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Des autodafés et des bonnes intentions …

Ça a fait un badbuzz monumental et qui a résonné bien au-delà du pays. Près de 5000 livres jeunesse ont été retirés des bibliothèques de 30 écoles francophones d’Ontario pour servir de combustible à des cérémonies symboliques d’intérêts « éducatifs », dans le cadre de la réconciliation entre peuples autochtones et non autochtones du Canada.

Au centre de cette controverse, Suzy Kies, présentée comme une gardienne du savoir autochtone et accessoirement coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada. Celle-ci souligne que cette « cérémonie » a pour but d’enterrer « les cendres du racisme, de la discrimination et des stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité ». Le feu ayant pour objet d’engendrer l’engrais d’implantation d’un arbre et ainsi « tourner du négatif en positif ».

Sans tenir compte du fait autrement plus symbolique de brûler des livres, qui ne va pas sans rappeler une époque que les Allemands aimeraient bien oublier, ce scandale est surtout lié aux critères douteux de cette sélection et surtout par la lecture particulièrement décontextualisée des œuvres choisies par ce fameux comité. Pour qu’un livre fasse partie du bûcher, à peu près toutes les raisons y sont passées. Des termes et appellations d’une autre époque, à la non-historicité des représentations en passant par la sexualisation des dessins, toutes les cases ont été cochées. Sans faire grand cas du format (bande dessinée et histoire pour enfants) ou des contextes historiques, les membres du comité n’ont même pas tenu compte des intentions des auteur(e)s et ont même reproché à des BD les propos de ses antagonistes[1]. En somme, ce comité de relecture cherchait des stéréotypes et des expressions anachroniques et les a trouvés là exactement où ils devaient en trouver, c’est-à-dire dans les livres de notre enfance.

Évidemment, la chasse aux préjugés et aux stéréotypes ne s’est pas limitée aux BD, mais s’est aussi attaquée aux livres qui traitent des Premières Nations en général, mais qui n’ont pas été écrits ou révisé par des Autochtones « pure souche » ou des œuvres qui sont qualifiés « d’appropriations culturelles », ce qui est assez ironique quand on sait que madame Suzy Kies se présente comme une Abénakis d’Odanak alors qu’elle ne fait visiblement pas partie de cette communauté. Le fait d’avoir adopté la culture abénakis n’est pas une pratique que je condamne, tant s’en faut, mais quand on brûle les livres des auteur(e)s qui font briller cette culture au nom de l’appropriation culturelle, on devrait faire attention à ne pas parler au nom d’une communauté dont on s’approprie le nom ! D’autant plus que, comme commente l’ethnologue huronne-wendat Isabelle Picard, à propos des autodafés dans la culture autochtone, « C’est bien peu connaitre nos cérémonies et en avoir peu de respect ».

Comme vous le constatez, l’événement parle de lui-même et ils sont assez rares à défendre ce qu’il faut bien appeler un « dérapage woke ». Je déteste réellement cette expression (woke), puisqu’il est employé à tort et à travers par la droite, mais ici je vais faire une exception, car l’expression est désormais connue et je ne souhaite pas mettre de gants blancs, même si on devrait plutôt parler de progressisme postmoderne pour parler de ce courant. Toutefois, peu importe le nom qu’on lui donne, on ne peut que constater que ce courant atteint dorénavant des sommets en termes de dérapage. Celui-ci en vient même à avoir des impacts négatifs bien réels sur l’image que se fait la majorité des gens des minorités et des Premières Nations, puisque ces dérapages engendrent objectivement beaucoup plus de préjugés que la seule lecture de Pocahontas ou de Tintin en Amérique !

Néanmoins, la source du problème n’est pourtant pas issue des thèses les plus problématiques des plus controversés chercheurs/chercheuses postmodernes et encore moins des demandes de respects et d’égalité des groupes minoritaires et immigrants, mais bien de la popularisation d’un corpus doctrinal ouvertement irrationnel et qui est actuellement en phase accrue de radicalisation.

