Jeunes et ouvriers de Thales

Alors que le groupe Thales affiche des résultats financiers exceptionnels et un carnet de commandes bien rempli, notamment grâce à la récente loi de programmation militaire de 413 milliards d’euros, la direction refuse de redistribuer équitablement la richesse produite par ses salariés.

Les jeunes ouvriers des sites de production se retrouvent particulièrement touchés par cette situation. Embauchés dans un secteur stratégique, ils espéraient des perspectives d’avenir prometteuses et des salaires en adéquation avec leurs compétences techniques. Pourtant, ils sont confrontés à une stagnation salariale, tandis que les profits de l’entreprise explosent.

Ce décalage alimente un profond sentiment de frustration et d’incertitude quant à leur avenir professionnel. Alors que les actionnaires bénéficient de dividendes en hausse, ces jeunes salariés voient leurs espoirs de progression se heurter, pour le moins, à un mur de silence et de mépris de la direction.

La colère s’est récemment exprimée lors d’un rassemblement devant le siège de Thales à Meudon, où de nombreux salariés, jeunes et moins jeunes, ont exigé une revalorisation des salaires et un partage plus équitable de la valeur créée. Face au refus catégorique de la direction de discuter de cette question, le mouvement de grève s’est intensifié sur plusieurs sites stratégiques, notamment à Toulouse, Sophia, Etrelles, Élancourt et Mérignac.

Conscients de leur rôle essentiel dans la production, tous envisagent désormais de durcir le mouvement pour faire entendre leurs revendications. Ils réclament non seulement des augmentations salariales, mais aussi une reconnaissance de leur engagement et des perspectives de carrière à la hauteur de leurs qualifications. Leur lutte reflète une aspiration légitime à un avenir professionnel stable et valorisant dans un secteur où l’expertise technique est cruciale à la réussite de l’entreprise.

La JRCF soutient pleinement tous ces travailleurs, et particulièrement les jeunes ouvriers en lutte qui n’hésitent pas à relever la tête. Et comme le PRCF, nous exigeons pour la France une politique militaire de stricte défense NATIONALE, indépendante de l’impérialisme euro-atlantique de l’UE-OTAN et que pilotent les EU. Une politique souveraine sur son industrie militaire, ses commandes et sur la haute exigence nécessaire en matière de redistribution des richesses aux salariés.

 https://jrcf.fr/2025/02/16/jeunes-et-ouvriers-de-thales/

COMMENTAIRES  

16/02/2025 11:59 par Vincent

Être encarté JRCF ou PRCF et travailler chez Thales, ce doit être ça avoir atteint le faîte, l’apogée, le summum de la cohérence.
Y être en plus en grève au motif de "relever la tête" pour exiger un peu plus de miettes, c’est - j’imagine - l’expression d’une estime de soi vraiment impeccable.

On doit se sentir si bien de participer de fabriquer des trucs qui permettent à l’empire de massacrer et exterminer des faibles pour mieux les piller, pour notre plus grand bonheur et le maintien de toutes les conditions de notre vivre-ensemble tellement idéal, grâce aux "valeurs" de la République.

Je suppose que, dans ce même esprit de lutte radicale, les soignants qui adhèrent au parti se sont tous dûment pliés à l’injection plutôt que de se risquer à démissionner ?

C’est beau la lutte vue sous cet angle. C’est notre chance. Surtout ne pas déborder du cadre conformiste et être bien là où on est attendu. Voilà une classe sociale qui se tient sage.

16/02/2025 19:40 par vivretpensercommedesporcs

Article vomitif à souhait, merci...

En antidote s’écouter Boris

Pauvre Boris...

18/02/2025 12:45 par Iris

D’après les informations que je possède, en tant que sympathisante du PRCF, ce jeune des JRCF ne travaille pas chez Thalès. Il est tout bonnement chauffeur de car scolaire......et pas en Ile de France !
Toutefois, si ce document présente une juste cohérence à propos de la lutte des classes, je dois admettre que le fait de citer Thalès (qui se goinfre sans honte des commandes de munitions militaires de macron) comme exemple des luttes n’est pas judicieux, même si le cas est bien réel.

23/02/2025 15:13 par Daniel

Pour l’ignorant Vincent, Thales ne travaille pas que pour le militaire mais aussi dans l’aérospatial et le transport, dans les radiofréquences pour les satellites de télécommunication et dans les services numérique pour la sécurisation.
Allez cracher votre bile sur les sites d’extrême droite, vous qui n’avez sans doute, avec de tels arguments, jamais fait un jour de grève de votre vie.

23/02/2025 15:21 par Daniel

En complément pour montrer l’idiotie des critiques contre cet article, quand j’étais jeune on fabriquait dans nos fonderie d’une ville des Ardennes les carcasses pour les pistolets belges GP 35 qui servaient aux armées coloniales belges.
Tous les travailleurs de ces usines qui étaient pour beaucoup au PCF et à la CGT auraient-ils du démissionner ?
Moi même j’étais technicien des PTT et on entretenait les stations pour la légion de gendarmerie. J’aurais du partir ?
Bande de bouffons !

(Commentaires désactivés)