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En attendant demain

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Charte du Mandé 13ième siècle

Il est des lendemains qui laissent un goût amer du passé. Des jours où l’on se lève en se répétant plus jamais ça. Le matin du 23 Avril 2012 est de ceux là .

Près d’un électeur sur cinq se prononcent pour une candidature qui s’inscrit dans l’héritage d’un passé obscur. Ce passé est celui qui, par la manipulation des consciences fabriquait un consentement consistant à différencier les humains entre eux.

Une partie était «  supérieure » par sa couleur de peau , ses origines, sa religion voir pire encore : ses soi disant gênes dans lesquels seraient contenus la façon d’être !
Nous avons des traces bien visibles de ce que ces pensées peuvent produire dans l’histoire de l’humanité. Combien de cas de stérilisation de femmes pour qu’elles ne puissent plus procréer ? Combien de morts dans des chambres à gaz ? Non, Monsieur LE PEN, ceci n’est pas selon vos mots un «  simple détail de l’histoire », il s’agit bel et bien des conséquences de l’obscurantisme dans lequel ce type de pensée enferme les esprits.

Combien de complices dans cette «  fabrique du consentement » ?

Numéro 1 : L’UMP notamment par ces propos :"[ces] personnes [les roms, ndlr] qui sont assises dans la rue, se servent des enfants, dont certains d’ailleurs - il faut le rappeler - sont sous cachets, vous savez, pour être un petit peu drogués et endormis, en train de faire de la mendicité". Pire encore l’idée que tout comportement déviant serait irrémédiablement inscrit dans le patrimoine génétique de l’être humain et qu’il faudrait le dépister dès le plus jeune âge.

Numéro 2 : Les médias qui se sont empressés de relayer les propos de Robert Ménard et d’Elisabeth Badinter positionnant les thèses du front national dans la continuité de l’esprit de la république et de la laïcité. La haine est soudain non seulement devenue fréquentable, mais pire encore elle était soudain compatible avec l’esprit des lumières !

Numéro 3 : La force d’inertie qui collabore avant l’heure, ne disant rien, ne faisant rien, profitant même de cette montée de l’obscurantisme pour rameuter ceux qui ont peur liant par la même occasion l’utilité et la soumission.

Plus de trois électeurs sur cinq se mobilisent pour la continuité de la politique économique qui après avoir saccagé l’amérique du sud s’attaque à l’europe. Cette politique a pourtant vu le peuple dire qu’il n’en voulait pas en 2005, mais la manipulation des conscience à l’oeuvre dans notre pays a depuis bien travaillé. Il n’y a pas d’alternative possible nous disait Maragaret Tatcher, aussi nous devons nous soumettre à cette fatalité que représente l’accroissement des inégalités.

Si l’on regarde au sud le jour se lève à gauche

Heureusement nous avons assisté au début d’une autre campagne capable de contrer la production d’idées arrêtées dont nous abreuvent les médias. Celle ci a mis en évidence que la production d’inégalités n’est pas une fatalité, l’autre qui qu’il soit n’en est pas le responsable. Elle nous fait prendre conscience que la soumission n’est pas une fatalité et qu’un rassemblement de ceux qui refusent la haine et les inégalités peut changer le cours d’une histoire qui reste à écrire.

Cette campagne n’est pas finie, elle ne fait que commencer. Elle ne se pose pas en terme d’échéances , elle est permanente. Car aujourd’hui c’est bien la vie quotidienne qu’il faut améliorer et ceci ne peut se faire qu’au quotidien par la prise de conscience que rien de ce qui nous est imposé n’est immuable.

L’éloignement de la retraite par exemple alors qu’en 1981 la valeur du PIB était quatre fois inférieure à celle d’aujourd’hui. On vit plus longtemps, nous dit on, mais l’accroissement de la durée de vie est loin d’être au même niveau que celui de la richesse produite. Loin d’être au même niveau que l’augmentation de la productivité.
Il n’y a plus d’argent, les caisses sont vides... nous répètent ils inlassablement. 2000 milliards d’euros (à peu près le PIB de la France) ne suffisent pas pour soigner tout le monde, pour éduquer nos enfants, pour se nourrir, se vêtir, se loger ? Est il normal et juste que 45% des français ne partent pas en vacances quand d’autres se paient des yachts à des prix exorbitants.

Voici la réalité telle que nous la voyons. Quand nous la dénonçons, nous sommes traités d’irréalistes par ceux qui tirent les ficelles de l’inégalité et de l’injustice. Quand nous disons que la loi doit lutter contre l’injustice qui permet l’accroissement des inégalités, nous nous faisons traiter de fascistes. Beaucoup de mots qui sortis de leur contexte déforment la pensée au point que notre combat est de lever le «  voile de l’ignorance » . C’est pour cela que seul une campagne permanente d’éducation populaire peut ramener un peu de l’esprit des lumières.

Merci Jean Luc pour tes discours qui permettent d’éveiller les consciences et de se libérer des chaines de la soumission

Merci le Front de gauche pour ce rassemblement de la pensée qui lutte pour qu’elle ne soit pas unique.

Demain est un nouveau jour regardons tous au sud, le jour se lèvera à gauche et l’esprit des lumières réchauffera nos coeurs dans un élan d’amour et de fraternité laissant place à ces mots : «  l’humain d’abord ».

Ali HAMNACHE

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