Comme le mentionne Pierre Valentin dans son étude sur le courant « Woke » :

Le mouvement woke repose sur une approche postmoderne du savoir caractérisée par « un scepticisme radical quant à la possibilité d’obtenir une connaissance ou une vérité objective. »

C’est pour cette raison que les courants postmodernistes se détachent à ce point des autres doctrines issues des Lumières et de l’universalisme. Pour ces derniers, il existe bien évidemment des dominants et des dominés ainsi que des systèmes qui provoques ces dominations, mais leur recherche de la justice passe par des connaissances objectives et des principes universels, alors que les postmodernistes rejettent carrément ces notions pour se centrer sur le ressenti des individus.

Le philosophe Michel Foucault justifiait cette vision du monde en ces termes :

[...] Il faut admettre que le pouvoir produit du savoir ; que pouvoir et savoir s’impliquent directement l’un l’autre ; qu’il n’y a pas de relation de pouvoir sans constitution corrélative d’un champ de savoir, ni de savoir qui ne suppose et ne constitue en même temps des relations de pouvoir.[2]

Autrement dit, le savoir issu des progrès de la connaissance serait en réalité une expression du pouvoir (des dominants), d’où ce scepticisme si radical quant à la possibilité de produire des connaissances objective.

Ces idées en provenance de ce que les universitaires américains appelaient la « French Theory » ont eu leur part de pertinence à gauche, notamment dans les années 70, à l’époque où certains penseurs avaient tendance à effectivement tout ramener à la rationalité économique. Y compris les aspects qui ne s’y collent pas complètement. Notamment en ce qui touche le féminisme et le nationalisme de libération, qui ont des aspects culturels forts.

Aujourd’hui ce courant de pensée tombe dans des excès inverses. Jusqu’à prétendre que la subjectivité des individus devrait être considérée comme un fait normatif et devrait être traitée comme tel. C’est-à-dire de manière politique. Dès lors c’est le « sentiment d’injustice » et non le système qui provoque ces injustices qui devient le centre des préoccupations « woke ». On en arrive donc à des absurdités comme de voir des bourgeois de la haute société qui se la jouent victime puisque, autiste, femme, homosexuel, noir, etc., alors qu’ils sont objectivement des dominants de par leur statut social ou bien ces histoires de langues et de symbole, à des années lumières de ce qui provoque concrètement la marginalisation des minorités que l’on souhaite émanciper.

Pour eux, le fait essentiel n’est donc pas l’injustice ou la réalité de l’oppression, mais le ressenti de celle-ci, ce qui fait que la sécurisation des catégories de gens jugés opprimés passe bien avant la lutte contre le système qui engendre les discriminations[3]. C’est pour cette raison qu’il n’est pas contradictoire pour un « woke » de propager les pires généralisations sur les groupes dits dominants et, en revanche, de ne rien tolérer de ce qui touche (ou qui pourrait toucher) ceux qualifiés de dominés. Même si dans les faits les définitions de ces groupes sont toutes sauf scientifiques (surtout pour ce qui est des soit distantes races) et que les discriminations décriées sont pratiquement toujours intersectionnelles[4]. Tout ce qui compte c’est l’état d’esprit du moment et de ce que l’on qualifie d’acceptable à l’instant T.

Comme je l’ai évoqué précédemment, cette pensée est en perpétuel mouvement et n’est pas limitée par le savoir objectif, alors ce qui est « acceptable » aujourd’hui ne le sera pas nécessairement demain. Un livre du 19e siècle comme « Nord contre Sud » (Jules Verne) dénonçant l’esclavage, mais qui utilise les termes de son époque sera inévitablement mis un jour à l’index, puisqu’il utilise le mot en « N » et utilise des stéréotypes. Je l’affirme, car c’est à peu près ce qui s’est passé pour la peinture « Life of Washington », qui est une peinture dénonçant l’esclavage, mais qui fut éliminé du lycée George Washington, parce que jugé raciste ! On en vient à censurer le fond en raison de la forme, puisque ce qui est recherché n’est pas la dénonciation de l’injustice, mais le maternage de population que l’on souhaite protéger de la société par l’illusion et le subterfuge (« les safes spaces »).

C’est probablement cet état d’esprit qui guide les choix des militantes comme Suzy Kies. Un livre comme Tintin en Amérique (1932) ne sera donc pas jugé sur son contenu (somme tout positif envers les Premières Nations, si nous tenons compte de l’époque), mais sur l’usage de termes et d’illustrations désormais jugés offensants. La question de l’appropriation culturelle et des déguisements ne sera pas non plus jugée sur la base de principes universels, mais sur la seule sensibilité des personnes touchées, même si celles-ci ne font pas partie de ces communautés d’après leurs propres principes.

