explosion sociale chilienne, des millions de personnes ont scandé le slogan « Le Chili s’est réveillé ». Le « réveil » s’est avéré être l’une des phases du même rêve. La majorité de ceux qui exigeaient le changement de la Constitution de Pinochet ne l’avaient jamais lue. Le jeune, charismatique et ambitieux Boric fut l’une des figures les plus visibles de cette explosion, et l’habile droite chilienne qui a parié sur lui ne s’est pas trompée. Tout comme Zelensky, qu’admire ce « progressiste » et « féministe », Boric a rempli tous les critères exigés par les corporations qui gouvernent le Chili, et a déçu des milliers de naïfs qui ont un jour cru en lui. Pour les croyants aux miracles politiques, s’endormir s’est avéré aussi facile et rapide que le « réveil » lui-même.

Le Parti communiste du Chili a commis un suicide idéologique en entrant dans le gouvernement néolibéral de Boric. En conséquence, la militante communiste Jeannette Jara, suivant la ligne politique de son gouvernement, a fait ses débuts dans la campagne électorale en attaquant la « dictature vénézuélienne », que « personne ne va défendre » comme elle l’a dit. Pendant la campagne électorale, elle a tout fait pour gagner la confiance des entrepreneurs et des propriétaires du Chili ; son objectif était de démontrer qu’elle n’était pas communiste et elle m’a, du moins, convaincu facilement. Je crois qu’avec cette attitude, elle a perdu plus de voix qu’elle n’en a gagné. Dans son programme, on n’a vu aucune tentative d’analyse critique de la situation de la gauche chilienne, encore moins un projet politique réel de transformations sociales ; sa campagne s’est déroulée presque exclusivement sous le discours « arrêter l’extrême droite ». C’est pourquoi elle ne l’a pas arrêtée.

Pourquoi, en reconnaissant l’usure et l’échec politique de Boric, n’a-t-on pas pensé avec responsabilité à une option plus viable, vraiment capable d’isoler et d’arrêter l’extrême droite ? Par exemple, pourquoi, au lieu d’une candidature communiste qui essaie de ne pas en avoir l’air, n’a-t-on pas opté pour la candidature d’une force politique vraiment centriste, pour unir tout le monde, de la gauche à la droite modérée, contre la revanche pinochetiste, qui se préparait confortablement pendant tout le gouvernement actuel ? Parce que pour cela, il fallait l’humilité et l’autocritique qui ont fait défaut.

Contrairement à la gauche, qui vit souvent entre les mondes de l’euphorie et de la dépression, la droite chilienne, qui continue de contrôler presque tous les médias du pays, avait un plan politique clair et a bien fait son travail. La gauche n’a pas su s’organiser ni offrir au pays une alternative politique qui lui soit propre.

Aujourd’hui, l’attitude de ceux qui continuent avec des slogans du genre « Allez Jeannette », sans la moindre tentative de réflexion ou d’analyse, m’indigne profondément. Cela me semble nuisible, irresponsable et contre-révolutionnaire.

Dans les projections géopolitiques actuelles, où Washington se prépare au conflit avec la Chine, le Chili représente le contrôle de la côte sud du Pacifique et une partie de l’Antarctique. Il est également extrêmement important en tant que fournisseur de matières premières stratégiques. Aujourd’hui, la Chine est le principal partenaire commercial du Chili et le plus grand marché pour le cuivre, le lithium, le molybdène et les produits agricoles chiliens. Les grandes entreprises chiliennes soutiennent Kast comme leur seul candidat anticommuniste possible. Nous verrons ce qui se passera entre elles et le gouvernement lorsque les États-Unis, pays adulé par l’extrême droite chilienne, commencera à faire pression pour rompre les liens avec la Chine.

Pour le Chili, des temps difficiles s’annoncent. Je ne crois pas que le gouvernement pseudoprogressiste de Gabriel Boric, qui a assuré le retour au pouvoir du pinochetisme 37 ans après la fin de la dictature, soit pertinent pour l’histoire chilienne et latino-américaine. Le Chili a un lieu très spécial dans la géographie et dans l’histoire. Pablo Neruda a toujours insisté sur le fait que sa patrie n’est pas la fin, mais le commencement du monde. Cette triste leçon n’est pas pour nous déprimer ou nous décourager. Elle est pour apprendre et, avec plus de raisons que jamais, défendre avec joie nos idéaux et nos rêves qui ne dépendent d’aucune élection présidentielle.

 https://www.lahaine.org/mundo.php/chile-que-no-desperto-o-por-que

COMMENTAIRES  

24/11/2025 11:52 par diogène

"Une force politique vraiment centriste" ?"
Si Boric n’a pas réussi à instaurer des réformes structurelles, c’est justement parce qu’il avait été élu grâce à un front "démocratique" anti-extrême droite plus que par une base sociale solide, (comme les électeurs français ont voté contre Le Pen et non pas pour Macron).
Il était justement dépendant d’alliances centristes qui ont fait barrage aux réformes attendues pas les électeurs de gauche, sans majorité parlementaire et sans stratégie de mobilisation. Il n’a en effet ni entamé les fondements du modèle néolibéral ni prolongé la dynamique populaire qui l’avait porté au pouvoir.
Il y a effectivement incompatibilité entre les projets révolutionnaires et réformistes", et encore plus en s’alliant au "centre" réactionnaire. En France, le PC s’est suicidé de la même façon.
L’analyse concernant le positionnement du PC chilien dans cet article est pertinente et fait penser à Hollande se rendant à la City juste après son élection pour dire à la finance mondialiste : " aille ame note dandjeurousse ". Alors, pourquoi reproduire une stratégie qui a engendré une catastrophe ?
"Errare humanum est. Perseverare... etc."

24/11/2025 18:35 par act

Si quelqu’un croit encore qu’une marche de filles seins nus, chantant la chanson « le violeur, c’est toi », arrêtera le fascisme, il se trompe. Ce qui est particulièrement grave et répugnant, c’est qu’au Chili, cela s’est fait sous les portraits d’Allende.

D’abord, Boric est élu en 2021 et sauf si j’ai manqué un épisode, la manif topless c’était en 2018. Ensuite je peux trouver de nombreux qualificatifs pour décrire une marche de filles seins nus mais "particulièrement grave et répugnant " me semble révélateur d’un souci chez l’auteur ou d’un traumatisme mammaire ? Quand bien même cela se ferait "sous les portraits d’Allende" (et quelque chose me dit que l’auteur qui s’indigne à pourtant aussi un "souci" avec Allende ;).

Et je partage le commentaire de diogène : si dans cette attaque, en partie justifiée, l’auteur propose comme solution l’alliance avec le "centre", je préfère encore une autre marche topless...

25/11/2025 01:36 par Lumineux

Une gauche chilienne férue de combats qui n’ont pas de véritable dimension politique, rassemblée, mais qui obtient un quart des suffrages...

L’extrême-droite qui va remporter la mise.

C’est ce qui se passera vraisemblablement en France en 2027.

25/11/2025 08:05 par Zéro...

Le Chili qui sombre démocratiquement dans l’extrême droite après en avoir été une victime forcée : il y a VRAIMENT de quoi désespérer de l’Homme.

25/11/2025 11:16 par act

En effet Zero et il suffit de regarder jute à coté, en Argentine, pour en avoir la confirmation.
Et même bien plus proche, un exemple désespérant : la "région bruxelloise" (il y a 3 "régions en Belgique : Flandre, Wallonie, Bruxelles) n’a toujours pas de gouvernement après plus de 500 jours de pseudo négociations.

