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Auteur : Luis LERA

Les survivants des camps 1945, puis restait l’Espagnol ?

Luis LERA
Chaque pays reprit les siens les arrachant A cet enfer, imaginé par les nazis. C'était pour eux la fin de la nuit le retour à la vie Le terminus d'un cauchemar le début d'une histoire Pour ceux que la mort n'avait pas encore choisi, Sauvés juste à temps de l'ordre et du déclic et des cris Là on trinque, on crève là on ne connaît pas de trêve Les alliés pour mieux savourer leur victoire, Ont bombardé les camps en frappes opératoires… Chaque pays avait récupéré les siens. Enfin ce qu'il en restait des siens pas des miens. Tout ce que les Espagnols, les bons comme les mauvais apôtres. Apatrides tenez vous bien Ce sont les italiens. Qui sont venus nous chercher me répondit un espagnol avec un humour maîtrisé Il annonça qu'il tenait ça de Garibaldi en personne. Comme si rien de ce qui s'est passé avait de l'importance Trop de morts pour vraiment en mesurer l'ampleur Nuremberg se nourrit d'illusions sans trop y croire Alors que des pans entiers de la victoire (…) Lire la suite »

combien de temps encore à ne rien voir venir

Luis LERA
Combien de temps encore a ne rien voir venir Déterrons les colères des sans voix des sans terres Esclaves prisonniers d'une modernité piégée Enterrons nos scrupules de p'tit bourgeois navrés De compatir à p'tit pas et encore du bout des doigts Des fois que çà s'attrape, au regard de la loi Rien n'est plus vulgaire quand surgit la colère de ne penser qu'à soi alors que les précaires un genou à terre subissent le contre poids sans qu'aucune justice ne s'en alarme plus que ça Un passé et un avenir un temps rafistolés Un temps sans toit pour me perdre et finir hors la loi Le monde est devenu fou, les droits de l'homme S'étiolent, foulés du pied par un libéralisme outrancier et tous ces milliards d'hommes que le monde a comptés est-ce par cupidité, pour vivre dans des homes,, les poches remplis de sommes, gagnées à exploiter là où les besoins sont « libres » sans système régulé là où l'argent de poche dépasse toute une vie à trimer pour des minorités habituées à (…) Lire la suite »

l’histoire sociale

Luis LERA

L’ HISTOIRE SOCIALE c’est l’espace temps d’une vie d’ouvrier de la naissance jusqu’à la mort. Ce temps appartient aux spéculateurs. Si nous voulons voir changer ce monde, il nous faut commencer par rompre avec le capitalisme. Nous pouvons regretter que le capitalisme soit coutumier du fait de l’exploitation et que la révolution ne soit pas coutumière de rosser les patrons. L’histoire de temps à autre nous livre ses secrets comme une affreuse tambouille

Consommé un demi-siècle après.

L' HISTOIRE SOCIALE c'est l'espace temps d'une vie d'ouvrier de la naissance jusqu'à la mort. Ce temps appartient aux spéculateurs. Si nous voulons voir changer ce monde, il nous faut commencer par rompre avec le capitalisme. Nous pouvons regretter que le capitalisme soit coutumier du fait de l "exploitation et que la révolution ne soit pas coutumière de rosser les patrons. L'histoire de temps à autre nous livre ses secrets comme une affreuse tambouille Consommé un demi-siècle après. POUR EN FINIR AVEC LA RONDE DES SPECULATEURS. POURQUOI PAS LA CRÉATION EN FRANCE D'UN ÉTAT DE TOUS CEUX ET POUR TOUS CEUX QUI Y VIVENT, UN MONOPOLE PUBLIQUE DE TOUS LES CITOYENS Le 3 Mai 1936 le front populaire sort grand vainqueur des élections législatives. On peu citer cette victoire comme un événement historique : c'est un triomphe des travailleurs. Cela se passe dans une période tourmentée par une crise économique internationale qui déploie ses tentacules dans le monde. Une crise du (…) Lire la suite »

