RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Des systèmes politiques à bout de souffle ? Le cas du Chili

Au mois de mai, Michelle Bachelet, Présidente du Chili, a modifié son gouvernement, suite à une corruption effroyable de celui qu’elle dirigeait. Une fois de plus, des « canailles » ont été remplacées par d’autres du même type.

Le Chili s’est converti en modèle occidental. Ces régimes, du Chili à la France en passant par les EU ou la Suède sont incapables de décider quoi que ce soit d’important pour les peuples. Le trafic, à des fins d’enrichissement personnel, bornent l’horizon des nouvelles catégories d’administrateurs. En se généralisant, le paradigme du « voyou politique » génère chaque jour plus de dangers.

La bande des quatre

Au Chili aussi, la bande des quatre passe d’un ministère à l’autre.

Le Ministère du développement social a été affecté a un dénommé Marcos Barraza. Il était Président du directoire de la société Libertad, propriétaire des immeubles de l’Université Arcis. Sous sa direction, fin 2012, des immeubles de l’Université furent vendus pour que les associés, membres du parti communiste, puissent se remplir les poches.

Le Ministre du Budget, Rodrigo Valdés, est un ancien de la Banque Centrale qui faisait payer très cher les transactions sur certains types de compte.

Deux autres ministres, Jorge Insunza y Marcelo Díaz sont des lobbyistes au service d’entreprises voraces.

Jorge Insunza incite à gaspiller de l’argent public dans les licences microsoft alors qu’il existe des logiciels libres, choix effectué par la Chine en particulier. Quand à Marcelo Díaz, secrétaire général du gouvernement, il est un lobbyiste au service de quelques causes douteuses.

Un problème de légitimité

Dans un cadre globalitaire/occidental dirigé par des oligarques, la corruption devient la norme. Cet Occident a de plus en plus de difficultés à apparaître bon et juste, “pur” selon la terminologie bigote dont ils raffolent. Les politiques au service des entités économiques mondiales cherchent des astuces pour maintenir le statut quo, soit en changeant de gouvernement, soit en proposant une assemblée constituante. La crise ouverte, sans proposition de solutions, entre la fonction politique et les trafiquants annule la légitimité des factions en possession d’Etat. Il leur reste soit à organiser une tyrannie obscène, selon le processus bien réussi en Europe, l’anti-FRAT (Fascisme, Racisme, Antisémitisme, Totalitarisme) soit à convaincre qu’il n’y a pas d’alternatives.

En Europe, une seconde stratégie a été mise en œuvre simultanément, le changement de population. Le "populicide" a toujours enthousiasmé les animaux savants. Ceux de la Révolution française ou de la Révolution bolchévique ressemblent étrangement aux domestiques actuels. En Amérique latine, le changement de population a déjà eu lieu. Les autochtones ont été marginalisés, dans le meilleur des cas. Au Chili, on ne peut changer de peuple. Il reste alors à tout vendre, à partager le pays entre groupes de trafiquants. Le projet final, comme toujours dans le monde « mafieux », consiste à contrôler les richesses et à imposer un ordre par la terreur, afin que les profits demeurent.

Une présidente inquiétante

Au moment de sa campagne, la Présidente chilienne fut appuyée par tout l’Occident. On comprend pourquoi : elle ressemble à cette oligarchie financière et elle valse bien au bal des concussionnaires. Par exemple, elle soutient sa belle-fille, qui a eu l’excellente idée d’acheter des terrains à bas prix dont la valeur va se multiplier grâce à une classification en zone constructible. De fausses factures ont permis le financement de sa propagande lors des élections de 2013.

La couleur politique n’a aucune importance en matière de trafic. Les scandales des partis de droite impliquent nombre de négociants de gauche et vice versa. Le point central réside dans la permanence de l’oligarchie. Chaque parti a une base économique, mais celle-ci appuie plusieurs groupes politiques tissant une toile qui ne peut plus être modifiée globalement.

Dans ces situations, il est normal que diverses personnalités publiques ou privées soient totalement au service de forces étrangères. La loyauté de certains fonctionnaires n’est plus liée au peuple mais aux obsessions d’une secte, d’une mafia. En particulier, le service d’intelligence du Chili, à diverses époques, a travaillé au profit du MOSSAD et de la CIA, ce que font systématiquement d’ailleurs les services d’intelligence des pays européens.

La trahison est désormais normale, et sans aucune sanction pour l’instant. Mais les crapules finiront par lasser, et il y a tant d’Aurores qui n’ont pas encore lui...

»» http://www.metamag.fr/metamag-2981-DES-SYST%C3%88MES-POLITIQUES-%C3%81...
URL de cet article 28788
  

LA FIN DU CAPITAL - Pour une société d’émancipation humaine
André Prone
Le capitalisme fait subir aux peuples sa crise mondiale. Mais derrière les terribles épreuves de ses ruses alternatives pour en sortir et malgré l’échec douloureux des pseudo-socialismes laissant place à un entredeux mondes, se construit pas à pas une nouvelle conscience sociale qui apprend, dans la révolte parfois désespérée ou la révolution, à combattre la corruption et les dérives mafieuses d’un système profondément gangrené. Les deux conflits mondiaux au nom de l’Empire et de la Barbarie, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le plus troublant pour moi était la soif de meurtre témoignée par les membres de l’US Air Force. Ils déshumanisaient les personnes qu’ils abattaient et dont la vie ne semblait avoir aucune valeur. Ils les appelaient "dead bastards" et se félicitaient pour leur habilité à les tuer en masse.

Chelsea (Bradley) Manning

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.