Pourtant la gauche (PTB + PS + écolo) a largement la majorité (des votes francophones), sauf qu’elle est incapable de former un gouvernement : les "écolos" refusant de travailler avec les "extrémistes" du PTB et que le PTB peut difficilement accepter les compromissions que lui demandent PS et écolo.

C’est trop souvent les divisions de la gauche qui permettent à la droite et l’extrême droite de l’emporter avec l’appui du pseudo-"centre". En Belgique l’extrême droite est déjà au pouvoir en Flandre (NVA) et une droite extrême (MR) en Wallonie, qui était "traditionnellement" socialiste.

Ce qui avait permis la victoire de la gauche/d’Allende est qu’il s’adressait à l’ensemble du spectre de la gauche. Ce qui a permis à l’extrême droite de le renverser c’est avant tout la violence armée/militaire avec le soutien des USA/CIA mais aussi les divisions de la gauche chilienne.

Tant que la gauche/les gauches ne parviennent plus à trouver un dénominateur commun, les droites/la droite l’emportera.

25/11/2025 12:18 par Michel Taupin

Ne pas voter contre l’extrême-droite en toute connaissance de cause, restera toujours une tache, une faute, une honte ! Oui, il y a plein de bonnes raisons de fustiger la politique de Boric et je ne serai sûrement pas le dernier à le critiquer sévèrement. Mais l’extrême-droite n’est-elle pas le pire. Les chiliens devraient avoir appris qu’une fois le pouvoir entre les mains de ces fascistes, ils ne le lâchent plus. Ils usent de tous les stratagèmes, de la force de répression et modifient la constitution pour s’y maintenir... Aucun argument ne peut justifier de laisser passer les fascistes, je dis bien aucun ! Il faut mettre ses ressentiments de côté et ne jamais considérer qu’après tout le peuple l’a mérité. Une telle attitude est indigne d’un militant de gauche. En vous abstenant de voter Chara, vous vous alliez objectivement aux fascistes. On sait ce que ce comportement a coûté à la France en 1939. Et je re-citerai Aragon : « Quand les blés sont sous la grêle/ Fou qui fait le délicat/ Fou qui songe à ses querelles/ Au cœur du commun combat ».

25/11/2025 17:56 par Vania

Ce qui permet à l’extrême droite fasciste de gagner est la désillusion/le désespoir du peuple de constater la politique de la fausse "goche" ou gauche tiède qui concentre son énergie à s’occuper Uniquement des aspects sociétaux et laisse de côté l’essentiel : les problèmes sociaux, qui représentent pourtant le quotidien de la population ! Cette fausse gauche met en place la tactique sournoise et Très efficace de G Soros : Faire en sorte de rediriger TOUTE l’énergie/Tout le potentiel des luttes sur les droits sociétaux : lgbt + etc De cette façon, la contradiction entre les travailleurs et le grand capital est totalement négligée/oubliée. D’autre part , sur le plan international, l’employé des eeuu Boric, s’aligne Toujours avec les tortionnaires du monde occidental, avec les transnationales, avec l’otan et bien sûr avec les autres marionnettes de l’occident comme son ami Volodomyr Otanovich Zeliensky !! Et comme dit très bien Oleg Yasinsky : "Je ne dis pas que le féminisme ou l’écologisme ne peuvent pas être révolutionnaires. Mais pour être révolutionnaires, ils doivent lutter contre les CAUSES profondes de l’injustice et non contre les conséquences, et la cause est le système capitaliste. Sinon, leur « progressisme » est un rideau du système qui cache ses problèmes de fond. Nous le voyons avec divers partis verts et de gauche européens, devenus les meilleurs gestionnaires des transnationales et de l’OTAN" D’autre part, moi aussi je considère inutile et décadent les spectacles excentriques, de mauvais goût présentés comme de la « culture moderne » car ils aident l’extrême droite à dessiner les caricatures de « communistes » à la Trump et Renforcent toutes sortes de pinochetismes dans le monde qui eux promettent paix, ordre, et sécurité ! Pour moi montrer ses seins dans une manifestation n’a RIEN de révolutionnaire et ce n’est pas du "traumatisme mammaire" comme prétend @act, mais de la logique, de la rationalité !Tout cela contribue à désorienter davantage le peuple !
Concernant le désastre du parti communiste chilien. La catastrophe s’explique par la présence de nombreux traitres 5ème colonnes , bien établis , infiltrés dans de nombreux partis communistes comme le pcf. Maurice Lemoine explique avec rigueur intellectuel, le cas du PCV infiltré par le traître figueras
https://www.legrandsoir.info/etre-communiste-au-venezuela.html

25/11/2025 20:15 par Zéro...

Oui, Michel TAUPIN, oui...

Mais c’est justement le jeu du Système pour ne plus jamais quitter le Pouvoir !
Et le Système utilise l’extrême droite comme barrière pour détourner les voix de Gauche !!

Résultat : il ne changera plus jamais rien puisque les escrologistes - alliés des industriels contre les Peuples... - et fauxsialistes - pseudos réformistes... - se sont convertis au Système et ne s’allieront plus à la vraie Gauche !!

On court vers la marginalisation de la Gauche et, comme aux USA, Droite dure et Droite molle (réunissant escrologistes et légers réformistes, passant pour cela comme de Gauche en France) qui se partagent le Pouvoir...

25/11/2025 21:29 par paco

« Il a échoué à réécrire la Constitution »

De mémoire il y a eu un referendum à ce sujet (c’était une promesse électorale). les électeurs ont voté non à une modification de la Constitution pinochétiste. C’est très con.

26/11/2025 10:33 par Assimbonanga

Je vois que le commentaire de Caza a été " Rejeté inutile/sans intérêt". Pourquoi les monologues de Zéro sont-ils toujours publiés ?

26/11/2025 11:15 par legrandsoir

Imaginez alors celui de Caza...
D’autant plus qu’on vient de découvrir que Caza et Zéro ne font qu’un. Elle est pas belle la vie de modérateur ?

26/11/2025 11:49 par Hector Espinola

Les négociations (quelques-unes secrètes), pour établir la démocratie au Chili, ont permis qu’un ancien putschiste, devienne le premier président post-dictature, il disait : "justice dans la mesure de possible", rapidement "la concertation pour la démocratie", a intensifié le modèle "néolibérale", imposé par les forces armés au service de l’impérialisme yankee. Cela semble simple, mais, ça a fonctionné, le Chili est redevenu un pays exportateur de matières premières et dépendant des marches internationales.
Toute la presse quotidienne et les chaines de TV, sont contrôlés par des groupes économiques, lies à la droite, dans toute sa diversité.
La gauche chilienne est tombée dans le panneau, penser qu’avec quelques députés et un progressisme allégé, elle pouvait changer le cours de l’histoire.
L’extrême droite, ailleurs et ici, c’est le fonds de commerce de grandes fortunes, agitant la peur et contrôlant la communication, des très bons élèves de Joseph Goebbels.

26/11/2025 12:06 par act

Ce que vous refusez de voir ou ne pouvez pas voir, Vania, c’est que M.YASINSKY fait autant pour la division de la gauche que les "traitres" que vous dénoncez.

Aux "intransigeants" de la gauche radicale, j’ai une question : dans le cas d’une -très hypothétique- victoire de la révolution et/ou de la gauche (par vous estampillée) authentique, vous feriez quoi des sociaux démocrates, des écolos (les traitres ?) et de ceux qui, dans la droite démocratique, (qui représentent la grande majorité de la population et) ne partagent pas vos vues intransigeantes ?