Disons-le tout net, le « wokisme » est en phase de désintégration et ses propres contradictions sont en train de détruire le mouvement de l’intérieur, alors il n’est nul besoin d’en faire des tonnes sur les scandales estivaux et autres faits divers. Non, le problème réside dans l’effet « backslash » qui profite à la droite et surtout à l’extrême droite, puisqu’elles se donnent de la légitimité sur leurs dérapages tout en récupérant des concepts qu’elle méprise, comme l’universalisme et l’antiracisme.

Non, il n’est pas normal que le racialisme de la soi-disant « théorie critique de la race » (entre autres exemples) soit uniquement et hypocritement dénoncé que par les réactionnaires. Je sais qu’il est parfois difficile de critiquer son propre camp, sans se faire malmener par les adeptes de ces idées. Néanmoins, cela reste absolument nécessaire pour la salubrité idéologique des organisations progressistes, en plus de les aider à rester en phase avec les masses laborieuses qui ne suivent pas ce genre d’évolution sociétale (du moins, pas à cette vitesse).

Rappelons que les principes du socialisme ont pris du galon en 150 ans et si moi-même je ne suis rien, j’hérite de siècles d’universalisme et de science, alors j’ai moins besoin de me référer à mon propre ressenti et à mes intérêts individuels, pour juger une situation, que d’une grille d’analyse doctrinale efficace et de connaissances scientifiques solides. Est-ce que quelque chose est juste ou vrai ? Et surtout, est-ce que ça l’est pour tous les humains et dans tous les cas ? Voici le genre de questions qui doivent prédéterminer un avis éclairé et minimalement objectif.

Brûler des livres ou recycler les pseudosciences, parce que ça serait sécurisant pour certains, n’est pas acceptable éthiquement et ne change de toute façon rien aux problèmes concrets vécus par les populations marginalisées. Les bulles de protection ne sont que des illusions qui nuisent au véritable combat pour l’émancipation, puisqu’il ne s’agit que d’une version 2.0 de la bonne vielle « opium du peuple », toujours aussi dommageable qu’auparavant.

La vérité et la justice sont des concepts vaste et parfois flou, je l’admets sans problème, mais ils sont aussi porteurs d’objectivité et d’universalisme. S’il y a parfaitement lieu de traiter respectueusement les victimes systémiques de nos sociétés et d’adapter notre démarche en conséquence, il faut savoir se garder de catégoriser les humains dans des cases identitaires et ainsi leur présumer des caractères négatifs comme positifs, puisque le genre humain est équitablement dosé en défaut comme en qualité, peu importe les catégories duquel on parle[5].

Reste à ce que le genre humain soit équitablement dosé en droit et justice sociale, car c’est bien par cette voie que nous éliminerons les stéréotypes et les préjugés et certainement pas en cachant ou en brulant les souvenirs du passé !

Benedikt Arden, septembre 2021

[1] C’est un peu comme si on reprochait à George Lukas, dans la première trilogie Star Wars, de ne pas avoir donné assez de place à la diversité dans les rangs de l’empire, alors que l’esthétique de celle-ci est directement calquée sur le 3e Reich (tous des hommes blancs), dans l’objectif plus qu’évident de créer un contraste avec les rebelles, qui eux sont mixtes (hommes, femmes, aliens, etc.).

[2] Cité depuis l’étude « L’idéologie woke. Anatomie du wokisme (1) »

[3] L’exemple typique est le concept de « pauvrophobie » ou de « classisme » qui entend protéger les pauvres des préjugés des riches, alors que c’est la conscience de classe, résultante de ce « classisme », qui est à l’origine de la lutte des classes, donc de l’émancipation des pauvres.

[4] Les gens faisant partie d’une catégorie de dominés font généralement partie d’une des catégories dominantes et sont donc à la fois dominés et dominants. La réalité est plus complexe que les slogans.