Melenchon apres le discours de Marseille ton passage a Pau

Luis LERA
MELENCHON A PAU Mélenchon après son discours à Marseille devant 120000 personnes attentives A un sujet qui est un véritable plaidoyer aux peuples autochtones des rives des deux cotés de la mediterannée. Si tous les rêves menaient à Cythère Tous les chemins, Navigués par nos frères Du Magreb et d'Afrique retrouveraient les senteurs du jasmin Comme autant de jardins attendent le printemps. Et les révolutions Attendent cet instant Afin de concrétiser les idées métissées En les portant comme autant de manifestes à la fraternité Si Tanger est une porte de la Méditerranée les peuples du Magreb et d'Afrique Ne sont pas des étrangers. Tous les chemins mènent à la mer. Comme les rêves font aussi des escales. Nos escales ont des projets urgents Terres d'ailleurs, ou terres d'exils, Qu'importe le pays Si les Hommes sont beaux.* Métissages le mot revient récurant et tenace. Comme les mathématiques « Le front de gauche »Unit Multiplie nos chances pour un nouveau pari (…) Lire la suite »
Portrait de Virgilio Pena Cordoba

L’andalou Virgilio : un atypique résistant anti-fasciste

Luis LERA
Virgilio est né en 1914 dans un village qui se nomme Espejo ce qui en français se traduit par miroir. Il est à la fois la captation, le reflet, le regard, mais aussi et surtout le copyright de lui même : du droit exclusif pour un auteur, un éditeur, un artiste d'exploiter pendant plusieurs années son oeuvre. Mais Espejo n'est pas la copie d'une oeuvre il est lui même l'oeuvre. Virgilio est un ouvrier agricole il a toujours résisté à l'enfer torride d'une chaleur quasi insupportable qui rend le labeur de la terre si pénible. Situé dans la région de Cordoue au sud d'une Espagne pauvre mais magnifiquement « flamenca » et agricole, avant la République de 1931 les journaliers étaient considérés comme des bêtes de somme. Les réformes de la république vont améliorer les conditions de travail aménager des horaires qui avant la République s'étalaient du levé du jour jusqu'à la nuit tombée et aussi s'emploi à trouver un équilibre dans les repos des travailleurs qui ont à subir la rudesse (…) Lire la suite »

LA MÉMOIRE COURTE OU DITES-LE AVEC DES FLEURS

Luis LERA
Devinez ce qui me met en colère le jour du premier Mai, c'est son défilé et le "achetez mon joli brin de muguet" !. Bien sur je ne parle pas du vendeur occasionnel qui bat le pavé depuis quelques heures déjà et qui attend ce jour pas comme les autres puisqu' il est tolérée de faire quelques sous , sans être traqué par l'impôt sur les grandes fortunes. Mais je fais référence aux militants qui aux premières heures de la matinée vendent du muguet pour motiver leur engagement internationaliste va savoir. Mais enfin comment casser le mythe d'une nostalgie qui se réclame du muguet le 1er mai , depuis des années une ambivalence sur le 1er mai avec muguet et défilé ou sa controverse le 1er mai sans muguet et Révolutionnaire à souhait. Anti -capitaliste, /- impérialiste , -/ fasciste. Et ce n'est pas trop en demander quand on pense que les Sarkozi , Berlusconni pourvoyeurs de profit aux bons soins des Barons du grand Capital " prépare notre avenir en semant la pauvreté affaiblissant nos (…) Lire la suite »

