interventions de Manolis Glezos et Zoé Constantopoulou à Salonique

Conférence de presse de l’Unité Populaire à la foire Internationale de Salonique

Intervention de Manolis Glezos :

« Ces élections sont déterminantes parce qu’elles donnent à la décision du peuple la possibilité de balayer tout ce régime pourri, tout ce régime oppresseur, tout ce régime de violence et de corruption et de jouer lui-même son rôle » a souligné M. Glezos.

« Si mon opinion a quelque valeur, ces élections ne sont pas importantes, mais elles sont déterminantes dans le destin de notre peuple pour plusieurs décennies »

« Je pense que notre histoire ne demande pas à chaque électeur de juger, ne lui demande pas de choisir, mais lui demande de décider. Que le peuple décide enfin de prendre en main son destin, le présent et le futur. »

M.Glezos a demandé au peuple : « d’écouter l’histoire qui frappe à la porte et que tous ensemble nous allions la lui ouvrir. Il ne peut pas y avoir de spectateurs à ce combat, il ne peut pas y avoir d’indifférents, il faut que nous soyons tous au créneaux, il faut que tous ensemble nous allions au combat, que nous ouvrions la porte à l’histoire, pour qu’entre l’espoir, pour qu’entre la vision, pour qu’entre l’avenir qui nous appartient, à nous, et non à quelqu’un d’autre. »

Il a enfin appelé ses anciens camarades à être en tête du combat : « Et pour cela j’appelle tous mes anciens camarades à se tenir, comme jadis, à nouveau en tête du combat pour la justice et la liberté, que tous ensemble nous proclamions : « En avant, pour la Grèce, pour la justice, pour la liberté ! »

http://kinisienergoipolites.blogspot.fr/2015/09/blog-post_81.html

intervention de Zoé Constantopoulou :

« L’Unité Populaire représente le premier sursaut dans la tempête du nouveau mémorandum, elle représente l’espoir surlequel certains ont jeté de la terre pour l’enterrer et de la boue pour le recouvrir » a souligné Z. Constantopoulou.

(cet espoir) « Non seulement il n’est pas mort, mais il couve dans le cœur du peuple et de la société et il s’enflammera bientôt. Nous avons le devoir de le garder vivant et de le transmettre aux nouvelles générations qui sont le plus les victimes des mémorandum. »

« Dans les faits nous prouvons que la seule voie possible n’est pas la soumission, mais la lutte, la résistance populaire, le combat. Nous le prouvons par notre exemple et je pense que les 25 députés qui ont pris l’initiative de ne pas capituler pour constituer le noyau de la résistance et que Panaiotis qui a pris la responsabilité de ce noyau méritent notre respect et reconnaissance pour ce qui a manqué à ceux qui ont aussi vite oublié ce qu’ils avaient dit ,il y a tout juste un an à Salonique. »

« Je veux dire que malgré les sondages, la détermination de notre peuple ,la réponse de notre peuple, à ces élections organisées sur ordre pour éliminer les forces de la gauche réellement radicale montrera que l’allié le plus fiable dans le combat contre l’assaut de la dictature du mémorandum est le peuple. »
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COMMENTAIRES  

10/09/2015 09:57 par marc

juste une interversion des photos, mais ce n’est pas grave, cela illustre juste que pour l’Unité populaire, les dirigeants sont interchangeables, que c’est le peuple l’acteur

10/09/2015 12:46 par Aldamir

Si les contribuables de nos citoyens pouvaient lire ces lignes , leur conscience pourrait se réveiller et enfin ils pourrait reprendre les choses en mains c’est-à-dire leur pouvoir de décision et de consultation.

11/09/2015 10:39 par Autrement

Un comble : non seulement dans le déchaînement de la campagne électorale, Zoé Constantopoulou est l’objet d’injures sexistes du plus bas étage, de la part de la droite et du Pasok, sans que le devenu-pseudo-Syriza ne prenne sa défense, mais encore : les émissaires de l’ Ecofin (Conseil européen pour les affaires économiques et financière) ont fait pression sur le gouvernement grec pour que ses représentants à l’ONU (Syriza et ND) ne ratifient pas la proposition de législation sur le traitement des dettes souveraines (initiative pourtant modérée, lancée depuis un an déjà par l’Argentine). Dans un article de l’ISKRA ICI, journal où s’exprime désormais l’Unité populaire de P. Lafazanis, ce dernier dénonce l’attitude, contraire aux propres engagements de Tsipras au sujet de la dette, qui consisterait à s’abstenir sur cette résolution de l’ONU. Dans l’article on peut se référer ICI au volumineux document (pdf en pur anglais de techno-phynance made in EU) opposé à la proposition de l’Argentine (pourtant soutenue par la Chine et le G77 des pays émergents), où on lit que les gouvernements de l’UE devront respecter dans ce vote une position commune imposée, soit l’abstention :

"Although stressing the necessity not to create unnecessary tensions with third country partners (e. g. in the G77), the EU Member States are not in a position to support draft resolution L.84 as crafted and will as a consequence abstain in the vote."

P. Lafazanis dénonce comme un crime contre les intérêts de la Grèce le choix de s’abstenir sur la résolution L 84.
Voir ICI la position défendue par JL Mélenchon, qui défend le vote pour, et qui cite l’appel de plusieurs économistes distingués en soutien au G77.
L’Unité populaire de P. Lafazanis demande avec Zoé Constantopoulou une révision encore plus drastique de la dette grecque : voir sur LGS ICI.
À noter que Juncker soi-même est à nouveau intervenu de façon menançante dans la campagne électorale, pour dire que quel que soit le gouvernement élu après le 20 septembre, il ne sera pas question de changer un iota à la feuille de route imposée par le nouveau mémorandum de la Troïka, et que toute entorse remettrait en question les "négociations" à venir sur la restructuration de la dette !!

11/09/2015 10:44 par Autrement

NB - Existe-t-il d’ailleurs un sexisme de haut étage ? ( ;-)

11/09/2015 16:40 par Autrement

Comme je vois que le lien à l’article de l’Iskra (au nom symbolique !) ne marche pas, je remets ICI l’adresse de la Une, à l’intention des Grecs qui rendent visite à LGS. L’article d’aujourdhui sur le sujet (colonne de gauche) est intitulé : "Honte nationale". La résolution de l’ONU concernant le droit des pays à réexaminer leur dette a effectivement été votée par 136 pour, 6 contre (dont les USA, l’Allemagne et la Grande-Bretagne), et 41 abstentions, dont la Grèce, qui a ainsi suivi les injonctions de Bruxelles, contre l’intérêt de son peuple.

L’Unité populaire s’indigne aussi que la Grèce, pour éviter de fâcher Israël et les USA, ait fait partie des 45 abstentions (119 pour et 8 contre), sur le vote demandant que le drapeau de la Palestine, désormais membre observateur, soit joint aux 193 drapeaux des pays membres de l’ONU.

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