[5] Je parle ici des catégories identitaires et non pas des classes sociales, puisque celles-ci sont productrices d’intérêt de classe, donc de croyances idéologiques affiliées à ces classes.

 http://www.rebellium.info/2021/09/des-autodafes-et-des-bonnes-intentions.html?spref=fb&fbclid=IwAR0aDwoH-4uaeHBjH0Yf

COMMENTAIRES  

17/09/2021 23:47 par Danael

Quand compte-t-il, tout ce monde vertueux, assurer l’accès à l’eau potable dans les communautés autochtones au Canada ? C’est plus qu’urgent !

Reste à ce que le genre humain soit équitablement dosé en droit et justice sociale, car c’est bien par cette voie que nous éliminerons les stéréotypes et les préjugés et certainement pas en cachant ou en brulant les souvenirs du passé !

18/09/2021 01:22 par Georges Olivier Daudelin

La BÊTE canadian qui se montre encore une fois sous son vrai jour. Toute cette histoire afin de faire du QUÉBEC BASHING. La BÊTE canadian à Ottawa est la seule responsable ; cela fait partie de son arsenal anti-Québec, anti-francophone et anti-humanité.
Vous connaissez la BÊTE ; la dictature bourgeoise affairiste cléricale libérale canadian.
Tant et aussi longtemps que la constitution et les institutions canadian ne seront pas totalement rejetées du revers de la main, le fascisme, le militarisme, le racisme, l’affairisme, le cléricalisme et le libéralisme resteront à demeure dans cet État voyou, criminel, barbare, tueur, assassin et meurtrier canadian.

18/09/2021 04:54 par calame julia

Mais que s’imagine-t-ils ?! Que rien ne s’inscrit ailleurs que sur les pages d’un livre ?

18/09/2021 09:50 par Assimbonanga

Vous connaissez la BÊTE ? On en a de jolis spécimens ici-même, sur notre bonne vieille terre de France, dont ce matin de cher Eric Ciotti interviewé sur la radio nationale de la France. Ses valeurs, le patrimoine et l’héritage !!! Conserver l’argent des riches entre riches et faire payer leurs frais divers et de santé aux purotins au moyen d’une augmentation de TVA. Ah ! Quelle BÊTE !! Et méchant avec ça.
Et les chiennes de garde, Sonia Mabrouk, Anna Cavada, montrant les dents, extorquant des aveux publics à Gérard Filoche ou Mélanie Luce... Et le vice de caste de Pécresse, et le culot de Wauquiez, la délation chez Frédérique Vidal, la sournoiserie de Blanquer. Pouah !

19/09/2021 00:44 par Vania

Il faut se rendre à l’évidence que le choix des livres a été sélectif. Aucun livre ou film des EEUU comme les fameux films des "cowboys" qui persécutaient les "méchants indiens". Ils ont choisi de brûler "Tintin en Amérique" car il décrit les EEEUU comme un pays dirigé par des gangsters et cette description pour les jeunes les dérange.
Ils n’aiment pas celui qui découvre/décrit leur sauvagerie : assassinats, tortures etc. Pensons à Julian Assange... Pour la jeunesse étasunienne, leur pays est "exceptionnel" plein des héros:batman, superman etc et avec un destin manifeste de supériorité.

19/09/2021 20:16 par Erno Renoncourt

Ce message n’a rien à voir avec le sujet, mais je profite pour partager avec @Assibonanga et tout autre curieux un texte qui renvoie à une problématique qui ne manquera pas d’interpeller plus d’uns.Dans un texte magnifique intitulé « Résister au désastre », Isabelle Stengers pose une question qui interpelle l’humanité entière : "sachant que nous allons lentement vers un désastre continu (ce que j’appelle l’indigence), que faire d’intelligent qui puisse idéalement servir de ressource aux autres ? »

J’ai tenté de contextualiser cette problématique en partant de la réalité haïtienne pour offrir une perspective qui résonne comme un hymne à l’apprentissage et à la vie.

Permettez que je vous soumette cette lecture intranquille pour contextualiser une question universelle.

Bonne lecture

19/09/2021 21:12 par Starkiller

C’est vraiment frappant comme info : une école au Canada brûle des Bds de Tintin et Asterix. Trop gros pour être vrai à mon goût. Même si la source de l’info est Radio Canada, c’est vraiment étrange de ne pas avoir une seule vidéo

20/09/2021 05:27 par Xiao Pignouf

c’est vraiment étrange de ne pas avoir une seule vidéo

Pas faux. Aucune vidéo, ni même aucune photo.

