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Le gouvernement français veut pouvoir « activer à distance » nos appareils connectés pour nous surveiller

Dans le roman 1984 de George Orwell, qui décrit une dystopie totalitaire avec une surveillance absolue de la population, les habitants doivent avoir un « télécran » dans leur domicile. Il s’agit à la fois d’une télévision qui diffuse en continu la propagande du gouvernement et d’une caméra de surveillance, qui permet aux autorités de voir ce qui se fait dans chaque pièce. Ce « télécran » est une invention terrifiante : personne ne peut savoir précisément quand la surveillance est activée, à quel moment la police peut entendre et voir dans la maison, si le système est en train d’enregistrer ou pas. Créant une méfiance permanente, une forme d’auto-contrôle décrit par Michel Foucault dans Surveiller et punir.

En 2023, le gouvernement français veut pouvoir « activer à distance » le téléphone d’un suspect, à la fois pour le géolocaliser mais aussi pour « capter les sons et les images ». Très concrètement, il s’agit d’activer à votre insu le micro ou la caméra de votre téléphone n’importe quand. Lorsque vous dînez avec des amis, discutez au café, êtes aux toilettes ou lorsque vous faites l’amour. C’est déjà possible techniquement, le gouvernement veut simplement légaliser cette pratique dans le cadre de procédures policières. Ce sont des dispositions de l’article 3 du « projet de loi d’orientation et de programmation de la justice », du ministre de la Justice Dupont-Moretti.

Évidemment, aucun média dominant ne parle de cette loi gravissime. Ils sont trop occupés à accuser la gauche de « violence », et de « wokisme », à relayer les éléments de langage du pouvoir ou à s’apitoyer sur un chocolatier bousculé par des manifestants.

Mais le Conseil de l’Ordre des avocats de Paris a rédigé un communiqué pour dénoncer le projet de loi, expliquant : « cette possibilité nouvelle de l’activation à distance de tout appareil électronique, dont le téléphone portable, de toute personne qui se trouve en tout lieu constitue une atteinte particulièrement grave au respect de la vie privée qui ne saurait être justifiée par la protection de l’ordre public ». Le Conseil de l’Ordre s’inquiète aussi qu’il soit possible d’écouter les échanges entre un avocat et son client. Ce sont des moyens de surveillance inédits dans l’histoire de l’humanité, qui sont en train de se généraliser tranquillement.

Cette loi veut aussi « simplifier » le code de procédure pénale et ainsi renforcer « les pouvoirs des enquêteurs et du Parquet au détriment du respect de la vie privée et des garanties fondamentales des droits de la défense », ainsi qu’élargir les possibilités de perquisition, y compris en pleine nuit. C’est une loi de dictature, totalement attentatoire aux libertés élémentaires.

Le Conseil d’État considère que l’activation à distance des téléphones pour enregistrer des sons et des images à l’insu des suspects peut « porter une atteinte importante au droit au respect de la vie privée ». Sans pour autant la rejeter.

Le gouvernement d’extrême droite qui dirige la France est une menace absolue pour nos libertés. Il n’est plus seulement question d’aggravation de la répression, de violences policières ou de passage en force par 49-3. C’est une offensive généralisée. Il en va de nos vies, de la possibilité même d’exister sans être exposé en permanence au contrôle total des agents d’un régime fou dangereux.

COMMENTAIRES  

25/05/2023 10:20 par Auguste Vannier

C’est une offensive généralisée. Il en va de nos vies, de la possibilité même d’exister sans être exposé en permanence au contrôle total des agents d’un régime fou dangereux.

