Aux journalistes en mal d’inspiration

Aux journalistes actuellement "à la ramasse" qui interrogent sans conviction, et en les triant selon leurs réponses, les personnes qui sont "pénalisées", les jours de grève, par l’absence de transport en commun, ou bien la fermeture des cantines scolaires – ces jours là – ; je suggère de poser les questions suivantes à leurs interviewés :

1) Et vous, pourquoi ne faites-vous pas grève ? Etes-vous content de votre situation ?

2) Si les grévistes obtiennent satisfaction, profiterez-vous/accepterez-vous de bénéficier de ce qu’ils auront gagné par leurs actions, et aussi la perte de leur salaire pendant les jours de grève ?

Autre suggestion :

Allez, en dehors des jours de grève (!) interroger les usagers mécontents des services publics lorsque ceux-ci ne marchent pas, ou très mal : absence (ou retard) des trains, absence de profs et renvoi des élèves chez eux, bureaux de poste surchargés, absence de médecins/professeurs/spécialistes dans les hôpitaux, qualité d’accueil dans les halls des administrations, etc. Aller interroger les usagers pour recueillir leurs sentiments, réactions et demandes.

COMMENTAIRES  

20/09/2025 10:08 par GARDES

J’ajoute un troisième point :
La France compte 10 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Soit, environ, si je ne fais pas d’erreur..., 1 Français sur 6 ou un Français sur 7.
Dans ces conditions, on devrait donc "naturellement" les entendre, ou bien les voir..., dans ces interviews qui suivent -ou précédent- les mouvements sociaux. Pourquoi est-ce si peu le cas ?
Journalistes "à la ramasse" ?...

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