indignez vous ! tome 1 maintenant passons vite au tome 2 révoltez-vous !

ibes

S’indigner vraiment c’est bien mais ce ne peut être que le début d’un immense processus de révolte générale.

S’indigner c’est l’alpha d’une prise de conscience.

D’autant plus facile que le bouquin de Hessel est court, facile d’accès, concis et c’est ce qui explique grandement son succès énorme, ce qui nous change bien sûr des longs discours bavards et décourageants de certains (intellectuels hautains ?).

Je l’ai refilé à des dizaines de collègues pas très politisés et l’enthousiasme est général : attention je ne dis pas que je suis en train de convaincre des dizaines de salariés à se révolter MAIS une prise de conscience se fait jour petit à petit, comme un long processus militant.

Il n’a pour but , par sa forme très courte, que de réveiller les consciences endormies, redonner de la vigueur aux ex-militants découragés, déçus et aigris , accueillir les éternels sceptiques sur la capacité de la population a pouvoir changer les choses.

Si ce livre pouvait donner à la population l’espoir qu’un autre monde est possible et enfin virer le capitalisme.

Il n’est nullement question de porter aux nues ce petit texte ni d’idolâtrer M Hessel , l’intérêt est de montrer que l’indignation encourage très certainement la résistance et surtout la révolte.

Il est donc temps de passer à l’étape suivante, la révolte générale !

Donc au boulot pour le tome 2 : « Révoltez-vous ! »

COMMENTAIRES  

01/01/2012 15:46 par V. Dedaj

Il me semble que le tome 2 a déjà été écrit - court et concis, lui aussi - et il a pour titre "Le Manifeste du Parti Communiste". Il faudrait le dépoussiérer peut-être un peu, mais pas tant que ça.

03/01/2012 14:22 par lucho

Oui c’est clair, au niveau de la théorie on a ce qu’il faut, on n’a pas besoin de plus. Ce qu’il faut maintenant c’est réveillez les gens et former des militants...

03/01/2012 18:52 par yapadaxan

Et donc ce qu’il faut, c’est un parti. Un parti révolutionnaire. Un parti puissant et solide, un parti de masse, un parti de classe, un parti qui sache concilier théorie et pratique, qui sache renouveler continuellement ses analyses et ses pratiques. Un parti sans permanents ni fonctionnaires du changement qui conduisent aux illusions électoralistes.

Un parti constamment sous le contrôle réel et effectif de ses militants. Qui sache se sourcer des luttes de la base, localité par localité, entreprise par entreprise, qui sache fédérer et centraliser démocratiquement, non un appareil bureaucratique de direction, mais les initiatives de ses militants, dans leur diversité, leur complexité et même, s’il le faut, leurs erreurs. Seul doit prévaloir le dialogue, c’est-à -dire l’échange, c’est-à -dire la persuasion et le respect de chacun pour tous et de tous pour chacun.

Un parti qui sache écouter et entendre ses villages, ses quartiers, ses travailleurs, qui sache non pas donner des directives de camarades qui savent mais favoriser l’action, l’interaction, l’initiative. Le responsable est celui qui sait rester modeste, humble. Il n’est pas sa voix mais la voix des militants. Ceux qui luttent au quotidien, ceux qui sont réellement confrontés à l’exploitation, au(x) patron(s), aux diktats des chefs et des élus.

Au coeur des discussions et de l’action : le lien permanent avec les travailleurs, les habitants, chômeurs, travailleurs, hommes, femmes, jeunes, vieux, tous citoyens, tous faisant partie du procès de production et d’échange, tous embarqués dans la consommation.

Le parti est le seul instrument de lutte nécessaire, sans lequel aucun changement n’est possible.

(Commentaires désactivés)