26/11/2025 19:31 par Vania

@act, Tous ces mouvements que vous mentionnez sont à différents degrés et par des méthodes différentes d’accord avec la continuité/le maintien du système capitaliste unipolaire commandé par les grands chefs étasuniens. La plupart sont des "french american leaders". Sur le plan international, un Flamby ("ennemi de la finance"),un gluksman, et la plupart de ces leaders que vous évoquez, (une brochette apparemment diverse,mais pourtant possédant le même but : le maintien de l’impérialisme étasunien/ue/otan) sont des alliés. Dans le fond, ils sont les meilleurs alliés de Trompe, Bidon, Milei, V Otanovich Zelienky, Porochenko, Mers, Starmer, Von der la Hyène etc Ils partagent Tous la russophobie, ils rêvent de démolir la Russie et la Chine, ils voudraient voir disparaître les mouvements véritablement révolutionnaires du Venezuela, Cuba, Nicaragua et autres mouvements qui persistent comme la révolution citoyenne en Équateur ou la 4è transformation au Mexique. Quoi faire avec ces mouvements ?établir une alliance pour la 30 ème fois ? Surtout pas. L’histoire se chargera, ils finiront dans la poubelle de l’histoire.

26/11/2025 20:01 par Zéro...

LGS, je suppose que vous plaisantez en répondant à Assimbonanga concernant mon "compte" qui serait celui de CAZA car vous savez aussi bien que moi que c’est faux...

Mais que peut bien avoir Assimbonanga contre mon insignifiante personne pour qu’elle soit régulièrement l’objet de ses interventions ?!!

Pour passer à une personne intéressante, pas dogmatique, à l’esprit ouvert, Vania a encore tapé dans le mille en dénonçant les orientations politiques qui éclipsent les débats de fond sur la Société ; rien qu’en voyant qui les promeut, cela devrait susciter de sérieuses interrogations dans l’esprit de tout le monde...

Les luttes écologistes, antiracistes, contre l’homophobie, pour l’égalité homme-femme, contre les violences faites aux femmes, contre la pédophilie, pour un équilibre Nord-Sud et tout ce qui concerne les nécessaires égalités et développement durable et équitable d’une façon générale sont DES EVIDENCES - pour tout être humain digne de ce nom - qui ne devraient pas occulter LA lutte contre le MAL ABSOLU qu’est le capitalisme, responsable de tous ces maux !!

De plus, avec plus ou moins de sincérité, la Droite n’en a même plus laissé à la Gauche l’exclusivité...

Soyons réalistes, qui ou quoi, à part la Loi et l’Education, peut empêcher un alcoolo-tabagique, drogué, abruti, bas du front, de tabasser sa femme, violer ses enfants, d’être raciste, homophobe et réactionnaire jusqu’au bout des neurones...?!!

Ce qui nous reconduit à la nécessité d’un développement où le profit n’est pas le moteur !

26/11/2025 20:18 par Zéro...

Si CAZA n’est pas un second moi, Vania pourrait l’être lorsque je lis sa réponse à Act !!

J’invite tout le monde à suivre le PTB pour se faire une idée de ce que doit être la Gauche...

Ses Députés n’oublient de dénoncer aucune injustice et aberration, nationale ET internationale, sociétale ET sociale, sans excès qui les discréditerait mais avec détermination et force d’exemples parfaitement parlants, tout en insistant AVANT TOUT sur le Social et ne dénonçant sans la moindre faiblesse le Pouvoir belge soumis à l’UE, l’OTAN et avide des avantages qu’il veut retirer aux démunis !!

Même LFI est loin de cette lucide, contenue et néanmoins intransigeante virulence.

27/11/2025 00:16 par act

J’invite tout le monde à suivre le PTB pour se faire une idée de ce que doit être la Gauche...

Sur ce point nous sommes d’accord à point que vous ne pouvez imaginer, Zéro...
Pour votre info, le PTB travaille avec le PS et écolo dans différentes communes belges.

Mais je maintiens que trop nombreux sont ceux qui, dans la gauche "radicale" (ou juste sincère et conséquente), semblent oublier ou ignorer qu’une grande partie du peuple de gauche ne partage pas une analyse aussi radicale que la leur. Et qu’il faudra pourtant travailler avec eux pour vaincre le capitalisme. Ou se maintenir à la marge, dans la critique, le sectarisme, en permettant au capital de se renforcer et de se radicaliser : la fascisme c’est juste le capitalisme sans son masque pseudo-démocratique.

Tous ces mouvements que vous mentionnez (...) Flamby ("ennemi de la finance"),un gluksman, et la plupart de ces leaders que vous évoquez

Vous me faite un procès d’intention Vania, vous me prêtez des propos que je n’écris pas. Quand j’écris sociaux démocrates, je pense à des Corbyn, Olf Palme, Mélenchon, etc, Idem pour les écologistes, je pense à ceux qui sont objectivement de gauche et cohérents. Voilà pour "tous ces mouvements" que j’aurais cité selon vous. Lisez moi plus attentivement et sans projeter votre légitime colère, ce sera plus constructif.

27/11/2025 08:34 par Luc Laforets

Bon, à lire (péniblement) tout cela, naît en moi l’impression que vous êtes tous bien perdus idéologiquement ici. Que votre seule boussole se résume à l’expression "extrême droite".
Peut-être un jour chercherez-vous des explications plus réalistes.

27/11/2025 13:06 par Zéro...

@ Act,

Voir la Gauche pactiser ou gouverner avec les écologistes et socialistes ne me pose aucun problème pourvu que ce ne soient pas des escrologistes, alliés des industriels, prêts à déplumer les salariés et enrichir les nantis pour leurs fantasmes, et des fauxsialistes, sauveurs de l’insupportable Macron...

27/11/2025 13:52 par Zéro...

@ Luc Laforets,

Cette obsession contre le RN, au point d’en oublier de faire des propositions sociales ou de les mettre sur le même plan que des considérations secondaires (ce qui ne signifie pas qu’elles sont négligeables...), est également une véritable plaie à mes yeux !!

Le RN a ses électeurs, réfractaires aux conceptions de Gauche, et fera le score qu’il fait, personne ne l’en empêchera, et surtout pas ceux qui se mêlent à la meute complètement discréditée des politiciens de Pouvoir - LR, PS et Renaissance...

Que les dirigeants de la Gauche anticapitaliste proposent des choses concrètes, simples et réalistes - la philosophie, c’est pour les érudits sans souci matériel ! - susceptibles d’attirer les électeurs au lieu de ne vouloir que dresser un utopique mur contre des idées qui ne leur conviennent pas !!

Le tour de passe-passe du "Front Républicain" ne fonctionnera plus : il faut ne pas en arriver là !
Il faut convaincre de voter à Gauche avec des idées franchement et sincèrement de Gauche, sociales, pacifiques et humaines qui donneront aux Français un réel espoir de vie meilleure !

Je le redis, inspirez-vous du PTB qui ne fait aucune concession au Système et combat de front, sans ambiguïté, données et chiffres éloquents à l’appui, le capitalisme, l’UE, l’OTAN et rejette CATEGORIQUEMENT toute idée de guerre contre la Russie *, sans pour autant oublier Gaza, les Palestiniens, Cuba, le Venezuela, etc... et les luttes sociétales mais en laissant ces dernières à leur juste place...!!

* au lieu de ça, nous avons des écologistes excités (autrefois pacifistes, aujourd’hui alliés des fabricants d’armes...) prêts à en découdre avec la Russie, des socialistes qui veulent réarmer un pays exsangue (où tout est en décrépitude et a cruellement besoin d’investissements...) contre un ennemi imaginaire créé par le Système qui ne sait plus comment gérer le Monde en temps de Paix, et LFI qui tourne autour du pot - par peur de qui et de quoi ?!! - et se rapproche ainsi, volontairement ou pas, de la Droite et du Centre militaristes et bellicistes !