Cette offensive commencée depuis longtemps au nom de la sécurité, de la lutte contre la criminalité mafieuse (blanchiment de l’argent, terrorisme), tente de s’installer au nom de la lutte contre la "criminalité ordinaire", avec deux mesures structurelles : délégation de la surveillance aux organismes privés qui recueillent nos data, et surtout utilisation massive de robots (algorithmes). Par exemple, votre banque vous demande ce que vous voulez faire de l’épargne que vous retirez. La surveillance par caméra est "assistée" par des logiciels dédiés, et l’on sait que les JO sont déjà le prétexte à les utiliser massivement dans le champ de la reconnaissance faciale et comportementale (surveillance bio-métrique), cf. https://www.laquadrature.net/biometrie-jo/
Voir aussi sur les implications anthropologiques et sociales de cet usage des automates, la réduction de nos identités à des schéma d’activités : « « Tout un chacun a une forme ou un motif de vie. Vos actions quotidiennes sont répétitives, votre comportement a ses régularités (…). Toute dérogation à la norme que vous avez vous-même établie par vos habitudes, tout écart avec les régularités de votre comportement passé peut sonner l’alerte : quelque chose d’anormal, et donc de potentiellement suspect, est en train de se produire. (…) Cette méthode relève du « renseignement fondé sur l’activité ». De la masse de données collectées au sujet d’un individu, d’un groupe ou d’un lieu, émerge progressivement des « patterns », des motifs repérables. L’activité constitue une nouvelle alternative à l’identité. » » (G.Chamayou, Philosophie du drone)
https://www.internetactu.net/2013/05/29/theorie-du-drone-de-la-fabrique-des-automates-politiques/

25/05/2023 14:21 par Cesar

C’est bien de reconnaitre que le gouvernement de Macron est tout à fait fasciste, voire pire. Mais il aura fallu tant d’années pour se rendre compte que Macron ou l’extrême-droite, c’est kif kif ?

C’est donc pas une voix pour MLP, pas une voix pour Macron qu’une gauche véritable aurait du donner comme consigne de vote au 2e tour des présidentielles 2022.

25/05/2023 17:36 par J.J.

Et est-on sûr que ce procédé n’est pas parfois utilisé "subrepticement", à l’insu de notre plein gré ?
On n’arête pas le progrès, surtout quand il s’agit d’atteinte à nos libertés ou à nos revenus.

25/05/2023 19:06 par bostephbesac

Pas faux César, sauf qu’ ils s’ en foutent des abstentionnistes et des votes nuls ou blanc.

25/05/2023 19:57 par do

On se moque de nous c’est le cas depuis longtemps et sans logiciel spécial. C’est directement intégré aux smartphones !

Canard enchaîné du 5 décembre 2007 :

http://mai68.org/spip/spip.php?article417

Mais, ce qui est moins connu, malgré la dénonciation du Canard enchaîné, c’est que, si votre portable est en veille, la police peut sen servir comme d’un micro pour écouter les conversations autour de vous.

Voici l’article du canard enchaîné qui dénonce cette possibilité d’espionnage offerte à la police par les progrès de la science et de la technologie moderne.

Cliquer ici pour voir l’image de l’article du Canard :

http://mai68.org/spip/IMG/jpg/Ecoute_Canard_enchaine.jpg

voici le texte :

Sur portable d’écoutes

Nous sommes 49 millions en France à avoir cédé aux joies du téléphone portable. Une aubaine pour Orange, Bouygues, SFR et consorts. Mais aussi pour la police.

AVANT, poser une écoute était compliqué. Avec le portable, plus besoin d’aller mettre une bretelle dans un hall d’immeuble. Grâce au tout-numérique, « brancher » un téléphone se fait en deux temps trois mouvements. D’abord, le policier doit convaincre le juge, qui, débordé par une bonne centaine de dossiers en cours, ne se fait généralement pas trop prier pour donner son feu vert. Une fois la commission rogatoire en poche, valable quatre mois, reste à la faxer à l’opérateur de téléphonie chez qui la « cible » est abonnée.

