Le 3 octobre, lors d’une émission de décodage de l’hystérie occidentale devant l’avancée de l’Armée syrienne et de ses alliés dans Alep, le Général Amine Hoteit avait déclaré :
« Si les États-Unis avaient le moindre espoir qu’Alep ne soit pas libérée des terroristes au minimum d’ici deux mois, ils auraient agi autrement. Mais force est de constater que la Syrie et ses alliés, notamment la Russie, en ont décidé autrement. D’où leur « plan C », initié à Deir ez-Zor, pour prendre la ville en otage et atteindre trois objectifs :
- Délimiter à l’est une région ouverte sur l’Irak pour l’isoler de la Syrie. C’est pourquoi ils empêchent la progression de l’Armée syrienne en détruisant les ponts, exactement comme Israël avait procédé au Liban lorsqu’il avait envahi le Sud, démolissant quatre ponts principaux afin de l’isoler du reste du pays en le transformant en zone désarmée, dépeuplée et sous tutelle de l’ONU.
- Réussir à « libérer Mossoul » selon le plan des USA et non selon celui des Irakiens. Autrement dit, à la manière turque lors de la prétendue libération de Jarablus, en Syrie, par une opération de passe-passe de la main droite qui guide Daech à la main gauche qui guide Al-Nosra. La question devient alors : mais où les USA dirigeront-ils les terroristes présents dans Mossoul ? Réponse : à Deir ez-Zor.
- Atténuer la victoire de la Syrie et de ses alliés à Alep, victoire certaine d’ici quelques semaines ; laquelle, à notre avis, torpillera définitivement le plan de partition US de la Syrie, les frappes sur Deir ez-Zor se réduisant à une opération de punition et de vengeance… » [1].
Or, Deir ez-Zor est située sur les rives de l’Euphrate et en majorité envahie par Daech. Les raids aériens de la Coalition internationale de lutte contre Daech, menée par les USA, ont détruit le pont d’Al-Mayadin le 28 septembre, puis le pont d’Al-Ashara le lendemain, après avoir bombardé « par erreur » les positions de l’Armée syrienne près de l’aérodrome de la ville le 17 septembre, tuant 82 soldats et officiers et blessant gravement plus d’une centaine ; une « erreur » ayant nécessité 2 jours de préparation pour observation du terrain et 50 minutes de frappes aériennes ininterrompues, comme en ont témoigné la Russie et le Dr Bachar al-Jaafari devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Depuis, sept ponts auraient été détruits sur le fleuve Euphrate et la rivière Khabour, plus deux autres selon SANA [Agence Nationale syrienne de l’information] ce 20 octobre [2].
Mais, dans son discours du 11 octobre, Sayed Nasrallah avait été encore plus explicite que le Général Hoteit :
« S’agissant de l’Irak, il passe de victoire en victoire grâce aux sacrifices de ses fils, de son armée, de ses forces de mobilisation populaire et de ses tribus sunnites, chiites et kurdes, face aux takfiristes de Daech. Aujourd’hui, les forces irakiennes progressent vers Mossoul… Je m’adresse aux dirigeants irakiens, aux combattants de l’Armée irakienne et du Hachd al-Chaabi, afin qu’ils soient vigilants face aux plans américains. Les États-Unis veulent ouvrir la route aux takfiristes de Daech pour qu’ils fuient vers l’est de la Syrie. Ils veulent « entasser » Daech à l’est de la Syrie. Et ces derniers vont en profiter pour mener de nouveau des attentats contre le territoire irakien... » [3].