Il est quand même TERRIBLE de devoir se tourner vers des souverainistes pour trouver des gens réalistes et non manichéens qui pensent avant tout au développement de la France et au bien-être des Français !!

Et je classe dans les Français tous ceux qui se sentent comme tels, quelles que soient leurs origines...

27/11/2025 14:37 par act

@Zero (et Luc)

L’antifascisme et la lutte contre l’extrême droite sont dans l’adn du PTB, parcourez le site et les publications pour le constater.
Ici un interview du secrétaire général du PTB : https://youtu.be/k7TUOm3Vgko?si=t4-3vPRqmmxMXFVs
L’entièreté de l’interview vaut le détour, le lien pointe vers le passage concernant l’extrême droite. Notez que Peter est néerlandophone et s’exprime ici en français.

Luc, traiter du Chili sans prendre en compte la donne "extrême droite" n’aurait que peu de sens.
Ce qui reste malheureusement valable à l’international actuellement.

27/11/2025 20:40 par Zéro...

@ Act,

Le PTB est nécessairement antiraciste et antifasciste !!

Mais un bon équilibre dans les luttes, c’est comme la différence entre médicament et poison : une question de dose...

Pour moi, LA LUTTE FONDAMENTALE EST SOCIALE parce que, lorsque la vie est facile, on accepte sans se poser de question les gens différents ; racisme et fascisme naissent depuis toujours dans les crises économiques !

28/11/2025 07:53 par Luc Laforets

@Act.
Encore faudrait-il définir ce que c’est que le fascisme. Pour ma part, je le définis ainsi : "Mouvements politiques promouvant la restriction drastique des libertés et caractérisés par le recours usuel à l’action violente."

Avec cette définition, non seulement les fascistes historiques d’extrême droite, mais cela inclut aujourd’hui bien d’autres catégories comme l’extrême centre (Macronisme et extrême écologisme par exemple), mais aussi d’extrême gauche (ceux qui s’appellent "antifa").

Pour ce qui concerne l’expression "extrême droite", c’est surtout une catégorie bien pratique pour faire l’économie d’une analyse de classes ! Son cœur idéologique est la petite bourgeoisie nationale (pas la haute bourgeoisie). Aujourd’hui, puisque tout est inversé, elle attire une bonne partie des couches populaires salariées. Tant en France qu’au Chili, parce qu’elle est perçue (à tort ou à raison) comme la seule réellement "anticapitaliste", justement, "anti-libéralisme débridé".

Les anticapitalistes de la gauche contemporaine sont en grande partie de nos jours les idiots utiles des capitalistes. Un exemple : Mélenchon est-il pour ou contre la mondialisation ? Répondez honnêtement à cette question et vous aurez un début de réponse à ce qui est à l’œuvre aujourd’hui.

28/11/2025 09:41 par legrandsoir

Mélenchooooon...

28/11/2025 11:03 par Assimbonanga

"Mouvements politiques promouvant la restriction drastique des libertés et caractérisés par le recours usuel à l’action violente."
Pour ma part, je définis le fascisme aussi par l’anticommunisme primaire, c’est à dire une hostilité à tout ce qui est social et redistribution. Le fascisme selon moi, c’est la haine de l’impôt, la haine des cotisations sociales, la haine des fonctionnaires, la haine des services publics et, pour embarquer les esprits faibles dans ce scénario, on lui colle la haine tout court, en particulier la haine des étrangers, la haine des migrants, la haine de tous ceux qui sont différents, donc la haine des minorités diverses et variées. Et pour bien lier cette recette, on y rajoute l’amour de l’Ordre et de l’Autorité sans nuance.
Pour pouvoir répondre à la question de Luc Laforêt, il faudrait qu’il nous donne la définition de la mondialisation. C’est quoi la mondialisation ?

28/11/2025 12:45 par Vincent

"c’est quoi la mondialisation ?"
La mondialisation c’est quand le fascisme du Chili, de la Belgique, des E.U ou de la France sont le même, et servent finalement les mêmes ploutocrates fascistes en bout de chaine.
Le fascisme c’est quand les mêmes ploutocrates fascistes ont infiltré toutes les strates des États et leurs institutions avec des traîtres corrompus, démagos et menteurs qui les servent, pour piller et mater les "peuples souverains" non seulement en toute impunité, mais légalement.

Je propose qu’on se penche plutôt sur la définition de "lâcheté", puisque c’est elle qui permet qu’on accepte tout ça, et qui nous conduit à imaginer que tous ces milliers de milliards de soi-disant "dette" illégale et illégitime que des usuriers criminels fascistes nous disent leur devoir, reviendront tout naturellement en héritage à nos enfants tant qu’on continue à fermer docilement les yeux.

J’imagine enfin que nous ne sommes une bande de lâches que parce que les fascistes sont vraiment méchants, alors que nous on est juste les gentils, et que ça nous interdit donc d’être méchants, même contre les méchants . Mmm ?
Donc on va tout changer grâce au merveilleux cadre des institutions infiltrées par les fascistes et leurs serviteurs, et comme ça on va légalement renverser les fascistes sans leur faire le moindre mal.
C’est bôôô : C’est "Ladémocratie" qu’on appelle ça. C’est nous qu’on l’a voulue alors on fera pas autrement.

29/11/2025 07:50 par Luc Laforets

@Assimbonanga

L’anticommunisme, oui, souvent. Mais cela n’est qu’un résultat. Il n’est pas exclu que des communistes soient fascistes (fassent partie du faisceau d’avant-garde) dans leurs actions. On peut penser au régime de Pol Pot par exemple.

La haine ? C’est souvent corrélé pour justifier l’action de violence, pour la permettre moralement. Les "antifas" ou les islamistes par exemple sont de toute évidence porteurs de haine. Pour ce qui concerne l’objet de cette haine, si vous prenez les fascistes historiques d’extrême droite, ils vénéraient l’État, donc pas de haine du fonctionnaire.

Je reste donc sur ma définition qui permet d’englober tout mouvement politique qui fait objectivement le jeu du capitalisme en en constituant la branche violente physiquement. Cette définition plus précise permet d’y voir plus clair.

29/11/2025 13:00 par act

« Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours » (et voilà que je cite Bonaparte...où allons nous ? ;)

29/11/2025 13:39 par Assimbonanga

Ma définition donnée plus haut met sur le même plan les islamistes et les nazis. Ils sont basés sur la supériorité d’une race, ou d’une religion. On pourrait rajouter ceux qui misent sur un "peuple élu". Ils sont tous anti-communistes, hostiles à l’Égalité.

29/11/2025 20:04 par Vania

D’accord avec la définition d’@Assim :"...... je définis le fascisme aussi par l’anticommunisme primaire, c’est à dire une hostilité à tout ce qui est social et redistribution. Le fascisme selon moi, c’est la haine de l’impôt, la haine des cotisations sociales, la haine des fonctionnaires, la haine des services publics et, pour embarquer les esprits faibles dans ce scénario, on lui colle la haine tout court, en particulier la haine des étrangers, la haine des migrants, la haine de tous ceux qui sont différents, donc la haine des minorités diverses et variées. Et pour bien lier cette recette, on y rajoute l’amour de l’Ordre et de l’Autorité sans nuance. "" À cela il faut rajouter le suprémacisme, le vol/le pillage, la violence,l’intimidation, la domination des autres et les méthodes terroristes, mensongères et criminelles pour arriver à dépecer /voler et mettre à genoux toute nation/groupes d’individus qui résistent. Les eeuu sont un état fasciste et Trompe représente à la perfection la définition d’un politicien fasciste : il a toutes les caractéristiques d’un fasciste et une absence absolue d’éthique, de vertus ou d’empathie . Un psychopathe très dangereux !!
La définition de @Luc Laforets est lacunaire.