Dès lors, la manip’ est simplissime : le portable voit sa ligne automatiquement dérivée vers le central d’écoutes. Tous les services de PJ en ont un, qui fonctionne avec du matériel loué à l’année à des sociétés privées. En pianotant son code personnel sur son propre mobile, le policier va pouvoir écouter en « live » le portable branché. Et, comme sur son iPod, il peut faire des retours en arrière pour se repasser les meilleurs morceaux de l’enregistrement.

Coût d’une écoute sur un téléphone mobile : 700 euros par mois dans la poche de l’opérateur, réglés par le ministère de la Justice.

Fini les planques

« Grâce au portable, on a moins besoin de se lever à l’aube et de se coucher à pas d’heure pour faire des planques », se réjouit un officier de police judiciaire.

Sans avoir besoin de mettre le juge au parfum, avec une simple réquisition téléphonique faxée à l’opérateur le policier reçoit sur son ordinateur, la « fadet », autrement dit la liste sur un an de tous ceux qui ont appelé ou été appelés par ledit portable.

Un clic de souris, et s’affichent sur l’écran toutes les relations de boulot, les amis, la famille, mais aussi le coiffeur, le médecin ou le banquier de l’heureux branché.

En faisant tourner un petit logiciel, l’OPJ peut même s’amuser à faire des statistiques sur la fréquence des appels, et découvrir ainsi qui sont les meilleurs copains ou copines.

Plus besoin de "filoches"

Sans sortir de son bureau, un policier peut suivre les déplacements du portable qui sert de mouchard. Quelle rue - à quelques mètres près - son « client » a empruntée et à quelle heure, dans quel café il est allé prendre son petit noir, ou encore qui il a croisé et à quel moment, etc.

Une mine d’infos que l’opérateur garde au chaud pendant un an (tout comme la fadet), au cas où la police en aurait besoin.

Le tout mis sur DVD et mouliné avec un petit logiciel maison. « Si je veux savoir si untel ou untel a croisé mon client, pas de problème : j’entre les noms, et l’ordinateur me donne la réponse, en précisant quand, où, combien de fois et combien de temps », détaille le même poulet.

En plus, ça fait micro

La loi dite « Perben II » (qui modifie la loi sur les écoutes téléphoniques de 1991) a autorisé la sonorisation.

En clair, la pose de micros, que les services de PJ pratiquaient jusqu’alors en catimini et à la barbe des juges. Ça tombe drôlement bien puisque tous les portables sortis récemment peuvent être transformés en micro. Il suffit que l’opérateur envoie un code informatique pour déclencher à distance le mode « écoute discrète » (à condition que le portable reste en veille). Le policier peut alors entendre tout ce qui se dit dans la salle à manger, le bureau … Magique, non ?

On n’en saura rien

Sur les 27 000 écoutes autorisées chaque année par les juges et les 4 millions de réquisitions téléphoniques, un grand nombre d’écoutés n’en sauront jamais rien. Le policier dira au juge que la ligne « n’a rien donné ». Pour la plupart citoyens lambda, le seul fait de posséder un mobile les aura rendus facilement « espionnables ». Car un juge peut signer une commission rogatoire autorisant une écoute sur n’importe quel quidam s’il pense qu’elle peut concourir à la manifestation de la vérité. Autant dire que ça fait potentiellement du monde. Quant aux voyous, même s’ils en connaissent les risques sur le bout des doigts, il leur arrive encore de se faire pincer à cause d’un portable. Encore heureux …

Jérôme Canard

Encadré :

Grandes oreilles

IL y a des écoutes que les juges ne voient jamais passer. Les « administratives », comme on les appelle. Cinq mille par an (très exactement : 5 985 l’an dernier), autorisées par Matignon pour le compte des ministères de l’Intérieur, de la Défense et des Finances. Les grandes oreilles de l’Etat sont planquées dans les sous-sols de l’hôtel des Invalides à Paris. D’après les policiers eux-mêmes, le nombre d’écoutes administratives exploserait depuis que Sarko est à l’Elysée. Mais, bien sûr, c’est uniquement pour lutter contre le terrorisme. D’ailleurs, sur le papier, depuis le scandale des écoutes de l’Elysée sous Mitterrand, tout est sous contrôle. Une commission indépendante, composée d’élus de tous bords, vérifie les demandes. Evidemment toutes classées « secret-défense ». L’an dernier, par exemple, elle a retoqué 38 demandes d’interceptions.

