RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Haïti, un pays de notre Amérique.

En ce temps historique que nous vivons dans le monde et plus particulièrement en Amérique Latine, nous voyons de grands mouvements contre la triade "capitalisme, néolibéralisme, impérialisme".

Depuis dix ans en Amérique Latine sont nés des nouveaux courants révolutionnaires, qui ont commencé au Venezuela au travers du processus bolivarien, et qui ont pris de l’ampleur dans divers pays importants du continent, en Bolivie, Équateur, Brésil, Argentine, et d’autres, où l’on trouve des gouvernements révolutionnaires ou réformistes qui ont pris le pouvoir, tandis que d’autres pays maintiennent l’ancien modèle, qui s’ancre toujours un peu plus, comme à Panama, au Colombie ou en Haïti.

Haiti est un cas intéressant à analyser, où les dirigeants sont sur un chemin différent de celui du peuple, un peuple depuis toujours victime d’une gauche démagogique qui, au final, travaille pour les grands intérêts des capitaux étrangers, ce qui n’est pas si différent des autres pays d’Amérique Latine.

Aujourd’hui, Haïti est dans une situation extrêmement critique avec occupation militaire et une certaine forme d’esclavage apparent avec 70% de la population qui vit avec moins de 2 dollars par jour, ce qui rend compte de la situation économique du peuple.

Au niveau politique, c’est bien pire, avec plus de 70 partis politiques sans structures ni organisation. Les partis n’ont pas la capacité de s’autofinancer ce qui génère une dépendance de l’extérieur et nous voyons bien ici que chaque groupe qui prend le pouvoir n’est là que pour accomplir la volonté de ses patrons. Autre problème, quand un gouvernement vient avec un projet d’intégration du peuple, la bourgeoisie haïtienne tout comme les grands pays qui ont des intérêts économiques l’expulsent du pouvoir, avec l’exemple en 2004 du président Jean Bertrand Aristide.

En Haïti, il est quasiment impossible de trouver du travail et l’Etat n’accomplit pas sa mission de garantir le bien-être social de tous et toutes.

Le pays a un taux d’analphabétisme supérieur à 50% et la population dispose de moins de huit heures de courant électrique par jour, sans parler du très fort taux de prostitution et de criminalité qui sont le fruit du système capitaliste.

Nous devons également souligner la très forte influence de l’Eglise, qui provoque et génère la résignation dans la majorité de la population, avec ses messages et ses politiques de dépendance qui aliène la population.

Tout cela a une influence sur les mouvements sociaux et paralyse toute forme d’organisation vers un véritable changement.

Nous ne pouvons pas parler de situation critique sans évoquer la présence des ONGs qui sont qui systématiquement l’expression des grandes puissances capitalistes, présentes dans tout le pays et responsables de toutes les supposées "aides" qu’elles nous apportent, en sachant pertinemment que ces "aides" viennent surtout remplir leur portefeuille.

Si nous analysons la conjoncture socio-politique actuelle de l’Amérique Latine avec l’Alba, l’Unasur ou le Mercosur, en tant que nouveaux espaces d’intégration, le moment est propice pour qu’émerge un grand changement en Haiti. Historiquement, en comparant avec les autres mouvements populaires du passé, nous pouvons affirmer que nous sommes proches d’un soulèvement populaire.

Depuis Haïti,
Etant Dupain
journaliste

Traduction : Grégoire Souchay pour : http://www.larevolucionvive.org.ve/

URL de cet article 9767
  

Lettre ouverte à ceux qui sont passés du col Mao au Rotary
Guy HOCQUENGHEM
Préface de Serge Halimi : Avant de mourir, à 41 ans, Guy Hocquenghem a tiré un coup de pistolet dans la messe des reniements. Il fut un des premiers à nous signifier que, derrière la reptation des « repentis » socialistes et gauchistes vers le sommet de la pyramide, il n’y avait pas méprise, mais accomplissement, qu’un exercice prolongé du pouvoir les avait révélés davantage qu’il les avait trahis. On sait désormais de quel prix - chômage, restructurations sauvages, argent fou, dithyrambe des patrons - (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« les Afghans (...) auraient brûlé eux-mêmes leurs enfants pour exagérer le nombre de victimes civiles. »

Général Petraeus, commandant des forces US en Afghanistan lors d’une réunion avec de hauts responsables afghans,
propos rapportés par le Washington Post, 19 février 2011

Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.