Gaffe : la fourmi pique, puis elle bouffe sa proie jusqu’à l’os... n’y va pas pied nu, mettre un coup dans la fourmilière.
Rohani et Poutine caressent Obomba dans le sens du poil, abondent dans le sens des « négociateurs » occidentaux jusqu’à ce que la logique de ceux-ci s’avère être une impasse. Les USA ne pouvaient pas se permettre une vraie guerre au Moyen Orient, tout en taillant des croupières à la Chine jusqu’à devant chez elle, alors qu’ils ne sont pas prêts à écraser l’Iran. Ils se sont donc contentés en septembre de l’occasion de détruire les vieilles armes chimiques d’al Assad, et ont pu mettre leurs bateaux de guerre ailleurs. Les atermoiements sur le Genève 2 me semblent plus être un procédé dilatoire, qui donne du temps à l’Arabie Saoudite pour renforcer « al Qaeda » autour de Damas et en Afrique, en rassurant à la fois les sionistes d’Israël et d’ailleurs, et les tenants du pétro-dollar. En bientôt trois ans, la Syrie quoique résistant encore est quasi laminée : "finish the job" ou laisser le toubib sur son trône au milieu d’un champ de ruines ne va plus faire trop de différence, même si l’armée syrienne "gagne" et met dehors les mercenaires. Les enjeux de Montreux, avec ou sans l’Iran, ne sont plus aussi prégnants.
Nb : Sharogn prêt à casser sa pipe... ça va faire une belle brochette autour du corbillard.