Au monde libéral de DSK* je persiste et signe à tout saigneur bras d’honneur

Luis LERA
les mystères des peuples d'Aladin. Quand le FMI, nourri de bonnes intentions rend visite au président Tunisien par la personne de son directeur général DSK, je ne peux pas m'empêcher de penser au ton tonitruant avec le quel DSK provoque ses effet d'annonce : « l'économie tunisienne se porte bien » « l'opinion du Fonds Monétaire International sur la politique économique en Tunisie est très positive Nous n'avons pas de craintes pour l'année prochaine même si, à l'échelle de la planète, cela ne va pas être facile. » « En Tunisie, les choses fonctionnent correctement »… C'était en novembre 2008, à cette occasion, le Président Ben Ali a décoré M. Dominique Strauss Kahn, des insignes de grand officier de l'ordre de la République, « en considération de ses qualités intellectuelles ( - et patati et patata -) et à la prise en compte des aspirations des peuples à la stabilité, la paix et la prospérité. » Il s'agit bien sûr d'un échange de satisfecit du grand banquier international et (…) Lire la suite »

Les loups veulent entrer dans Gaza

Luis LERA
La France, l'Europe, les Etat Unis rivalisent de lâcheté, la tête enfoncée dans le sable, et jurent qu'ils n'y peuvent rien. (repetita) Je pense en particulier : à l'Espagne 36/39… à Sarajevo 92/95… à la Palestine 47/2010…et j'en passe. La Palestine historique en chiffres depuis son partage (vote de l'ONU) le 29 novembre 1947. 1947 : 100% 46% pour la Palestine 54% pour le nouvel état Israélien 1967 : = 22% pour la Palestine et passe à 78% pour Israël 2007 : = 9 %pour la Palestine et passe 91% pour israel L'ETAT d'Israël a cette particularité de n'avoir toujours pas, 63 années après sa création, défini ses frontières qu'il à toujours considérés comme extensibles. La preuve QUE RESTERA-T-IL DE LA PALESTINE, si nous l'abandonnons à la curée. De quoi se nourrit le désespoir quand il prend le nom Palestine ? Le nom aussi de son peuple qui contre toute attente, en dépit d'une incommensurable injustice, vit et résiste encore et toujours comme dans les années Fedayin qui lui (…) Lire la suite »

"Traumas - ninos de la guerra y del exilio" (un livre de témoignages)

Luis LERA
TRAUMAS comme traumatismes, 34 enfants de la guerre et l'exil Espagnol sont les auteurs des 500 pages de récits d'une imprescriptible mémoire antifranquiste . « De la « graine de Rouge » Franco avait raison nous le haïssions comme la peste… ». Ils ont vieilli en France, au Mexique, en Belgique, en URSS… souvent loin de leur famille, quand il en avaient encore une .Une exploration sans pathos des drames qui ont émaillé leurs vies et qui leur a fourni les forces pour affronter leurs solitudes et renaître malgré une histoire qui leurs a semblé pendant de longues années une inaccessible réalité. Si vous lisez l'Espagnol ou si vous désirez l'apprendre, par le chemin d'une école de la vie commandez-le à Factotum 10 euros et 15 euros si envoie colissimo en France. www.journalfactotum.com. mais d'édition : http://www.memoria-antifranquista.com/ pacoruizacevedo@telefonica.net Lire la suite »

Le crime était presque parfait

Luis LERA
« Voyageur, il n'y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant. » Antonio Machado Pendant toutes ces années de guerre - celles contre le franquisme de 1936 à 1939, celles contre le nazisme de 1940 à 1945 -, François aurait pu s'identifier à l'adage ci-dessus, il avait toujours un chemin de réserve qui conduisait vers la liberté. Il eut maintes occasions, dans son réseau de résistants dont il était le chef, d'explorer toutes les possibilités pour en faciliter l'usage, et contourner ce qui pouvait se révéler dangereux, voire trop difficile, une mauvaise évaluation étant susceptible de provoquer des complications insurmontables. « Puis j'ai été mobilisé, et suis rentré dans la résistance… Je suis parti d'une action qui a utilisé l'Espagne comme plate-forme des liaisons avec De Gaulle. J'étais chef de réseau de la ʺBase-Espagneʺ. » Les manipulations de l'histoire Le fait de ramener tout encore et toujours à la guerre d'Espagne, serait de la redondance et laisserait (…) Lire la suite »