Mais le fin du fin en matière d’écoutes, ce que ni les juges ni la commission ne voient jamais passer, ce sont les interceptions hertziennes. Encadrées par aucune loi. Une valise d’interception glissée dans le coffre d’une voiture permet de récupérer toutes les conversations téléphoniques des portables alentour. Un matériel dont se sont discrètement dotés la DGSE, la DST mais aussi les RG, toujours à l’écoute du progrès.

Canard enchaîné du 5 décembre 2007

Bien à vous,
do
http://mai68.org/spip2

25/05/2023 20:35 par vagabond

Vivre est devenu une angoisse permanente.
Quand verrons-nous enfin distinctement les barreaux de la prison de fer noir et ceux qui se tiennent derrière ?
"Les poissons ne portent pas d’armes" ? Bien sûr que si.

Si seulement on avait le droit de retirer, sans culpabilité, son consentement à la vie et s’en aller.

25/05/2023 23:53 par act

@do, en effet c’est loin d’être nouveau,
il n’y a pas que dans les réunions de groupes radicaux, ou juste lucides, que les smartphones sont rangés hors pièces ou dans un réfrigérateur, c’est aussi le cas pour de "simples" réunions dans des entreprises privées réputées.

le smartphone c’est le tour de force du capital : impose un implant de traçage aux gens et la plupart se révolteront,
propose leurs un "implant externe" très cher à trimballer partout et ils se l’arracheront, ils ne pourront plus s’en passer.
tu les traces jusque dans leur chambre et tu t’enrichis plus encore

26/05/2023 05:59 par Rogojine

Franchement, je suis d"accord avec do, ce genre d’article a quelques trains de retard.

Si on veut éviter cette surveillance généralisée, et au lieu de toujours vouloir le beurre et l’argent du beurre, il y a une solution : se débarrasser de son smart phone connecté en permanence et en revenir au vieux téléphone classique à touches (ils sont toujours en vente et beaucoup moins chers que ces merdes) qui n’a qu’une fonction : téléphoner à maman.

26/05/2023 08:28 par cover

Tranche de vie : j’ai eu à appeler un ami (il y a un an environ) , délégué syndical (je ne peux pas vous dire le nom du syndicat, juste les initiales : CGT ... hihihi ...) qui à ce moment là était en pleine réunion de l’UD : il n’ a pas décroché, n’a pas entendu de sonnerie mais je pouvais entendre la réunion ! Il lui est arrivé le même genre : cette fois c’est lui qui appelle un copain de l’UD avant la réunion et , sans que ce copain décroche, il a pu l’entendre s’affairer à son petit déjeuner ...

Important cet article, car pour le commun des mortels, ce n’est pas imaginable que cela se fasse d’une part et d’autre part que l’état veuille légaliser cela . Il faut faire circuler l’info !

Et agir soi même en conséquence.J’ai besoin de quelques précisions à ce propos :
- donc pas de surveillance possible avec un téléphone portable de "mamie" type Doro, qui a quand même la 2G ?
- la prise de contrôle sur l’appareil est possible si il est mis en veille . Donc impossible si il est éteint ?
- les cartes prépayées sont elles anonymes ou peut on via le téléphone en identifier l’utilisateur ?
- il existerait pas un logiciel, dès qu’il y a tentative d’écoute de balancer alors dans les oreilles de l’indélicat un air genre "la chevauchée des Walkyries" à 230 DB ?

Merci pour vos précisions !