C’est dès mi-septembre que les États-Unis ont commencé à annoncer, à cor et à cri, la bataille de Mossoul, deuxième plus grande ville d’Irak tombée entre les mains de Daech en juin 2014 grâce, déjà, à une opération de passe-passe sur laquelle nous ne reviendrons pas ici. Mais c’est Erdogan qui en a annoncé la date, à un jour près. Ainsi, le 25 septembre, arabic.RT et bien d’autres sources locales avaient rapporté :
« Le Président turc a déclaré : Nous avons des informations indiquant que l’opération du gouvernement central irakien pour libérer Mossoul des éléments armés de Daech pourrait commencer le 19 octobre, nous devons être prêts… les Peshmergas (Kurdes irakiens ; Ndt) devront coopérer avec les Arabes dans ce processus…
Par ailleurs, il aurait confié aux journalistes présents à bord de l’avion le ramenant de New York, après avoir assisté à l’Assemblée générale des Nations Unies et avoir rencontré Joe Biden, le vice-président des USA, que son ministre des Affaires étrangères étudiait la question de Raqqa avec les États-Unis et les avait informés des conditions turques. Lesquelles conditions, rapportées par le chaîne privée NTV, se résument à dire que la Turquie avait la volonté de se joindre aux États-Unis dans une opération militaire pour expulser Daech de son fief à Raqqa, en Syrie, si les combattants kurdes en étaient exclus (Kurdes syriens ; Ndt)… » [4].
Comprendre : le bon kurde n’est ni turc, ni syrien, mais le kurde du « clan Barazani », allié à Israël désormais ouvertement moteur et complice des briseurs des frontières de Sykes-Picot, lesquelles ne satisfont plus Erdogan, ni leurs dessinateurs, ni la grande puissance qui les a évincés, ni même les petits roitelets régionaux qui leur doivent d’exister. Et puis, le bon Kurde est sunnite.
En effet, lors d’une entrevue accordée à la chaîne saoudienne « Rotana khalijia », Erdogan a déclaré qu’il ne tolérerait pas l’installation d’un « pouvoir sectaire » à Mossoul, ce qui implique que :
« Mossoul appartient aux habitants de Mossoul, comme Tal-Afar appartient aux habitants de Tal-Afar. Nul n’a le droit d’entrer dans ces régions… Seuls les habitants arabes, turkmènes et kurdes de confession sunnite devront rester dans Mossoul libérée… Le Hachd al-Chaabi ne devra pas entrer dans Mossoul… La Turquie, les États-Unis, l’Arabie saoudite et la Coalition internationale devraient conjuguer leurs efforts dans ce sens. Nous ferons de notre mieux pour libérer Mossoul de Daech. Nous devrons nous installer à la table des négociations et non seulement nous contenter d’observer ce qui se passe » [5].
À savoir que Tal-Afar est une petite ville à majorité turkmène et que le Hachd al-Chaabi est l’une des forces paramilitaires irakiennes à majorité chiite regroupant de plus en plus des combattants de toutes les confessions et ethnies, dont la participation aux batailles de l’Armée irakienne a toujours mené à la défaite de Daech, comme à Ramadi dans la province d’Al-Anbar et à Tikrit dans la province de Salah ad-Din.
Quant à Mossoul, peu lui importe ses habitants chrétiens depuis la nuit des temps, ils n’auraient plus droit de cité dans cette ville. Erdogan et ses alliés wahhabites pensent sans doute empêcher leur retour, alors qu’ils ils se préparent, dans la joie, à rentrer à Qaraqoche [6] entièrement libérée de Daech ce 22 octobre. Mais Erdogan n’utilise que son propre dictionnaire : refuser le sectarisme c’est refuser tout ce qui n’est pas une copie conforme de soi, comme le dit cette terrible image de la nouvelle Turquie déposée par un anonyme sur Facebook.
Ceci dit, en quoi Erdogan serait-il plus ou moins condamnable que les dirigeants américains, lesquels ont envahi l’Irak sur un mensonge, pour y semer le chaos, et n’ont fait mine de se retirer qu’après avoir obtenu un accord de partenariat stratégique larvé et l’avoir doté d’une Constitution confessionnelle et ethnique, sous prétexte de rendre justice aux chiites et aux kurdes, pour aujourd’hui revenir en force afin d’y instituer un prétendu « régime inclusif » sous prétexte, cette fois-ci, de rendre justice aux sunnites soi-disant menacés par les chiites et l’Iran ?