30/11/2025 08:54 par Assimbonanga

Ça fait un bail que j’essaie de mettre au point ma petite définition de poche du fascisme. Il va falloir que je la re-façonne pour y intégrer mes deux commentaires ci-dessus. Je reviens présentement à cause d’un élément relevé dans le discours de Luc Laforêt : les antifascistes seraient des fascistes. Ceci me semble un élément de langage de Bolloré et des médias qui s’activent dans la propagande anti-sociale.
Si la définition de Luc Laforêt est lacunaire, c’est parce qu’elle ne veut retenir que l’aspect du recours à la violence sans tenir compte des fondements idéologiques. Bien sûr, des régimes prétendument communistes ont complètement foiré et dévoyé l’ambition communiste mais celui-ci était universaliste, égalitaire, internationaliste, solidaire, fraternel et accueillant à toutes les sortes d’humains.
Ce n’est pas le cas des fascismes, qu’ils soient basés sur une race supérieure, un peuple élu de dieu ou une religion. Les fascismes contiennent la violence dans leur idéologie, que ce soit guerre sainte ou annihilation des races inférieures. Les fascismes sont racistes, excluants. Outre le règlement par la force, le machisme y est toujours présent. Le statut des femmes est différencié de celui des hommes, c’est la première inégalité. Et enfin, les fascismes se délectent d’expéditions punitives, de torture et de peine de mort. C’est dans l’idéologie de base.

01/12/2025 07:43 par Luc Laforets

Ma définition du fascisme est volontairement courte et précise. Elle n’est pas lacunaire, mais englobante de tous les phénomènes fascistes passés comme présents. Le fascisme, c’est le faisceau, l’avant-garde d’une orientation politique. Une "élite" qui ne recule devant rien pour faire avancer ses idées.

Cette définition intègre les antifas, oui car ils sont contre la liberté et usent de la violence. Idem pour les islamistes. Idem pour les fascistes d’extrême droite du XXe siècle. Idem pour les Black Blocs.

Qu’ont-ils en commun aussi : Ce sont les agents utiles du système pour combattre physiquement ses opposants de quelque bord qu’ils viennent lorsque d’autres moyens échouent.

Ce qu’ils ont aussi souvent en commun, c’est une haine de leurs opposants et une dimension nihiliste qui en est le corollaire. Aujourd’hui, ce que je constate en France, c’est que ce portait se rencontre bien plus à gauche et au centre qu’à droite. C’est bien triste.

01/12/2025 09:46 par act

« On dit d’un fleuve emportant tout qu’il est violent, mais on ne dit jamais rien de la violence des rives qui l’enserrent. » Bertolt Brecht

« Nous sommes non-violents avec ceux qui sont non-violents avec nous » Malcolm X

Nous parlons français, qui a l’avantage d’être une langue précise et le terme fascisme a un sens précis. Selon Larousse (entre autre) :
« 1. Régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le corporatisme. 2. Doctrine ou tendance visant à installer un régime autoritaire rappelant le fascisme italien ; ce régime lui-même. »
Qui ajoute en « 3 », la version plus générale et qui prête à confusion :
« 3. Attitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par quelqu’un à un groupe quelconque, à son entourage. »

Le problème, Luc, est que le sens que vous voulez lui donnez, la version « 3 » du Larousse, est aussi celle mise en avant par l’extrême droite et les fascistes, ce depuis des décennies afin de faire perdre son sens à ce terme, par cette manœuvre sémantique classique : « Si tout est fasciste, plus rien ne l’est ».

Je rejoins Vania et Assim, ainsi que l’Histoire et le sens premier du terme, votre définition est lacunaire et laisse présager d’autres confusions. A l’image de la droite radicale et extrême Européenne, dont le MR belge, qui voudraient « dissoudre » les « organisations antifascistes » ou mieux les classer comme terroriste, à limage de Trump.

Brièvement : les antifascistes -les vrais, pas les flics cagoulés en mission d’infiltration dans les manifestations pour les discréditer ou ceux, aussi mandatés, auxquels LGS fît face il y a quelques années- ne sont pas structurés en organisations. Les seules organisations antifascistes sont, par exemple, les syndicats réellement à gauche, les associations pour la défense des libertés (celles sincèrement à gauche), etc. Ce qui montre le but réel de la manœuvre sémantique en cours.

La différence principale entre les fascistes et les antifascistes est que les antifas combattent des idées, si un fasciste renonce, il n’aura plus à craindre les antifascistes. Par contre une ou un immigré (particulièrement s’il n’est pas blanc) qui croisera un groupe d’ultra devra courir vite, quel que soit son positionnement politique. Les antifascistes ne sont pas contre la liberté, ils sont contre les ennemis de la liberté, ce que sont objectivement les fascistes. La violence des antifascistes, quand elle a lieu, est historiquement une action d’auto-défense. L’Histoire, comme l’actualité, le démontrent.

La « violence de la gauche » est le nouveau mantra de la droite radicale et extrême, dans les faits c’est le capital qui est violent, les exploités et/ou les discriminés, recourent à la violence quand ils n’ont plus d’autre choix, ce qui est loin d’être la cas aujourd’hui en France et en Europe. La violence de la gauche radicale ou des antifascistes est anecdotique, celle du capital et des droites extrêmes est systématique.

Pour aller plus loin :
https://www.contretemps.eu/fascisme-fascisation-antifascisme/
https://luxediteur.com/antifascisme-cinq-lecons-historiques/
https://www.pressegauche.org/Des-antifas-traites-de-fascistes-les-perversions-semantiques-de-l-extreme
https://luxediteur.com/inquietante-delegitimation-de-lantifascisme/
https://stuut.info/Le-MR-veut-dissoudre-le-mouvement-antifasciste-8317

01/12/2025 12:19 par Assimbonanga

En outre, Luc Laforêt ne nous a toujours pas éclairés sur ce qu’il définit sous le terme "mondialisation", mot connoté différemment s’il est employé par les gauchistes ou les droitards... C’est quoi la mondialisation, Luc Laforêt ?

02/12/2025 07:45 par Luc Laforets

@Act.
Vous récitez bien votre leçon. Dédouanant par avance les fascistes véritables d’aujourd’hui (ceux de la police de la pensée et agissant violemment – regardez autour de vous pour voir qui se comporte ainsi) et empêchant le peuple de se faire entendre, de prévaloir.
Il faudra un jour sortir du XXe siècle. Revenir à une analyse de classe, plutôt que de coller des étiquettes qui empêchent de penser.

La mondialisation ? Je n’ai pas de définition toute prête, mais disons que la formule "tout ouvert tout marché" me va bien.

02/12/2025 10:31 par legrandsoir

Les anticapitalistes de la gauche contemporaine sont en grande partie de nos jours les idiots utiles des capitalistes. Un exemple : Mélenchon est-il pour ou contre la mondialisation ? Répondez honnêtement à cette question et vous aurez un début de réponse à ce qui est à l’œuvre aujourd’hui.

La mondialisation ? Je n’ai pas de définition toute prête, mais disons que la formule "tout ouvert tout marché" me va bien.

Alors, selon votre définition, la réponse à votre question est que Mélenchon est contre. C’était pas compliqué. Alors pourquoi l’avoir entraîné, un peu artificiellement, dans la discussion ? Mélenchoooon ?