26/05/2023 10:20 par Auguste Vannier

Cet article alerte sur le fait que les pratiques jusqu’alors en principe illégales, sont en train d’être tranquillement légalisées par des élus inconscients ou cyniques.
Mais surtout, la technologie internet d’origine militaire qui à été commercialisée avec l’intention d’un contrôle des populations (donc en ce sens rien de nouveau), a changé de nature avec les immenses capacités des "Big Data" et la sophistication de leur traitement algorithmique.Des modèles bio-psycho-comportementaux déterminent "automatiquement" votre "identité" selon les critères sélectionnés par les concepteurs des logiciels et les buts des "contrôleurs". Ces derniers ajoutent leurs critères d’alerte et à partir de là c’est une machine-robot qui évalue et "juge" ce que vous faite de votre vie.
L’espionnage et la surveillance du passé qui ont toujours existé font figures de pratiques archaïques. Avec ce qui s’installe dans le "consentement innocent" des citoyens on change de dimension, le 1984 d’Orwell est considérablement dépassé. Et l’espoir de se passer totalement du numérique s’éloigne au fur et à mesure ou dans le même temps le moindre service dont vous avez besoin pour survivre n’est plus accessible que par ces si pratiques "connections"’ numériques...

26/05/2023 10:36 par Ilnyapasdalternative

En 2023, le gouvernement français veut pouvoir « activer à distance » le téléphone d’un suspect, à la fois pour le géolocaliser mais aussi pour « capter les sons et les images ».

Effectivement mais seul sont concernées les enquêtes sur un délit/crime qui peut être puni de 5 ans de prison. C’est mince comme argument du style rassurez-vous !

« Art. 230-34-1. – Lorsque les nécessités de l’enquête ou de l’instruction relative à un crime ou un délit puni d’au moins cinq ans d’emprisonnement l’exigent, le juge des libertés et de la détention, à la requête du procureur de la République, ou le juge d’instruction peut autoriser, dans les mêmes conditions que celles mentionnées aux 1° et 2° de l’article 230-33, l’activation à distance d’un appareil électronique à l’insu ou sans le consentement de son propriétaire ou possesseur aux seules fins de procéder à sa localisation en temps réel. La décision comporte alors tous les éléments permettant d’identifier cet appareil.

« L’activation à distance mentionnée au présent article ne peut concerner les appareils électroniques utilisés par les personnes mentionnées à l’article 100-7. » ;

13° L’article 230-36 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« En vue d’effectuer l’activation à distance de l’appareil électronique mentionnée à l’article 230-34-1, le procureur de la République ou le juge d’instruction peut désigner toute personne physique ou morale habilitée et inscrite sur l’une des listes prévues à l’article 157. Le procureur de la République ou le juge d’instruction peut également prescrire le recours aux moyens de l’État soumis au secret de la défense nationale selon les formes prévues au chapitre Ier du titre IV du livre Ier. » ;

https://www.senat.fr/leg/pjl22-569.html Ligne 35
Il est probable que le conseil constit fasse sauter cette disposition c’est trop choquant.
Quant aux personnes non concernées par le dispositif de surveillance électroniques suivant l’article 100-7.

Article 100-7
Version en vigueur depuis le 10 mars 2004

Modifié par Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 - art. 5 () JORF 10 mars 2004

Aucune interception ne peut avoir lieu sur la ligne d’un député ou d’un sénateur sans que le président de l’assemblée à laquelle il appartient en soit informé par le juge d’instruction.
Aucune interception ne peut avoir lieu sur une ligne dépendant du cabinet d’un avocat ou de son domicile sans que le bâtonnier en soit informé par le juge d’instruction.
Aucune interception ne peut avoir lieu sur une ligne dépendant du cabinet d’un magistrat ou de son domicile sans que le premier président ou le procureur général de la juridiction où il réside en soit informé.
Les formalités prévues par le présent article sont prescrites à peine de nullité.

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006575507/2021-06-09
Vous voyez tout le monde n’est pas concerné par cette proposition de loi. Bien sûr !