En quoi serait-il plus ou moins condamnable que les dirigeants occidentaux apparemment à la traîne des USA, mais qui courent devant pour arracher leur part du gâteau, dissimulant leur égale rapacité derrière de prétendus soucis humanitaires ?
Le monde entier sait qu’Erdogan maltraite ses citoyens et violente particulièrement les Kurdes, son extrémisme n’ayant rien à envier à celui de Daech. Mais, silence radio ! Car sa position géostratégique en a fait un maître chanteur des plus dangereux ; ce qui explique sans doute que même Vladimir Poutine compose avec ses « coups dans le dos », mais n’explique pas la tromperie partagée par Washington et Ankara.
ANKARA VEUT LA RÉVISION DU TRAITÉ DE LAUSANNE DE 1923
Que veut Erdogan, mis à la part le fait que, de concert avec l’administration américaine et son allié, Adel al-Joubeir, ministre saoudien des Affaires étrangères, il ne fait que hurler pour écarter le Hachd al-Chaabi de la bataille de Mossoul et, à défaut, s’appuie sur des personnalités sunnites partageant sa mentalité, notamment les frères Al-Najifi : l’un, ex-chef du Parlement irakien ; l’autre, préfet de la province de Ninive dont Mossoul est la capitale ?
Lors de sa conférence de presse ce 4 octobre, le Premier ministre irakien, Haïdar Al-Obadi a fustigé son discours sectaire et l’occupation illégale par son armée de Bachika, ville à majorité yézidite, en précisant :
« Aujourd’hui le Conseil des ministres a discuté des déclarations malheureusement provocatrices de la présidence turque, les jugeant inacceptables et destinées à semer la discorde parmi le peuple irakien… J’invite le Président turc à se concentrer sur la situation interne de son pays, où de véritables problèmes existent entre les citoyens turcs. Comme j’invite à ce que nous coopérions tous dans l’intérêt de nos peuples, non l’inverse… La notion de souveraineté ne tolère pas que certains Irakiens soutiennent des forces étrangères menaçant la situation intérieure du pays. C’est interdit. Il n’y a pas de forces étrangères terrestres combattant Daech en Irak, nous ne le permettrons pas.
Nous avons la Coalition internationale ainsi que des experts (internationaux) qui entraînent les Forces irakiennes, mais ne combattent pas au sol. Il s’agit d’entraînement, d’armement et de couverture aérienne, oui ! Mais des forces étrangères qui combattent à la place ou aux côtés de l’Armée irakienne, non ! Nous n’avons sollicité aucune force étrangère pour cela et la présence de forces turques sur le territoire irakien, contre la volonté irakienne, n’est pas la bienvenue. Nous lui avons demandé à maintes reprises de se retirer…
Tous les dirigeants de la trentaine de pays, que j’ai rencontrés, sont en accord avec l’Irak : respect de la souveraineté et refus de l’ingérence de tout pays dans les affaires intérieures irakiennes… » [7].
Il n’empêche que d’après l’exposé du 19 octobre de l’ex-Général libanais Mohamad Abbas sur Al-Mayadeen TV [8], les forces prêtes à l’offensive encerclaient incomplètement Mossoul :
- au sud et au sud-est : les forces de l’armée irakienne et celles du Hachd al-Chaabi ;
- à l’est et au nord-ouest : les forces de l’armée irakienne et celles des Peshmergas ;
- au nord-est : les forces d’Al-Najifi entraînées par la Turquie et soutenant les projets d’Erdogan et de ses alliés saoudiens.