02/12/2025 15:01 par Vincent

Je n’apprécie pas le positionnement idéologique du journaliste indépendant Vincent Lapierre, mais quand il ne peut pas circuler librement dans toutes les plus grandes villes de France sans être pourchassé par de prétendus "antifas" qui le menacent, le confrontent, l’insultent, voire cassent son matériel ou le frappent lui et son cadreur, j’ai un peu de mal à lire ici que certains défendent les antifas en prétendant qu’ils ne s’opposent qu’à des idées et pas à la liberté.
Ce genre de comportements fait des "antifas" précisément les fascistes mêmes qu’ils se convainquent de combattre : miroir-miroir !
Des crétins, des idiots utiles au pouvoir, des petits trous-ducs parmi lesquels énormément de fils de bourgeois de gauche "bien-pensants" (qui ont voté au moins 2 fois pour Macron) qui cherchent un sens à leur vie de petits privilégiés égoïstes. Des lâches qui ne se déplacent qu’en bande, commettent leurs méfaits, puis fuient.

En manif ce sont eux que les flics laissent faire (ou infiltrent) afin de permettre à BFM et consorts de sortir la sacro-sainte image d’une vitrine éclatée ou d’une poubelle en feu pour mieux justifier l’"Ordre" que la police devenue milice des véritables fascistes, est toute légitime à maintenir impunément à coups de matraques, de LBD, de grenades, de coups de bottes, etc.
Les "antifas" sont le summum de l’intolérance, et incarnent merveilleusement comment les clivages - qu’ils exacerbent - servent ceux qui nous trompent, nous pillent, nous ruinent, et bientôt nous conduiront à la guerre puis au totalitarisme, ou l’inverse.

02/12/2025 15:53 par Viktor Dedaj

Vous confondez les antifascistes (dont je me réclame) avec certains "antifas" qui sont soit des idiots utiles, soit des infiltrés. LGS est bien placé pour le savoir. A titre personnel, lorsque je parcourais la France pour donner des conférences sur l’affaire Julian Assange, il y a eu quatre tentatives (à ma connaissance) pour les saboter, toutes venant de soi-disant "antifas. Une seule a réussi (conférence annulée au dernier moment). Il y a quelques années, une conférence sur la liberté d’expression que je devais donner à l’espace Aligre à Paris avait fait l’objet de menaces anonymes, ce qui a eu pour effet la fermeture du lieu et une présence policière incongrue... Et ça c’est juste pour ma petite personne insignifiante. Ne parlons pas de M. Collon, et d’autres. Leurs discours enrobés de gauchisme ne trompe que les naïfs. Seriez-vous naïf ?

02/12/2025 18:05 par act

Luc , vous débarquez dans ce fil en écrivant , je cite : "Bon, à lire (péniblement) tout cela, naît en moi l’impression que vous êtes tous bien perdus idéologiquement ici. etc." Malgré cela plusieurs personnes, dont je suis, prennent le temps de vous répondre de manière posée, courtoise et surtout argumentée.

Dans mon dernier commentaire je prends le temps de vous répondre plus en détail et développe plusieurs arguments, vous répondez que je "récite bien ma leçon". Le reste ne sont (pratiquement) qu’effets de langage, trop souvent entendus, particulièrement depuis la droite radicale ou extrême :
- les antifas sont des fascistes
- [la violence/intolérance, etc]se rencontre bien plus à gauche et au centre
- ceux de la police de la pensée
- sans oublier le couplet "Melenchon".
Chercheriez vous a justifier votre (ou vos ?) collaboration avec les propagandistes du RN de TVL ?
Vous écrivez vouloir "revenir à une analyse de classe" mais faite donc camarade , présentez votre analyse argumentée et sans faux fuyant.

Vincent, je vous l’ai déjà fait remarquer, autant sur certain points je vous suis et partage, autant sur d’autres comme sur le "journaliste indépendant Vincent Lapierre," il va falloir que vous m’éclairiez : vous allez sérieusement prendre la défense, même avec des pincettes, de cette ordure de propagandiste néofasciste ? Lui faire l’honneur de le qualifier de journaliste indépendant, vraiment ? Seriez vous naïf à ce point, je ne peux le croire.

03/12/2025 00:15 par Vincent

Je n’ai parlé dans mon commentaire que d’"antifas", et à aucun moment d’antifascistes... Mais vous avez raison d’appuyer sur le fait qu’il y ait une nuance.

J’ai bien précisé ce que je pensais du positionnement de Vincent Lapierre. Je ne l’ai pas soutenu, j’ai utilisé l’exemple de ce que les "antifas" lui font subir pour étayer mon propos.
Maintenant, il vit de son travail, et il est donc par définition un journaliste.
Par ailleurs, "journaliste" n’est pas vraiment un titre honorifique non plus, surtout si je m’en réfère aux montagnes de mensonges que les journalistes - bien accrédités et munis de cartes de presse - sont supposés faire avaler tout crus aux consentants qui croient encore que la presse serait "libre".
En l’occurrence donc, la ligne éditoriale "mainstream" me fait au moins autant gerber que celle de Vincent Lapierre.

03/12/2025 08:03 par Luc Laforets

@02/12/2025 10:31 par legrandsoir

Comme j’ai pris la précaution de le préciser, je n’ai pas posé une "définition" de la mondialisation, mais juste une ébauche. Par rapport à Mélenchon, disons qu’il ne répond pas si mal à celle-ci : "tout ouvert", il est pour les frontières ouvertes ; "tout marché", il ne parle plus de sortir de l’euro ni de l’UE, alors…

À son sujet, en tant que franc-maçon revendiqué, je le considère comme de l’opposition contrôlée. Si vraiment son intention est de prendre le pouvoir pour mener une autre politique, comment expliquer son virage après 2017 ? À ce moment, il portait un projet beaucoup plus apte à opérer le pont avec la Petite Bourgeoisie nationale. Un pont seul en capacité à renverser le système centriste en place. Son extrémisme depuis et son alignement électoral sur le Macronisme sont la meilleure garantie de maintien en place du grand capital. Opposition contrôlée donc.

@02/12/2025 18:05 par act

Je débarque ? Les commentaires ne sont pas ouverts ici ? Il est vrai qu’il m’est arrivé de m’en faire censurer certains. Dans une optique de "liberté d’expression" sans doute…

Lorsque je parle de "réciter une leçon", c’est pour souligner le caractère circulaire et répétitif des arguments avancés. C’est dans l’intention de faire prendre du recul par rapport à ceux-ci, car les réfuter un à un serait malheureusement inutile à un véritable débat. Votre couplet sur Vincent Lapierre l’illustre.

Pour ce qui concerne l’analyse de classe, j’y ai consacré de nombreuses émissions et vous invite à lire mon livre "La crise terminale du capitalisme". J’en parle aussi lors de l’émission sur TVL. Osez-vous les consulter ?

05/12/2025 10:55 par act

Luc (puis Vincent, plus bas), quand j’écris « vous débarquez » je n’écris rien de plus : vous arrivez, si vous préférez, bien évidement que les com’ de LGS sont ouverts à qui en respecte les règles, la question n’était pas là. Vous arrivez et commencez par assener qu’après une lecture « pénible » vous concluez que nous sommes « tous bien perdus idéologiquement ici ». Je voulais souligner une entrée en scène et en matière cavalière et que malgré cela vos contradicteurs étaient posés et courtois. Qu’il était donc malvenu de répondre par des effets de langage, plutôt que des arguments, particulièrement quand, d’autres et moi avions pris le temps d’expliciter.