20/09/2021 05:53 par Xiao Pignouf

Suzy Kies se présente comme une Abénakis d’Odanak alors qu’elle ne fait visiblement pas partie de cette communauté

C’est quand même épatant de condamner ainsi le concept d’appropriation culturelle tout en s’appropriant soi-même une origine qu’on n’a pas... Comme quoi, on peut faire une fondue dans un woke.

20/09/2021 10:04 par Assimbonanga

Parmi les traditionnels ragots de rentrée, outre les réunions interdites aux blancs, les cellules islamo-gauchistes au sein de l’université, les ABC de l’éducation qui enseignent aux enfants la perversion sexuelle, qu’en est-il de cette histoire surlignée par Blanquer : la haine des 2010 ?
Avez-vous connaissance de cas parmi vos petits-enfants d’élèves de 6ème harcelés en raison de leur année de naissance ?
(Info à la con reprise avec célérité par notre Sofia Aram nationale, toujours talentueuse mais de plus en plus dépourvue de discernement politique vu que déjà elle a embrayé sur la fake des Ouïghous...)

20/09/2021 12:21 par cunégonde godot

C’est pour cette raison que les courants postmodernistes se détachent à ce point des autres doctrines issues des Lumières et de l’universalisme. Pour ces derniers, il existe bien évidemment des dominants et des dominés ainsi que des systèmes qui provoques ces dominations, mais leur recherche de la justice passe par des connaissances objectives et des principes universels, alors que les postmodernistes rejettent carrément ces notions pour se centrer sur le ressenti des individus.

Le rejet des Lumières et de l’universalisme conduit au relativisme : de fait et/ou de droit.
Le relativisme post-moderne, né à gauche, s’est déguisé en progressisme, et ça marche très fort. Macron et les maastrichiens, entre autres, surfent sur cette vague...

20/09/2021 12:27 par cunégonde godot

J’ai oublié de signaler un maître-livre qui fait le tour du sujet : Plaidoyer pour l’universel, Francis Wolff (Fayard).

20/09/2021 16:06 par MOURAD

alors d’après ces gens (des descendant d’Allemands ?) surement bien intentionnées , pour faire disparaître les guerres dans le monde , il suffirait de cramé tous les livres qui en parlent de prés ou de loin comme "L’Art de la guerre" de Sun Tzu, "Guerre & paix" de Tolstoï Ect....ouais ! la Cancel Culture logique, pas sur qu’ils ait inventé le fil a couper le beurre ceux la .

02/10/2021 14:42 par calame julia

MOURAD, le fil à couper la margarine seulement ...car comme vous le savez la margarine étant moins
compacte que le beurre le fil est forcément moins sophistiqué... :)-

04/10/2021 11:06 par Assimbonanga

Brûler des livres ? mais n’est-ce pas aussi une constante dans l’Eglise catholique ? Comme on oublie vite pour celle-là ! Comme on a l’amnésie facile à son sujet !
Ah ! On peut dire que Staline et goulag sont admis, répétés, rabâchés en tant qu’horreur, épouvante, apocalypse et même le communisme est inscrit à l’union européenne sur le même plan que le nazisme ce qui efface, "cancel", tous les apports d’émancipation contenu dans le communisme. (Au passage, je signale au grand Soir que le mot communisme n’est pas référencé dans la classification par thèmes de ses articles. )

Et je trouve que nous les gens de gauche nous sommes bien gentils à l’égard de l’Eglise actuellement. Alors que Pécresse s’emballe sur des soi-disant réunions soi-disant interdites aux blancs, accusation montée de toute pièce par la droite, nous, gentils athées n’avons pas même un mot acerbe contre la pédophilie endémique du système totalitaire Eglise catholique !!! On évite le sujet. On ne veut pas être méchants. On fait preuve de mansuétude. Dieu qu’on est cons !

08/10/2021 06:56 par calame julia

Assimbonanga,
Monseigneur Untel a fait son numéro de mansuétude en demandant publiquement "pardon".
L’Eglise doit indemniser toutes les victimes qui se sont signalées. Sans cela, ce rapport devient inutile.

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