L’ouest de Mossoul restant largement ouvert aux terroristes en direction de la Syrie, comme prévu par tous les observateurs, alors que dans sa dernière émission de « 60 minutes » du 21 octobre, M. Nasser Kandil a dévoilé que le plan du Hachd al-Chaabi était d’entrer par le côté ouest du Tigre pour bloquer les terroristes dans Mossoul et leur interdire de s’enfuir vers les campagnes quasi inhabitées, où il leur serait facile de se disperser en attendant des jours meilleurs pour continuer leur mission de guerre d’usure en Syrie. Mais le gouvernement irakien est contraint de composer avec l’Armée américaine…
ET le 19 octobre, Interrogé à ce propos par la télévision nationale syrienne, l’ex-Général syrien Turki al-Hassan a témoigné qu’environ 800 terroristes étaient déjà arrivés à Raqqa en provenance de Mossoul, où des citoyens syriens avaient été expulsés de leurs maisons pour les installer, ajoutant que les forces irakiennes avaient frappé un cortège d’une trentaine de véhicules sur l’Axe Mossoul-frontière syrienne.
Concernant le projet d’Erdogan, le Général Al-Hassan a expliqué que ses dernières déclarations, et celles des élites politiques turques, ont fini par démasquer ce qu’il cherche en envahissant la Syrie et l’Irak. En résumé :
« Le Traité de Lausanne de 1923 [9] ayant défini les frontières du nouvel État turc et organisé l’échange des populations, stipule qu’il pourrait être revu 100 ans plus tard, c’est-à-dire en 2023. Et Erdogan veut que cette révision aille vers une expansion et non une réduction ou une partition du territoire turc. Par conséquent, dans son esprit, si l’État irakien faillit, Mossoul pourrait revenir à la Turquie. Il pourrait ainsi revendiquer l’enclave sunnite, qu’il appelle de ses vœux avant de la rattacher à la Turquie, sous une forme ou une autre, union ou fédération. Malheureusement, la Constitution irakienne actuelle, imposée par les USA, lui permet de tenter le coup. D’où son travail de sape du gouvernement central irakien » [10].
L’écrivain palestinien Rassem Oubeïdate rejoint le point de vue du Général Al-Hassan. Dans un article publié ce 21 octobre par le quotidien libanais Al-Binaa, il ajoute :
« La Turquie qui insiste pour participer à la libération de Mossoul, malgré le refus du gouvernement central irakien, après avoir occupé Jarablus puis Dabek en Syrie, et Bachika en Irak, par une opération de mise en scène commune avec Daech, prétend agir pour la défense de sa sécurité nationale. En réalité, les expansionnistes turcs d’aujourd’hui rêvent de récupérer Mossoul, Erbil, Kirkouk en Irak et Alep la syrienne, villes libérées du joug de l’Empire ottoman défait en 1918. Ce qui prouve que la Turquie d’Erdogan est complice du terrorisme et de la guerre d’agression contre la Syrie et l’Irak pour annexer de nouveaux territoires, tout comme les Kurdes qui tentent d’annexer une partie de la province de Ninive en récompense de leur participation à la libération de Mossoul » [10].
M. Oubeïdate parle sans doute des Kurdes Pechmergas ou en tout cas de Kurdes irakiens. Mais voici que M. Saleh Moslem, le chef du Parti de l’Union démocratique [PYD, parti syrien kurde] annonce un recensement de la population dans le gouvernorat de Hassaké [11]. Ce qui rappelle un autre recensement en période de chaos, celui trafiqué par les turcs pour s’approprier le Sandjak d’Alexandrette, ne faisant pas partie de l’État turc en 1923, mais de l’État syrien…
ET WASHINGTON VEUT UN SUNNISTAN ENTRE L’EUPHRATE ET LE TIGRE
La plupart des observateurs de la région soulignent que les USA retardaient délibérément la libération de Mossoul, dernière grande ville irakienne contrôlée par Daech, lui-même contrôlé par les USA, et qu’ils n’ont assuré leur soutien à l’Armée irakienne et donné le signal de départ de l’opération qu’à l’approche de la date des élections présidentielles américaines. Ceci, afin de porter sa libération au crédit du Parti démocrate et augmenter les chances de victoire de leur candidate, Hillary Clinton.
