RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Centrafrique : Génocide ?

Colette Braeckman est une journaliste belge spécialiste de l’actualité africaine et plus particulièrement de l’Afrique centrale. Ses analyses dans Le Soir, quotidien francophone de Bruxelles, font autorité.

Récemment, elle a publié un article intitulé « Du bon usage du terme génocide » qui souligne que, pour justifier leur intervention militaire en République centrafricaine, les dirigeants français n’avaient pas « lésiné sur le vocabulaire ».

Ainsi, François Hollande a parlé de « chaos, d’exactions extraordinairement graves » tandis que Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, assurait que le pays était « au bord du génocide ». La gravité de cette dernière expression (reprise par un diplomate américain) a contribué à ce que le Conseil de Sécurité autorise officiellement la France à lancer l’opération Sangaris qui avait déjà commencé à se déployer.

Pour Colette Braeckman, il est vrai que la Centrafrique est aujourd’hui en proie à des violences d’une extrême gravité prenant un caractère communautaire : d’un côté, les milices musulmanes de la Seleka (comptant de nombreux combattants étrangers) qui s’en prennent à des populations majoritairement chrétiennes ; de l’autre des groupes paysans d’autodéfense qui ripostent aux Seleka et s’en prennent, par extension, à des civils de confession musulmane.

Cependant ces massacres ne sont pas organisés systématiquement et ne visent pas à l’élimination d’un groupe humain, comme naguère les Juifs ou, voici vingt ans, les Tutsis du Rwanda. Le terme « génocide » que Laurent Fabius a cru bon utiliser paraît donc « excessif » même si, selon Colette Braeckman, la situation en Centrafrique justifie pleinement l’envoi d’une force militaire mandatée pour mettre fin aux tueries et au chaos.

On peut ajouter qu’à l’évidence le terme de « génocide » n’a été employé par Laurent Fabius que dans l’intention de provoquer une réaction émotionnelle et de convaincre l’opinion de l’urgence d’envoyer l’armée française sur place. Un opportunisme qui conduit, cependant, à une banalisation dangereuse du terme...

Jean-Pierre Dubois

»» http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/12/17/du-bon-usage-du-ter...
URL de cet article 23774
  

Gabriel Péri : homme politique, député et journaliste
Bernard GENSANE
Mais c’est vrai que des morts Font sur terre un silence Plus fort que le sommeil (Eugène Guillevic, 1947). Gabriel Péri fut de ces martyrs qui nourrirent l’inspiration des meilleurs poètes : Pierre Emmanuel, Nazim Hikmet, ou encore Paul Eluard : Péri est mort pour ce qui nous fait vivre Tutoyons-le sa poitrine est trouée Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux Tutoyons-nous son espoir est vivant. Et puis, il y eu, bien sûr, l’immortel « La rose et le réséda » qu’Aragon consacra (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Comment devenir un expert médiatique millionnaire :

- Ne jamais avoir la moindre idée de ce dont vous parlez.
- Avoir systématiquement tort sur tout.
- Ne jamais admettre qu’on vous a prouvé que vous aviez tort.
- Dire la vérité uniquement lorsque cela sert le pouvoir.
- Ne jamais recevoir d’invités de gauche ou anti-impérialistes.

Caitlin Johnstone

Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.