26/05/2023 10:36 par RV

Pour ma part toujours pas de portable . . .
Par contre toujours sous windows . . .
Belle contradiction . . . !
j’assume . . .
nul n’est parfait . . .

26/05/2023 11:03 par michel PAPON

Il y a longtemps j’avais remarqué cette bizarrerie consistant à empêcher l’utilisateur de retirer la batterie de son smartphone ; j’ai reussi à me procurer non sans mal un des derniers exemplaires avec batterie demontable, seul moyen d’echapper à la surveillance "volontaire".

26/05/2023 15:21 par D.Vanhove

...où l’on comprend mieux la fonction (future ?) des compteurs ’Linky’ que des millions de foyers ont accepté alors qu’ils n’étaient pas obligatoires...

26/05/2023 18:24 par bostephbesac

Mes parents m’ ont rappelé : Il y a 2 ans, ils étaient en communication avec une amie . La communication terminée, ils ont raccroché (ils en sont certain)...............et ont eu la surprise de l’ entendre causer avec son mari ! Il a fallu qu’ ils coupent l’ appareil pour arrêter "la communication".

27/05/2023 02:10 par babelouest

Attention, D Vanhove : il semble qu’Enedis commence la deuxième partie de l’arnaque Linky : le déploiement du module ERL qui se branche à l’intérieur du boîtier jaune-vert, et qui avec le protocole Zigbee pourra dialoguer avec la télé, le frigo, les volets roulants... et le chauffage ! Le Zigbee est une sorte de Wifi.

Pratiquement tous les appareils électriques construits depuis environ 2010 ont une puce indiquant leur modèle exact (dont la date de fabrication), et sont en mesure de révéler tous ces détails, ainsi que recevoir des ordres.

27/05/2023 06:55 par keg

https://wp.me/p4Im0Q-5Up - JdG N° 85 – (Jr + 459) – Il y a des propositions honnêtes et d’autres pas et ce en fonction de qui les propose et de camp d’appartenance. Et selon ce camp ….

27/05/2023 10:58 par michel PAPON

@Rogojine

Faux ! ils y ont pensé, Orange a commencé à supprimer le telephone type "600ohms" fonctionnant exclusivement avec des fils en cuivre.
Connexion disparue chez moi depuis le 8 mai.

27/05/2023 15:35 par Rogojine

@M. Papon

On s’est mal compris, je ne parlais pas des téléphones fixes mais des vieux téléphones mobiles, sans caméra, ni écran...

27/05/2023 18:27 par Auguste Vannier

Nus devons avoir en tête que les technologies qui nous sont proposées ont toujours un potentiel de développement pensé par leurs concepteurs et promoteurs. Ces derniers tirent les conclusions de l’observation des usages, et de l’addiction des usagers pour actualiser stratégiquement ces potentiels avec les avancées et les innovations conçues par différents services de R&D, ou encore mieux par des start up qu’ils ont les moyens d’acheter (d’ou l’intérêt pour la "startupisation" de l’économie). Ainsi on sait que l’internet est structuré par cette stratégie. Pas étonnant que le compteur linky recèle de nombreuses applications de contrôle à distance. Nos ordinateurs et nos smartphones sont régulièrement pris en main pour des MAJ et plus si ...affinités !
Le contrôle "social" à la Chinoise fait parti du plan, et la dérive autoritaire de notre "belle démocratie" (?), indique déjà qu’il n’ y a pas besoin comme en Chine d’un PCC unique, nous sommes déjà sous la coupe du parti unique du profit à tout prix, le PCUU (Parti Capitaliste Unique et Universel)...

27/05/2023 21:45 par Xiao Pignouf

Le contrôle "social" à la Chinoise fait parti du plan

Auguste, le mieux serait peut-être d’en savoir un peu plus avant d’en dire quoi que ce soit, non ?