Mais c’est M. Nasser Kandil qui a détaillé le plan C, D ou Z de l’administration américaine en faisant remarquer que la libération des grandes villes ne signifiait absolument pas l’élimination de Daech des immenses espaces environnants très peu peuplés, mais riches en pétrole et en surfaces cultivables, et qu’en étudiant la situation géographique des villes que les États-Unis cherchent à garder dans leur zone d’influence, elles sont toutes situées entre le Tigre et l’Euphrate, territoire autrefois appelé le « Pays des deux fleuves », berceau de tant de grandes civilisations, désormais réservé à leurs monstrueux frankensteins à usages multiples. En résumé :
« Il ne faudrait pas croire que la victoire de l’Armée irakienne, soutenue par la Coalition internationale menée par Washington, signifie l’élimination de Daech en Irak. Certes, Al-Ramadi et Tikrit ont été libérées, mais la première est sur les rives de l’Euphrate et la deuxième, ainsi que Mossoul, sont sur les rives du Tigre.
Or, la moitié de la province d’Al-Anbar (Al-Ramadi), les deux-tiers de la province de Salah ad-Din (Tikrit), et les trois-quarts de la province de Ninive (Mossoul) seront encore occupées par Daech après la libération de Mossoul. De sorte que le triangle d’environ 70 000 Kms2 , limité par la frontière syrienne, la rive est de l’Euphrate et la rive ouest du Tigre, resteront à la merci de Daech.
Du fait que les zones habitées au sein de ce triangle, équivalant sept fois le Liban, se limitent à Sinjar et Tal-Afar, le reste étant désertique ou occupé par des exploitations agricoles ou des installations pétrolières, ils pourront facilement se dissimuler, se ressourcer et se réarmer en attendant les ordres de mission venus de Washington.
De même en Syrie, la libération de Raqqa, Tabaka, Deir ez-Zor et Bou-Kamal ne signifie pas l’élimination de Daech. Il restera présent, là aussi, dans une bande de territoire d’environ 70 000 Kms2 à l’est de l’Euphrate, où les seules zones habitées sont Hassaké et Qamichli.
Ce qui explique pourquoi les Américains ne sont pas inquiets de la libération de Mossoul, alors qu’il est évident que toutes leurs tactiques consistent à utiliser Daech pour faire pression sur la Syrie et la Russie afin d’obtenir les accords qui leur conviennent. Ce qui explique aussi la ligne rouge imposée à la Turquie à l’est de l’Euphrate, laquelle joue sa partition en Syrie à l’Ouest de ce fleuve.
Les Américains se réservent la possibilité de sonner la retraite de Daech à leur convenance, exactement comme ils procèdent dans la région du Waziristan, dont la situation est à rapprocher de ce qui se passe dans le « Pays entre les deux fleuves », et où les drones sévissent sur les objectifs qu’ils ont décidé de frapper, du fait des accords obtenus du gouvernement afghan sous prétexte de la guerre contre le terrorisme, lequel gouvernement se trouve dans une situation comparable à celle dans laquelle ils ont piégé le gouvernement irakien.
Finalement, sous prétexte de combattre le terrorisme, les calculs américains sont partout les mêmes : ce combat exige des accords militaires, puis des accords sur les sources d’énergie, des matières premières et ainsi de suite, pour conserver leur hégémonie malgré les fleuves de sang et les destructions… » [12].
À la lumière de ce qui se passe à Alep, il nous faut donc croire que les cartes de partition des uns et d’expansion des autres sont sans doute fin prêtes, mais que l’hystérie collective des Occidentaux, suscitée par la détermination de la Syrie et de ses alliés à nettoyer Alep-est des terroristes, signifie qu’ils ont bien compris que ni la Syrie, ni la Russie, ne sont prêtes à céder au chantage des uns et des autres et, surtout, que l’État syrien a refusé catégoriquement tout accord du style afghan ou irakien.
Mouna Alno-Nakhal
22/10/2016