Pour le reste, il ne s’agit pas d’« oser » mais de cohérence, ce qui reste valable ici en Europe, comme au Chili, dans la situation dont il est question plus haut.
J’ai cherché une version digitale et gratuite de votre livre, sans succès : j’étais prêt à vous consacrer encore plus de temps mais pas de l’argent, j’ai donc visionné votre interview sur la mal nommée TVL.
Si je peux vous suivre sur une bonne partie de vos opinions géopolitiques, c’est moins le cas sur le reste. Votre point de vue n’est pas basé sur une « analyse de classe », vous citez Marx et reconnaissez sa pertinence sur ce point (l’analyse de classe) mais ça s’arrête là, point de lutte des classes à l’horizon. Il y a trop de certitudes étranges et, selon moi, d’égarements trop entendus, à l’image de votre « gauche qui serait la plus violente » ou des « antifascistes fascites ».
Pour citer ceux que j’ai retenu : les « libéraux-libertaires » quand cela fait longtemps que les courants « libéraux » ne sont plus libertaires, que Sartre serait un « destructeur », que Nietzsche serait celui qui a « initié la trajectoire qui mène au « wokisme » (« qui nie les réalités ») ou que si Musk a (brièvement) rejoint Trump, c’est parce qu’un de ses enfants est trans : étrange « analyse de classe ».

Vincent et Luc, pour conclure au sujet de l’autre Vincent, je retire l’« ordure » et maintiens le reste.
Son cas est symptomatique de notre débat, vous le citez pour illustrer le prétendu fascisme des antifas, leur violence. Son positionnement est clair et connu, particulièrement des antifas, qu’il va sciemment provoquer avec sa caméra. Pourtant il repart sans heurt, autre que des insultes et avec son matériel. A l’inverse pensez-vous un instant qu’un youtubeur connu de gauche radicale (si ça existait ?), qui irait ainsi au contact des militants de voorpost aurait la moindre chance d’en sortir indemne ? CQFD ?
Manifestement ces antifascistes, « antifas » inclus, Français sont plus tolérants que ceux plus au nord. Ces derniers font face à une extrême droite plus violente et organisée. Ce qui est déjà perceptible dans le nord de la France, idem au Chili (et ailleurs).
Cela explique peut-être la présence en France d’« antifas de fête », infiltrés ou fourvoyés ? Faire face à des néonazis ultraviolents amène une sélection qui manquerait en France ? Dans le nord, comme au sud et à l’est de l’Europe, la violence des droites radicales surpasse, et de loin, celle, anecdotique, de la gauche extrême (quand elle existe) et/ou des « antifas ». J’ai difficile à croire que la situation serait autre en France.

06/12/2025 16:26 par Luc Laforets

05/12/2025 10:55 par act

Vous concluez : "J’ai difficile à croire que la situation serait autre en France."

Il faut bien prendre conscience que la situation par rapport au XXᵉ siècle a considérablement évolué. Beaucoup de choses se sont inversées. Un exemple : hier les "pauvres" étaient amaigris par manque de nourriture, maintenant ils sont obèses par la malbouffe. Ce type d’inversion est courant de nos jours. La gauche est en partie devenue en grande partie un allié du système capitaliste, objectivement, à défaut de l’être consciemment. Le PS est emblématique de cela, mais il a fait des petits : écologistes, anticapitalistes, antifas justement, et Mélenchon, qui, ne l’oublions pas, a fait sa carrière au PS. Tout cela depuis la contre-révolution libérale libertaire justement.

Alors, oui, il n’est pas étonnant de trouver "à gauche" les pointes avancées liberticides et violentes de cette tendance. Ils sont en miroir des fascistes "historiques" (cf. Chronique des Barbaries du 14 janvier 2022 : Fascisme d’extrême-droite et Néofascisme d’extrême-gauche en miroir ; Regard sur la semaine - https://1p6r.org/1p6r/la-barbarie-qui-vient/chronique-des-barbaries-20220114/)

Cela n’enlève rien aux fascistes d’extrême droite, comme les islamistes, les néonazis ukrainiens et ses déclinaisons en Amérique du Sud. Une autre illustration des inversions, c’est l’alliance désormais claire entre néonazis et sionisme, qu’incarne Zelensky.

Le capitalisme impérialiste dans sa phase terminale utilise tous les contournements possibles pour échapper à sa décadence. Ce que je dis, c’est qu’il ne faut pas être aveugle à cela, en restant bloqué dans une vision du XXᵉ siècle qui l’arrange bien justement.

Pour en savoir plus sur ce qui sous-tend en partie la 4ᵉ Voie voici deux liens :

La proclamation de la 4ème Voie : https://via4.net/fr/accueil/proclamation-de-la-4eme-voie/

Le livre "La crise terminale du capitalisme" en version PDF : https://1p6r.org/wp-content/uploads/2025/06/P1-C1-A4-D1-La-crise-terminale-du-capitalisme-V1R4P.pdf

PS : Une illustration récente de l’entravement des libertés et de la violence : https://www.leparisien.fr/video/video-paris-tirs-de-mortiers-et-boules-puantes-aux-folies-bergere-contre-un-gala-de-charite-cofonde-par-pierre-edouard-sterin-05-12-2025-NLZFG4RULBEELAULNSFBA3SHBQ.php

PS2 : Vous dites que TVL est mal nommée, c’est le nom que se donnent ces gens, comment pouvez-vous imaginer qu’ils se trompent ainsi sur ce qu’ils sont ? Je vous invite à y réfléchir. Vraiment, il y a là un fil à tirer pour sortir de la pensée en boucle, et comprendre ce qui se passe au Chili notamment.

07/12/2025 09:44 par Assimbonanga

"Mélenchon, qui, ne l’oublions pas, a fait sa carrière au PS"... Ça doit faire plaisir, sur un plan humain, de se voir nier 15 ans de sa vie à se bagarrer et à ne se prendre en retour que des insultes, mensongères en plus : pro-Poutine, islamiste, antisémite et j’en passe !
Luc Laforêts, as-tu un avis sur la Jeune Garde, groupe qui a été dissout par Darmanin et sur son image de proue, le député Raphaël Arnaud ? Le classes-tu parmi les violents et liberticides ?

07/12/2025 12:06 par Luc Laforets

Complément au post ci-dessus

À gauche, cette lutte permet surtout d’empêcher "le peuple de gauche" de s’apercevoir qu’une partie de la petite bourgeoisie (mais également du salariat) partage une grande partie des options avec lui. Asselineau avait estimé à 73 % les mesures communes au RN et à LFI lors de la dernière présidentielle !

Ceci d’une part, pour éviter une convergence et donc de mettre en danger le système capitaliste. D’autre part, pour préserver les places de leaders dans l’aristocratie ouvrière. Et enfin de renforcer le système par un vote en faveur du capitalisme qui porte le nom de "front républicain".

Cette lutte est donc avant tout dirigée en interne vers le prolétariat, plutôt qu’en externe vers ce qu’il appelle l’extrême droite, le fascisme, dont sans doute ils savent au fond qu’il n’est en fait pas un, de fascisme.