28/05/2023 17:52 par Auguste Vannier

@Xiao
C’est un raccourci.
Ce que je sais du Contrôle Social à la Chinoise c’est par la lecture de vos articles et commentaires, ainsi que ceux de @Georges, le livre Maxime Vivas et J.P Page. Et si j’ai bien compris, les Chinois savent qu’ils sont potentiellement soumis à un type de contrôle utilisant ces technologies numériques, ce qui ne semble pas culturellement un problème, et sous l’autorité de l’Etat.
Ce que je voulais souligner c’est l’hypocrisie de nos bien pensants qui dénoncent ce qu’ils croient être le contrôle Chinois (comme une atteinte à la liberté, et à la vie privée), alors qu’ils consentent à la mise en place insidieuse, masquée, par des organismes privés auxquels s’associent des services de l’’Etat, d’un contrôle déjà très intrusif et potentiellement beaucoup plus, car sans entraves législatives (ou si peu), et soumis aux logiques du profit... Bref, toujours la poutre et la paille.

29/05/2023 09:23 par Sam

Connexion forcée, ARN-messager dans les aliments. Tout est possible dans le paradigme nazi-techno Rien ne s’oppose à eux, surtout pas la presse officielle, il y a même des sociologues pour trouver Macron cool, comme un certain Viard, petite larve en gants blancs, comme le cinglé de Kiev trouve Bandera cool. Ils iront jusqu’au bout, le contrôle total, car personne ne peut les arrêter, ne veut les arrêter, surtout s’il prend ses RTT.

29/05/2023 10:34 par michel PAPON

Il faut retenir que dès qu’un appareil comporte un processeur, et donc une memoire, l’utilisateur n’a aucun moyen de savoir l’usage qui en est fait.

29/05/2023 18:49 par vert-de-taire

@ Michel Papon : Il faut retenir que dès qu’un appareil comporte un processeur, et donc une memoire, l’utilisateur n’a aucun moyen de savoir l’usage qui en est fait.

Bravo. C’est bien en bonne partie ce fait nouveau qui rend la surveillance ’totale’ possible.
Les processeurs (récents) sont programmables SANS que nous puissions rien y faire
dès-lors qu’ils sont ’connectés’.
Donc peuvent agir sans notre consentement et malgré nos précautions.

Il vient que TOUS nos appareils deviennent des instruments potentiels de surveillance.

L’insistence pour nous obliger à TOUT FAIRE via l’Internet accélère la surveillance ’totale’ de tous et de tout.

Ajoutez la prédation capitaliste des biens et services et la dominantion sur le fonctionnement des institutiosn et vous obtenez une société totalitaire.

La seule resistance possible est de faire des réseaux comme on le faisait durant la dernière guerre...
Car NOUS sommes en guerre
"malgré nous" !!!

30/05/2023 10:56 par michel PAPON

@vert-de-taire

En ce qui me concerne c’est assez cocasse parceque mon pere, officier à l’etat-major, s’occupait à la fin de sa carriere de la lutte contre "l’ennemi interieur" !

31/05/2023 21:27 par sylvain

Ce qui est navrant, c’est que les GAFAM le font déja en permanence. Essayez de parler d’un truc quelconque de nombreuses fois en présence de votre smartphone,. Par exemple de sesame noir ou d’un voyage en laponie et vous serez surpris du résultat.

On est déja écoutés, géolocalisés.. en permanence mais beaucoup de gens ne le savent pas ou s’en foutent carrément, ce qui est bien pire

03/06/2023 06:19 par keg

https://wp.me/p4Im0Q-5UQ - JdG N° 86 –(Jr + 464) – Ils débarquent avec un peu de retard pour libérer le Peuple. Les aiderez-vous à vous libérer ? Il est temps de sortir les armes, citoyens ! –

13/06/2023 10:48 par calame julia

Y en a bien "des" qui vont trouver comment faire pour "watching you" l’Elysée...

18/06/2023 09:55 par Zéro...

"Cette Police dont les coupables sont le prétexte, et les innocents le but." Benjamin CONSTANT.

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