07/12/2025 14:30 par act

Merci pour votre réponse Luc, bien que nos opinions divergent et pas qu’un peu, j’apprécie votre ouverture au dialogue. Pour ne pas se contenter d’un "dialogue de sourds" je voudrais attirer votre attention sur un point : j’assume ma position, à gauche, quand cela me semble moins être le cas pour vous qui parlez souvent depuis la droite.
Pour mieux me faire comprendre, quelques points que je soulignerais dans votre dernière réponse :
- Qui aujourd’hui situerait encore le PS français à gauche, sinon des fourvoyés, des aveugles ou des gens de mauvaise foi ?
- Vous persistez à utiliser le terme "libertaire" pour définir le néolibéralisme qui mène à et porte le fascisme en lui, ce qui semble indiquer que vous n’avez jamais lu Kropotkine, Louise Michel ou Bakounine ?
- La où vous voyez une inversion dans la jonction entre néonazis et néonazis sionistes, je ne vois que logique. Le sionisme tout court porte déjà en lui, l’impérialisme, le racisme, voire le fascisme. Albert Einstein lui-même avait mis en garde à ce sujet, dès les prémices de la "fondation d’israël".
- Votre "PS" final confirme encore mon propos, ce que vous nommez "entrave des libertés et violence" de la part de la gauche se résume à quelques tirs de feu d’artifice et laché de boules puantes à un "gala de charité" lié au milliardaire fasciste Pierre-Edouard Stérin.
Ce que j’appelle violence c’est, ici, le nombre incalculable de personnes et familles qui sont aujourd’hui littéralement jetées à la rue du fait des agissement des milliardaires, leurs valets et leurs nervis, ou, là-bas, des actes d’une barbarie et d’une violence extrême (que je ne décrirais pas ici mais faites une recherche sur les agissement des "escadrons de la mort" et autres milices néonazies dans les pays du Sud, pour comprendre la "nuance").
Les fascistes d’ici n’hésiterons pas à (re)passer à leur véritable niveau de violence dès qu’il estimeront les conditions réunies, ce ne sera pas pour sortir des "boules puantes" et feu d’artifice...

07/12/2025 18:18 par Assimbonanga

Je suis vraiment surprise de lire cette affirmation : "Asselineau avait estimé à 73 % les mesures communes au RN et à LFI lors de la dernière présidentielle !" J’y crois pas ! N’a-t-il pas capté la fausseté du RN ? La duplicité du RN est extrême lorsqu’il prétend vouloir augmenter les salaires ouvriers. En réalité, il ne réclame que de supprimer la fiscalité, les cotisations sociales, ce que le patronat nomme "les charges" alors qu’il s’agit du coût réel du travail, d’un salaire différé qui sera perçu à d’autres périodes de la vie, maternité, maladie, chômage et retraite. Ce n’est que par ce moyen pervers que le RN et le patronat comptent, peut-être, arriver à faire augmenter la paie, c’est à dire en démolissant la protection sociale. Les patrons seraient censés donner à leurs employés ce qu’ils économiseraient sur les "charges". C’est tout. Et une fois qu’ils auront obtenu ces défiscalisations, ils oublieront vite-fait les promesses d’augmentation de salaires, laissant les ouvriers sans protection. Il n’y a rien de social chez le RN. C’est une régression sociale sur toute la ligne.

07/12/2025 19:41 par Luc Laforets

@07/12/2025 14:30 par act

"vous qui parlez souvent depuis la droite" : Pourquoi cherchez-vous, comme beaucoup à gauche, à commencer un dialogue par "d’où vous parlez" ? Comme si il fallait avant toute chose coller une étiquette sur les gens. Rien que cela devrait vous alerter sur un biais de raisonnement, me semble-t-il. De plus, si vous avez lu la Proclamation de la 4ème Voie, vous comprenez que je ne parle ni d’un côté ni de l’autre (c’est d’ailleurs une de ses difficultés).

"Qui aujourd’hui situerait encore le PS français à gauche, sinon des fourvoyés, des aveugles ou des gens de mauvaise foi ?" NUPES, NFP, cela ne vous dit rien ? Vous savez, ces élections où LFI a sauvé le PS de la déroute.

"Vous persistez à utiliser le terme "libertaire" pour définir le néolibéralisme qui mène à et porte le fascisme en lui, ce qui semble indiquer que vous n’avez jamais lu Kropotkine, Louise Michel ou Bakounine ?" J’ai effectivement peu lu ces auteurs, toutefois je m’appuie pour ma part sur le concept contemporain de Liberal Libertaire élaboré par Michel Clouscard.

néonazis et sionistes : Je vous rejoins globalement, toutefois ce qui est inversé c’est qu’aujourd’hui ils sont alliés, alors que les nazis ont exterminé des millions de juifs, je vous le rappelle.

Mon PS final à propos du caractère liberticide et violent : Voyons, voyons, la première anomalie, c’est déjà la manifestation contre, ici même pas d’un usage de la liberté d’expression publique, mais un gala de charité ! Cela va loin. Vous ne le voyez pas ? S’ensuivent des violences, encore plus injustifiables.
Pourquoi pas de manifestation de même nature à chaque occasion qu’un Macron et ses copains font de même ou pire ?
Tout cela confirme la grille d’analyse, que j’ai exprimée dans mon "Complément au post ci-dessus".

 

@07/12/2025 09:44 par Assimbonanga

15 ans de la vie de Mélenchon niés ? Je ne crois pas. Il poursuit la mission qui lui a été confiée. Mais, pour ma part, je n’oublie pas ses 29 ans de socialisme, ni son antécédent lambertiste.

La Jeune Garde et Raphaël Arnaud me semblent effectivement être représentatifs du fascisme d’extrême gauche.

07/12/2025 21:53 par act

Le RN se la joue social au moment des élections mais les votes de ses élus montrent tout le contraire. Si et quand il prend le pouvoir, c’est le patronat le plus dur (bolloré, stérin, etc) qui règne sans partage. Si le parti "national-socialiste" usurpait le second terme de cet oxymore, c’était précisément pour leurrer les naïfs, en êtes vous ? A lire :
L’extrême droite et ses votes antisociaux : 30 exemples
Le tournant patronal du Rassemblement National
Le RN ment et on le prouve
La situation n’a pas "évolué", elle a empiré : tout l’échiquier politique à glissé à droite, ce qui permet aux hypocrites de taxer LFI ou le PTB d’"extrême gauche", alors qu’il ne font que présenter un programme de réformes et démocratique, similaire à ceux des partis socialistes, à l’époque où ces derniers l’étaient encore ..."socialistes".
Avec votre bagage et votre niveau, ne pas le voir et s’obstiner dans cette confusion peut poser question. Sauf votre respect camarade, vous me faite penser à ces gens de droite qui s’imaginent "aussi" de gauche. Or ceux qui s’annoncent "aussi" ou "ni de droite, ni de gauche" sont avant tout "ni de gauche, ni de gauche" (sur ce point précis François avait raison).

08/12/2025 09:56 par Assimbonanga

Luc Laforêts refuse de donner une définition du vocabulaire qu’il emploie. Luc Laforêts refuse de dire d’où il parle, prétextant que nous voudrions lui "coller une étiquette"... Luc Laforêts toutefois se nourrit de TVL. Et, tout comme Retailleau et Darmanin, Luc Laforêts condamne et conspue le groupe de la jeune garde antifasciste. Luc Laforêts cultive une haine recuite contre Mélenchon. Quoi d’autre ?

08/12/2025 13:49 par Luc Laforets

@07/12/2025 21:53 par act
La fenêtre se referme.
La Barbarie est inévitable, les faits étant têtus.
Pour conclure, je citerai feu mon compagnon Didier : "Pensez par vous-même."

10/12/2025 17:02 par act

Luc, c’est vous qui refermez cette fenêtre et toujours sur un langage qui n’est ni franc, ni clair.
Votre dernier commentaire pourrait même être inquiétant, voire menaçant.
De quelle barbarie avec un "b" majuscule parlez vous ?
Quels sont les "faits" que vous n’évoquez pas ?
De mon coté je ne peux être plus clair et explicite, vous pourriez faire beaucoup mieux.
Toutes mes condoléances pour votre compagnon.
("Pensez par vous même" était ma devise en 2001).

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